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  • bonheur

Téléologie et évolution, Dieu l'être, l'avenir

Islam, judaïsme, christianisme bouddhisme

Hokusai, peintre japonaisEn route vers l'extase la béatitude

La création est de la part de Dieu un acte non pas d'expansion de soi, mais de retrait, de renoncement. Dieu et toutes les créatures, cela est moins que Dieu seul. Simone Weil

Nature de l'humanité et sens du monde

Le monde va de mal en pire : telle est la plainte qui s'élève de toute part, aussi vieille que l'histoire, aussi vieille même que la poésie antérieure à l'histoire, aussi vieille enfin que la plus vieille de toutes les légendes poétiques, la religion des prêtres. Toutes ces légendes pourtant font commencer le monde par le bien : elles parlent d'un âge d'or, de la vie dans le paradis, ou d'une vie encore plus heureuse dans la société des êtres célestes. Mais ce bonheur, elles le font bientôt évanouir comme un songe et ont hâte de nous dépeindre la chute dans le mal (le mal moral, avec lequel marche toujours de pair le mal physique) où le monde s'enfonce, à notre grand dépit, d'un mouvement accéléré; si bien que maintenant (et c'est un maintenant aussi vieux que l'histoire) nous vivons dans les temps suprêmes, le dernier jour et la fin du monde sont à nos portes, et, dans certaines contrées de l'Hindoustan, le Dieu qui doit juger et détruire le monde, Ruttren, est déjà adoré comme le dieu qui est maintenant le plus fort, depuis que Wischnou, le conservateur du monde, fatigué de la charge que lui avait donnée Brahma, le créateur du monde, s'en est démis, il y a déjà plusieurs siècles.

A cette idée s'oppose une opinion plus moderne, opinion héroïque qui est beaucoup moins répandue et n'a trouvé crédit qu'auprès des philosophes et, de nos jours surtout, auprès des pédagogues : c'est l'idée que le monde marche précisément en sens inverse et qu'il va constamment du pire au mieux (bien que d'un pas à peine perceptible) ou qu'il se trouve au moins dans la nature humaine une prédisposition à un tel progrès. Kant

Quelle clairvoyance...

Philosophie linéaire et cyclique

Emmanuel kant philosophe allemand L’œuvre de Kant me semble t-il, vise principalement à démontrer l'évolution positive de l'humanité (et à aider cette évolution).

Il fait de l'impératif moral (preuve et exigence), la condition conduisant possiblement notre espèce, vers la paix universelle. L'humanité n’a pourtant pas choisi de retenir l’hypothèse idéaliste du philosophe allemand. Ou tout du moins, pas consciemment pas plus que plus tard, elle n'optera pour celle de Hegel).

Parce qu'elle doit se construire à son rythme et que le choix autoritaire d'évolution lui est nocif, comme les dictatures du XXeme siècle l'ont démontré, elle laisse courir la plainte nostalgique et réactionnaire selon laquelle le monde va de mal en pis, bien après les Lumières, après Hegel, après la philosophie d'Auguste Comte, après celle de Karl Marx et de Friedrich Nietzsche...

La belle orchidée du fatalisme s’épanouit toujours sous le fertilisant du matérialiste (surconsommation, gaspillage, marchandisation de l'être humain, explosion narcissique) conduites absurdes qui rétrécissent bien évidemment la route de l'optimisme.

Philosophe, intellectuels, journalistes

Que l'ouvrier écrasé de travail en oublie la question du devenir humain, peut se comprendre... Que l'individu interdit d'éducation, soit obligé d'ignorer les interrogations métaphysiques, soit... mais cela ne devrait pas être le cas du philosophe ou de l'artiste. Cela ne devrait pas concerner l'intellectuel, le journaliste, l'homme politique le spirituel ou le scientifique.

Ces corporations se disant libres dans le monde libre, ont les moyens de s'opposer à l'insonorisation du monde par l'ultralibéralisme actuel. Elles devraient (puisqu'elles se disent intelligentes et critiques), représenter une alternative à ce matérialisme forcené. Bien sûr, l'abus, le pessimisme et le désespoir finissent tôt ou tard par engendrer des réactions favorables au changement, mais c'est aux têtes penseuses de l'humanité de repérer l'absurdité du système actuel et de s'opposer à toute superficialisation subie par l'homme constructeur.

