France English Português Contactez nous

facebook petite icone bleue
twitter petite icone
flux rss, icone
mecaniqueuniverselle.net : aller à la page d'accueil
  • conscience
    de l'étranger

L'homme, moyen où fin

L'évolution humaine

Kant avec ses amis, retoucher par <Jean marc tonizzoDe la forme au fond

"Agis de telle sorte que tu traites l'humanité, aussi bien en toi qu'en autrui, toujours comme une fin et jamais simplement comme un moyen".
"Or je dis: l'homme, et en général tout être raisonnable, existe comme fin en soi, et non pas simplement comme moyen dont telle ou telle volonté puisse user à son gré, dans toutes ses actions, aussi bien dans celle qui le concernent lui même que dans celles qui concernent d'autres êtres raisonnables, il doit toujours être considéré en même temps comme fin" (Fondement, p104). (C. F. : Impératif pratique) . Kant

Pour l'évolution, l'homme est un moyen. Pour l'homme il doit être une fin.

Dans la première partie de notre réflexion, nous avons établi un lien entre l'individu et le principe créateur (dieu) distinguant ainsi, le fond de l'être humain d'avec sa forme. A présent, demandons-nous sur quel étage du cerveau se construit notre vision morale d'autrui. Autrement dit, à quel niveau de l'esprit s'élabore le respect de l'autre, l'amour du prochain.

Du cerveau reptilien jusqu'au cortex

L'évolution de l'humanité, conduit le regard humain, de l'extérieur vers l'intériorité d'autrui. Pour comprendre ce chemin, Distinguons symboliquement, deux grands ères dans la formation de notre cerveau. Le cerveau reptilien (à l'origine) et le cortex ou cerveau récent (il s'agit d'un outil conceptuel et non pas d'une vérité scientifique).
Au cerveau reptilien correspondrait l'instinct, la pulsion, la conscience primitive... Au cortex la conscience morale.

Selon notre philosophie, en nous martelant d'amour, de morale, de connaissance et d'éducation, la société développe notre cortex, endroit ou se construit la capacité à considérer autrui comme une fin, l'aptitude à respecter nos congénères. Quand cette zone est insuffisamment bâtie, moralement parlant (par le groupe, la famille et la société), la conscience primitive s'avère alors toute puissante.

Les instincts et les pulsions s'épanouissent dans cette conscience reptilienne. Celle-ci est naturellement portés à instrumentaliser tout ce qu'elle touche et à percevoir autrui comme une proie ou un objet. L'homme doit donc dépasser ses instincts et ses pulsions, pour considérer l'autre dans sa plénitude. Il doit se hisser au niveau de la conscience morale pour percevoir la véritable dimension spirituelle d'autrui (spirituelle au sens kantien du terme). Au sein de la diversité primate, seule l'espèce humaine semble en mesure d'accéder à cette conscience spirituelle (je dis bien "semble"). Une conscience supérieure issue de l'éducation et qui évolue conjointement au développement de l'être humain.

Narcissisme : Réducteur de tête

La conscience d'autrui

dali narcissismeUne construction de l'esprit

Narcissisme : admiration de soi-même, attention exclusive portée à soi. Psychanalyse : fixation affective à soi-même.

De l'individu.

La conscience d'autrui se construit dans l'esprit, dés le plus jeune âge. Elle prend naissance dans un narcissisme à peu près total (celui du nourrisson), se développe peu à peu au sein du groupe social (par l'éducation, la familles, les médias etc) et trouve son épanouissement à l'âge de la sagesse. Elle fleurit alors (si la sagesse est acquise), en bienveillance ordinaire envers autrui comme on la perçoit chez la plupart des individus. C'est tout au moins le chemin le plus logique, qu'enseigne en silence et par l'exemple, la vie.

De l'humanité.

Comme celle de l'individu, la conscience morale moyenne de l'humanité, est, elle aussi, en évolution. Elle dépend du niveau de connaissance acquis par l'humanité. Elle était par exemple, différente avant la révolution Française et après. La conscience d'autrui, à l'époque du trafic d'esclaves, n'a plus rien à voir avec la conscience d'autrui aujourd'hui.

Des valeurs du moment.

Elle dépend également des conditions géopolitiques présentes (par exemple, la conscience morale du monde actuel, semble inférieure à celle des années « touche pas à mon pote »). Elle dépend enfin du système dominant et des valeurs qu'il diffuse. La conscience de « l'étranger », n'est pas la même pendant la colonisation, après la décolonisation et à l'époque actuelle.

Une évolution globale

En tous cas, malgré les reculs partiels et ponctuels de l'humanité, la conscience humaine évolue de façon progressive. Même si d'un côté, sous l'empire du marché, l'homme a tendance à instrumentaliser tout ce qui bouge, la progression fulgurante du tourisme, d'Internet, de la télévision, est un facteur essentiel du développement de l'empathie et du respect d'autrui.

an 2001

éducation

12345678910


victor schoelcher, contre l'esclavage

Le gouvernement provisoire, considérant que l'esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; qu'en détruisant le libre arbitre de l'homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; qu'il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Égalité, Fraternité (...) décrète que l'esclavage sera entièrement aboli dans toutes les colonies et possessions françaises."

décret d'abolition, De Victor Schœlcher, publié le 27 avril 1848.