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Croyance et nihilisme

Au cœur est la question

calimeroLa vie spontanée et la vie interrogative

"La démocratie est avant tout inventive de questionnement. Elle pose en tout cas comme problème global celui du questionnement." Épicure

L'indifférence avec laquelle la plupart de nos contemporains contemplent la CRÉATION, a de quoi interroger. Pourtant, il suffit d'interroger l'immensité de l'univers pour se confronter aux grandes questions métaphysiques. Il suffit de se pencher sur l'origine et la réalité de la matière pour saisir la puissance des énigmes de ce monde. Devant ces grandes interrogations le nihilisme aurait de quoi se rétracter. Il se révèle alors être un simple défaut de réflexion, et croire, au contraire, devient une évidence.

Il y a, me semble-t-il, deux grandes façons d'aborder l'existence. Ou bien on s'interroge sur son étrangeté en accueillant les questions qui en dépendent, ou bien on vit sans trop s'en poser.

  • Les premiers essaient de comprendre d’où nous venons, qui nous sommes et ou nous allons.
  • les seconds repoussent ces interrogations et se contentent de vivre et profiter de leur existence.

Aucune des deux options n'est supérieure à l'autre. Les deux sont nécessaires pour construire ce monde.

  • Essayer de résoudre les questions existentielles permet de faire évoluer la conscience humaine. Mais c'est bien souvent au détriment des réalités ordinaires. Et parfois, au détriment du bonheur et de la simplicité de vie.
  • Ignorer les questions métaphysiques permet de concentrer son existence sur les choses concrètes de la vie. Elle permet une bonne adaptation au monde. Et donc, une bonne efficacité dans la construction de l'humanité. Mais cette position psychique à également ses défauts. En perdant de vue le divin et ses valeurs, elle rend dangereuse l'évolution humaine.

Nihil déo, le point de vue nihiliste affirme : « dieu n'existe pas », « l'humanité, n'a pas de sens ». Mais cette façon de penser n'est possible qu'en occultant les questions existentielles. Quand on s'interroge sérieusement sur le monde, on se heurte fatalement à la présence d'un principe créateur. Quand on se projette avant la création le concept de Dieu ou de son équivalent, apparaît.

L'absurde, le nihilisme et l'humanité. L'homme a une conscience, elle fait le phénomène humain

Chez les primates naturels, la plupart des actions sont gérées par l'instinct. Vivre sans but supérieur ni soucis du sens, n'est pas pour eux, un problème. Cela ne perturbe en rien leur vie ni celle du groupe. Ce n'est plus le cas de l'humanité consciente. Les conduites humaines ne sont plus uniquement encadrées par les lois de la nature. Elles obéissent à des valeurs et ce sont celles de la culture. L'idée de Dieu et les notions* qu'elle véhicule, est fondamentale pour notre santé psychique. Cette présence permet d'éviter un grand nombre de conduites absurdes.

* accorder du sens à la vie par exemple

Le bon sens populaire se goure rarement. A choisir entre : "la vie a un sens" et "la vie n'a pas de sens", l'humanité préfère la première option. On peut y voir une preuve de notre besoin de nous améliorer et de tendre vers un but supérieur. Un besoin de comprendre, inverse de la fatalité. Tous les mécanismes de l'humanité nous poussent dans ce sens.

Jusqu'à ce que la science parvienne à nous offrir la certitude qu'il y a, ou qu'il n'y a pas de présence divine à l'origine de la création, l'esprit angoissé et curieux de l'homme, s'acharnera à résoudre ce puissant foyer d'inquiétude.

An 2001



philosophie et divin



Baruch Spinoza, philosophe hollandais de l'Ethique

En dehors de Dieu, nulle autre substance ne peut être ni être conçue. Spinoza