Des penseurs

Chacune de ces corporations, me semble-t-il, devrait être au contact de la téléologie (étude de l'évolution). Chaque créatif devrait s'interroger sur le devenir humain puisqu'il est au contact de l'histoire. Ce n'est pas le cas. Depuis la fin du communisme, la nouvelle toute-puissance du marché contraint l'homme à un immédiat de consommation.

Les créatifs, dépendant pour beaucoup du marché, ont dû acquiescer à ce nouvel ordre psychique. Ce n'est pas la seule raison qui empêche la pensée de se projeter en avant. La neutralisation de l'esprit critique par les nouveaux dominants, la montée en flèche de l'individualisme et de l'égoïsme, la chute des valeurs morales et religieuses, ont également participé à ce rétrécissement mental.

Tout a sa raison même si la raison l'ignore

Évidemment, lorsqu'on creuse un peu, cette logique d'évolution saute à la conscience. Pour entreprendre la mondialisation, l'humanité avait besoin de ce système forcené. Pour poser les premières pierres du système universel l'homme devait passer par cette vaste étape ou s'épanouissent l'injustice et le narcissisme. Seulement, en lâchant les fils de la philosophie de l'histoire, la pensée oubli de se poser la question de l'évolution. Pourtant, entre la tyrannie de la Grèce archaïque et la démocratie actuelle il y a évolution. Entre la philosophie présocratique et la philosophie d'Edmund Husserl ... entre la science sous Pythagore et la science contemporaine, une évolution semble incontestable.

Le profond désir de bien agir

Et surtout, cette évolution positive serait entièrement décelable dans les conduites humaine. Fondamentalement, l'homme veut bien agir. Il veut que ses enfants soit mieux que lui, il travaille à l'amélioration de son quartier, sa ville, son département son pays où l'humanité. En s'engageant dans l'associatif, l'artistique, l'écologique, le philosophique, le politique ou le scientifique, l'individu a l'intention d'améliorer le monde. Il a forcément la prétention d'apporter des innovations positives à la discipline choisie. Il est donc naturellement enclin à croire en un progrès positif de l'humanité.

Même s'il respecte l'art du quattrocento, l'artiste contemporain, ne peut l'imaginer supérieure à l'art actuel. S'il revenait aux techniques et aux concepts de Michel-Ange sans leur apporter de la nouveauté, il sortirait immédiatement de l'histoire de l'art. Son travail perdrait toute pertinence artistique (même s'il en conservait une, au niveau de la technique et de la reproduction).

Les traditionalistes sont pessimistes pour l'avenir et optimistes pour le passé L Mumford.

Des religions monothéistes

Quand au croyant, il lui est également difficile de mettre en doute le principe d'évolution positive : S'il adhère à la vision monothéiste (judaïsme, christianisme, islam) il a forcément foi en une progression linéaire et positive vers un état de perfection (l'apocalypse). Vers un État concrétisé par le règne d'un Dieu imposant un monde de justice et de sainteté. Un monde dans lequel l'amour absolu (attribut suprême de dieu) anime l'ensemble des esprits humains (puisque Dieu, autrement dit : l'amour absolu, règne sur terre).

Quand l'amour absolu occupe tout l'esprit, c'est la béatitude. Une béatitude qui induit l'immortalité (psychique et n'ont pas physique). L'extase anéantit en effet tout simplement la peur dans laquelle la mort prend véritablement corps.

Des spiritualités asiatiques

Pour les spiritualités asiatiques, la vision du monde est cyclique mais aboutit finalement aux mêmes conclusions. Elle inclue plusieurs phases (naissance, construction, âge d'or, destruction, naissance etc.). L'age d'or peut être compris comme l'age de la perfection. L'hindouisme et le bouddhisme, comme certaines philosophies grecques, place la perfection au commencement du cycle, et c'est l'étape valorisée.

