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L'antisémitisme et ses rhétoriques

Les prétextes de l'antisémitisme

Ephraim Moses Lilien, illustration pour le congrès sioniste de Bâle 1901

L'antisémitisme, un crime à anéantir.

L'antisémitisme est une discrimination tri-millénaire dont nous aurions pu penser, après l'horreur ultime perpétrées pendant la période nazi, que l'humanité y aurait définitivement mis un terme. Mais le sombre phénix n'est pas mort. A la moindre occasion, à la moindre négligence et fatigue des veilleurs, il renaît encore de ses cendres criminelles. Tout argument lui est bon pour exprimer sa haine. Une crise, une malversation, la violence inhérente à la création de son état, peuvent à tout moment le remettre en route comme jadis, l'affaire injuste et anodine d'un seul homme ; Alfred Dreyfus et de quelques relais antisémites et pervers, en avait réactivé les tristes relents.

On aurait pu croire que la création de nouvelles lois contre l'antisémitisme, assécherait les eaux stagnantes ou il reflue dissimulé, mais c’était sans compter les ruses de la perversions narcissiques dont l'esprit de ses idéologues est fait. Incapables de détourner la tête de l'objet de sa fureur, l'antisémitisme trouve tous les artifices, tous les chemins pour se répandre. Aujourd'hui son machiavélisme a trouver un nouveau nom : antisionisme.

Nous venons de voir, en page précédente, que la violence, la crainte, la complexité, l'antisémitisme, le rejet, les dures filiations, l'impossibilité de résoudre la création de cet état protecteur de façon paisible, entourent le berceau de la nation israélienne. Mais par-delà toutes ces consciences, nous devons comprendre qu'il nous faut absolument attraper le bon bout du fil pour dénouer la pelote de l'histoire.
Si l'État hébreu, dont nous connaissons le potentiel d'intelligence et de sagesse, résiste intuitivement à la paix avec son voisin palestinien, alors qu'il a largement les moyens de la concrétiser, c'est parce que les premiers nœuds à dénouer, ne lui appartiennent pas, pas plus qu'à l'identité palestinienne.

Il n'appartient pas à Israël, ni à la communauté juive, de plonger les mains dans le cambouis de l'histoire pour la réparer. Israël attend donc légitimement du père symbolique des nations (l'ONU) et de sa fille aîné métaphorique (le christianisme), qu'ils dénouent les premières entraves du fil conduisant à la paix.

La fausse première étape.

Quels sont-ils ces nœuds rigides qui empêchent de libérer le fil d'or de la résolution définitive et pacifique ? Là encore, si j'avais bien compris qu'il était nécessaire d'inclure la compassion, la bienveillance et l'amour, je me suis longtemps trompé sur celui ou celle qui devrait en prendre l'initiative.

La solution par les protagonistes

J'ai longtemps cru que la solution dépendait des deux principaux protagonistes, à savoir les représentants d'Israël et du peuple palestinien. Des tentatives héroïques ont été entreprises avec la ferme conviction de parvenir enfin à résoudre le problème. Mais les premiers nœuds à défaire ne se situaient pas à cet endroit. C'est pourquoi, les deux grands héros de ces tentatives émouvantes - Anouar el-Sadate et Menahem Begin - y ont laissé leur vie (après avoir posé les deux premières pierres fondatrices).

L'amérique et l'Europe.

J'ai ensuite porté mon regard sur l'allié américain et occidental. J'ai longtemps penser qu'il détenait les grandes clés pouvant permettre à Israël de finaliser sa paix au Proche-Orient. Hélas, malgré toute l'énergie et les bonnes volontés de certains grands dirigeants américains (Jimmy Carter, Bill Clinton et aujourd'hui Obama) la solution ne me semble pas pouvoir venir, non plus, de la.

L'ONU, le père des nations

Puis ma réflexion s'est dirigé vers l'ONU. J'ai alors vu le monde des nations comme une grande famille dont le père était cette organisation magique, et Israël une des dernières filles.
J'ai alors pensé, qu'il suffisait au père symbolique (l'ONU) de se montrer le vrai père sécurisant et protecteur qu'il a la charge d'être, mais aussi un père absolument compréhensif et juste envers chacun de ses enfants, dont Israël fait partie.
J'ai pensé qu'il suffisait à l'ONU d'agir envers Israël comme tout père devrait faire avec chacun de ses enfants, lui apporter d'abord une pleine sécurité, un total et permanent sentiment de sécurité, et ensuite la même autorité bienveillante qu'il exprime envers chacun de ses autres enfants. Évidemment, le sentiment de sécurité devait venir en premier car on ne peut demander à un de ses fruits de se comporter correctement s'il vit dans la crainte avec un père infantile et incapable de rassurer les plus fragiles de ses enfants, pour tout dire un père démissionnaire.

Je pensais alors, qu'il suffirait à l'ONU de prendre la parole à l'échelle du monde pour dire à l'ensemble de ses nations, qu'il n'accepterait jamais que l'on touche à un cheveu de cet enfant (Israël). Qu'il le défendrait immédiatement, si quelqu'un s'avisait à recommencer la maltraitance.

La vraie première étape.

Si cette étape onusienne est nécessaire et devra également s'accomplir, elle n'est pourtant pas le premier nœud à dénouer. Le premier nœud de la pelote, en effet, ce sont les doigts, les âmes et les esprits des chefs religieux de la communauté chrétienne qui doivent le délier.

En effet, si la communauté chrétienne n'est pas directement responsable de la tentative d'assassinat envers la communauté juive durant la période nazie, c'est sur ses terres et par certains de ses enfants que cet assassinat a vu le jour, et a commencé à se réaliser.

Bien sûr, des excuses ont été esquissées. Bien sûr des dédommagements ont été réalisés. Mais on n’apaise pas une victime d'assassinat par de simples dédommagements pécuniaires. Surtout quand de nouveaux criminels se lèvent pour ré-injecter le venins de la peur à l'ensemble de cette communauté.

Comment en effet se sentir rassuré quand quelques décennies seulement après la shoah et malgré les lois nouvelles, de nouveaux tribuns trouvent de nouvelles brèches (l'antisionisme) pour exprimer leur antisémitisme et convaincre à nouveau ? ...

C'est la peur de la reproduction qu'il faut définitivement résorber dans l'esprit d'une victime d'assassinat. Et seul, à mon sens, les leaders du christianisme, ont les moyens d'exiger clairement de toute leur communauté (donc de ce tiers chrétien de l'humanité, à l'intérieur duquel l'ensemble des pogroms, des violences et du génocide, se sont produit envers le peuple juif) la cessassions définitive de cette infernale monstruosité ...

2001

Un traumatisme ancestral



Maimonide


Il faut que tu saches qu’en croyant à la corporéité ou en attribuant à Dieu une des conditions du corps, tu le rends jaloux, tu l’irrites, tu allumes le feu de sa colère, tu es adversaire, ennemi hostile. » Moïse Maimonide

Pour Moïse Maimonide, Dieu est incorporel et ne connaît pas les passions.