Une fois quitté cet état de perfection, tout le travail consiste à y retourner. Cette forme cyclique replace donc naturellement une nouvelle perfection devant son horizon (et dans ce sens, cet horizon fait suite à une phase de destruction comme dans les religions monothéistes).

judaïsme, christianisme, hindouisme

La téléologie sous l'angle du spirituel.

representation médievale du juif errantLa fin des temps, l'apocalypse

Que l'humanité soit vouée à atteindre sa perfection, les différents monothéismes l'ont déjà exprimé. Ils l'ont prononcé sous forme de métaphore comme celle de « la fin des temps » (fin du temps ne signifiant pas fin du monde mais fin de la notion de temps dans l'esprit).

Si le règne de Dieu, autrement dit de l'amour, s'impose sur terre, tous les êtres humains seront dans un état d'amour absolu, synonyme d'extase, de béatitude, l'état extatique sera alors prédominant. Et grâce aux expériences mystiques, nous savons que l'extase est un état de pur immédiat. Un état abolissant naturellement la notion de temps (l'individu étant fixé dans le présent). Dans l'esprit béat, s’éteignent donc les notions de passé et de futur (notions empêchant l'homme constructeur, d'accéder pleinement au présent absolu, au pur immédiat de la béatitude).

Le judaïsme

Précieuse aux regards de l'éternel, est la mort de ses hasîdîm (ps 116)

Une des toutes premières religions à avoir exprimé l'idée d'une finalité universelle et positive, est le judaïsme.

Pour la mère des monothéismes, la fin de l'histoire correspond à la réalisation terrestre d'une cité juste : le monde arrivera à un royaume élargi aux dimensions de la création, une terre nouvelle, soumise à la souveraineté exclusive et sans limite, de dieu. (Dieu étant entendu comme une somme d'amour absolu, il s'agit donc d'une terre soumise à la souveraineté exclusive et sans limite de l'amour).

Suppression de la violence politique et de l'injustice sociale, fin du joug des nations, donc la réalisation de la paix universelle - dont parlera plus tard le philosophe Emmanuel Kant.

Pour rabbi Hiya, l'époque messianique ouvre à une vie contemplative de béatitude et de la connaissance de dieu. Pour Shmouel ; don, partage et offrande constitue l'essence même de cette vie spirituelle nouvelle.

Le rabbin philosophe Maimonide souligne la nécessité de construire cet espace divin. D'agir, de travailler ce monde au lieu de partir individuellement à la rencontre de Dieu en s'engageant dans l'ascétisme et la contemplation ; la venue du messie ne doit pas être la condition de nos actions en disant ; il est proche où il est éloigné, obéir au commandement donc agir conformément à la morale universelle ne dépend pas de la venue du Messie. Après avoir fait ce que nous avons affaire, si Dieu nous accorde à nous, à nos enfants ou à nos petits-enfants, de voir le Messie cela sera encore mieux sinon nous ne perdrons rien (puisque en agissant de la sorte nous aurons construit le temps messianique où le loup demeurera avec l'agneau, le léopard se couchera avec la chèvre).

La rédemption n'est que la propagation de la connaissance de dieu parmi les humains. Lorsque l'ensemble humain aura pris conscience qu'il travaille finalement à une chose plus élevée et plus vaste (conduire l'humanité a sa perfection matérielle et spirituelle), il rentrera dans l'ère de la rédemption. C'est par la compréhension rationnelle de notre sens (sens qui doit donc être prouvé rationnellement) que pourra cesser l'inimitié, les discordes, la tyrannie et le mal, les hommes posséderont alors la juste connaissance de leur but.

Et Maimonide conclut par : ils ne feront plus aucun mal, aucun ravage, sur toute ma montagne sainte car la Terre sera remplie de la connaissance de dieu comme les eaux couvrent le fond des mers. De plus, il rejette catégoriquement l'idée d'un bouleversement des lois du déterminisme naturel inscrit dans la création. La compréhension de dieu peut se faire a l'aide de la logique et du principe de l'évolution.

Maimonide ne reconnaît pas dans la rédemption messianique une valeur supérieure, mais simplement une valeur instrumentale et fonctionnelle celle de mettre en place les moyens d'atteindre la connaissance du divin qui constitue à elle seule la finalité et la valeur absolue. Autrement dit le Messie ne devrait pas être vénéré comme un être supérieur. Il serait une sorte "de moyen" destinée à éclairer la connaissance de dieu. Il n'y aurait pas à vénérer le moyen, c'est le créateur du moyen qui doit l'être. Et ce n'est pas la venue du messie qui doit être espéré mais la finalité de l'humanité c'est-à-dire la connaissance universelle de dieu.

Ne pas déifier le messie où le prophète nous permet alors de saisir l'apport d'une des religion suivante, l'islam, faisant bien la part entre dieu et Mahomet qui n'est que son prophète. Il serait donc nécessaire de ramener le principe du messie ou du prophète, au rang de "l'intuitif". Le prophète ne serait autre qu'un humain hyper intuitif, un réformateur, un révolutionnaire.

Jésus, bouddha, Mahomet, Luther ... seraient des réformateurs qui apparaissent lorsqu'une religion ou une croyance semble menacée de sclérose.

Auparavant le messie établira une ère de paix ou l'on exigera des nations non pas une conversion au judaïsme mais qu'elles se conforment à ses lois (tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu ne convoiteras pas le bien de ton prochain) ce qui signifie simplement que les lois humaines seront réellement mise en pratique.

En ce temps-là, il n'y aura ni famine ni discorde ni guerre ni jalousie car la terre sera procédé d'abondance le monde entier n'aura d'autres soucis que la connaissance de dieu.

Pour le Maharal de Prague, l'unité du monde émerge peu à peu et non en une seule fois. L'unité du monde objet de rédemption est considérée comme la finalité de l'histoire. Jusqu'à l'avènement du messie, le monde ne peut atteindre sa véritable unité car cela rentrerait en contradiction avec la loi fondamentale des choses à savoir, le développement graduel de chaque chose vers sa perfection et l'unité réalisée. Pour lui, la rédemption (ou la perfection) ne résulte pas de l'intervention miraculeuse d'une puissance supérieure, elle s'explique par un processus immanent à la nature des choses, processus conduisant inéluctablement vers la réalisation de la perfection.

La rédemption de Sion ne viendra que grâce à l'action.

La rédemption d'Israël, à laquelle nous aspirons, ne sera pas un soudain miracle. Le tout-puissant, que son nom soit béni, ne va pas descendre soudainement du ciel et ordonner à son peuple de se mettre en marche. Il n'enverra pas non plus, en un clin d’œil, le Messie pour faire entendre le son de la trompette aux éparpillés d'Israël et les rassembler à Jérusalem. La rédemption d'Israël viendra graduellement et la lumière de la délivrance brillera progressivement. Le rabbin ZWi Hirsch Kalischer 1795 1874

Le christianisme

Nous retrouvons cette idée téléologique dans le christianisme

dali, l'ascention du christécoutons les prophéties d'Isaïe à ce propos : Le jour où le monde ne sera plus gouverné selon le ministère de « l'arbre de la connaissance » du bien et du mal par lequel la division et la coupure ont été introduit dans le monde, mais selon le ministère de « l'arbre de vie» qui porte comme projet l'unité du monde. La fin de la conflictualité, du bien et du mal, du pur et de l'impur. Le royaume de Dieu sur Terre, une ère de paix universelle, de sécurité et de justice, de prospérité et d'harmonie. Puis apparaîtra le « monde qui vient » caractérisé par la résurrection, le jugement dernier et le règne de Dieu, et ce monde-là, « aucun Å“il ne la vue » (Isaïe 34-3)

J'entendis, venant du trône, une voix forte qui disait : Voici que je vais créer des cieux nouveaux et une terre nouvelle ainsi le passé ne sera plus rappelé ; il ne remontera plus jusqu'au secret du cœur une fois les lois humaines devenues notre seule nature, notre passé animal (donc nos tendances anti-humaines) auront disparues de notre esprit, au contraire, c'est un enthousiasme et une exaltation perpétuelle que je vais créer (c'est bien la sensation qui émane lorsque nous sommes dans un état de bonheur absolu et de béatitude). Désormais il n'y aura plus ni deuil, ni cri ni souffrance, car le monde ancien aura disparu ( la mort n'étant qu'une peur émanant de nos instincts, la conscience des humains futurs, en maîtrisant leurs instincts, maîtrisera du coup, la peur de la mort, donc la mort elle même). Puis il dit : ces paroles sont certaines et vraies et il me dit : Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin (le temps qui nous sert encore a construire l'humanité n'est qu'une création des pulsions, des désirs, et des tendances, il n'existe plus dans la béatitude, puisqu'il n'y a ni regrets, ni désirs, ni attente, juste une émanation et un état de conscience immédiat). A celui qui a soif, je donnerai la source d'eau vive gratuitement (apocalypse 21, 1-6.) ensuite isaïe détaille la cité sainte : il (un ange) me transporta en esprit sur une grande et haute montagne et il me montra la cité sainte, qui descendait du ciel, d'auprès de dieu, elle brillait de la gloire même de dieu, son éclat rappelait une pierre précieuse comme une pierre d'un jaspe cristallin (Apocalypse, 21, 10-11) la cité n'a pas besoin de soleil ni de lune car c'est la gloire de dieu (l'amour) qui l'éclaire, son flambeau, c'est l'agneau. Les nations marcheront à sa lumière, les rois de la terre y apporteront leur gloire (le glorieux ne sera plus le pouvoir, la vanité, la richesse, mais l'amour) ses portes ne se fermeront pas au long des jours car en ce lieu il n'y aura plus de nuit (21, 23-24) alors le loup habitera avec l'agneau, le léopard se couchera près du chevreau (le dominé n'aura plus rien à craindre du dominant). Le veau et le lionceau seront nourrit ensemble, un petit garçon les conduira (l'état de béatitude est un état d'insouciance, donc d'enfance). La vache et l'ourse auront même pâture (l'alimentation sera végétale et minérale) leur petits même gîte. Le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage. Le nourrisson s'amusera sur le nid du cobra. Sur le trou de la vipère le jeune enfant étendra la main (ce qui signifie : les tendances en disparaissant feront disparaître tous les principes facteur d'antagonisme et de violence (domination, élitiste, distinction entre individus) il n'y aura plus rien à craindre d'autrui, plus d'abus des uns sur les autres, donc ce qui est aujourd'hui le fort et le faible pourrons dormir ensemble, le seigneur essuiera les larmes sur tous les visages et par toute la terre.

Le bouddhisme

Le bouddhisme par déclinaisons induit lui aussi cette même finalité téléologique

En effet, le bouddhisme à progressivement évoluer vers la notion d'un salut à la fois individuel et collectif.

L'idéal n'est plus celui de l'Arhant qui parvient seul au nirvana, mais celui du Bodhisattva qui, parvenu au stade ultime de l'éveil, décide de revenir sur terre pour aider tous les autres vivants à se libérer du cycle infernal des renaissance.,

L'islam

Idem pour l'islam

Pour l'Islam soufis, il s'agit de l'expérience vécue dans la Haqîqa, l'union des contraires, domaine de l'union dilution de l'humain dans le divin (à développer).

Le jaïnisme

Pour le jaïnisme

Le Jina (N.) prônait le détachement de tous les plaisirs du corps par une ascèse rigoureuse. Le but est d'atteindre à la mort, à l'état transcendant et béatifique (à développer).

L'hindouisme

Pour l'hindouisme


État de Moksha : union au divin, dilution dans l'absolu, accès à la connaissance suprême.
Le yoga aide à atteindre l'état de Moksha, rattaché au principe de l'univers. (à développer)

Le taoïsme

Pour le taoïsme

Le tao : jue (l'éveil) : jie ou tuo (le salut) : division de l'être avec le cosmos. En union mystique avec le Dao ou l'origine des choses (à développer).

2001

philosophie et téléologie

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Rumî, Djalal al-dîn Rûmi, 1207 1273 poete, philosophe persan


Ta tâche n'est pas de chercher l'amour, mais simplement de chercher et trouver tous les obstacles que tu as construits contre l'amour.   Djalal al-dîn Rûmi