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    science (suite)

La science et la conscience

défaillance de l'esprit critique

Le monde tel qu'il est

Il manque sans doute encore quelques paliers à la conscience, pour nous permettre d'évoluer avec bienveillance et sans erreur. Mais l'humanité ne peut être plus en avance que ce qu'elle est. Tout est parfait au présent dans le meilleur des monde, tout en étant perfectible et nos esprits critiques sont justement là pour agir sur cette perfectibilité.

Inconscience journalistique

Aujourd'hui, seuls les médias auraient les moyens d'insuffler suffisamment de conscience et d'éthique à la société. Ils permettraient alors aux corporations à vocation (l'éducation, la santé, la politique, la justice, l'art etc.), de garder leurs valeurs sans prendre celles du marché.

Seulement, la plupart des mass-médias appartiennent à présent au marché et leurs patrons se sont choisit des directeurs dociles et favorables à leurs choix d'évolution. Sous cette nouvelle règle du jeu, une nouvelle direction à été prise. L'insouciance, l'élitisme et le culte des célébrités, sont devenus l'essentiel. Du coup, l'intérêt que portaient auparavant les journalistes au sort des gens ordinaires, des pauvres et des opprimés, s'est retrouvé marginalisé. Depuis cette nouvelle prise en main, le rapport des médias à l'éthique et à l'esprit critique, s'est, particulièrement réduit (et plus les médias s'éloignaient de leur déontologie, plus ils leur étaient difficile d'accepter les critiques, jusqu'à ne plus pouvoir les accepter du tout).

Divers eugénismes

À chaque période de l'évolution humaine, des groupes dominants ont imposé leur valeur. Tour à tour, ce furent les guerriers, les chamanes, les prêtres, les nobles et les bourgeois. Aujourd'hui, ce sont les industriels, les financiers, et les grands marchands. Pour chaque période, les valeurs du moment ont entraîné des choses positives et des choses négatives. C'est encore le cas aujourd'hui avec les valeurs du marché. Les choses positives seraient trop longues à énumérer. C'est pourquoi je me contente ici de mettre le doigt sur certaines choses "négatives" (sachant que le négatif pour l'humanité finit toujours par engendrer du positif).

Au rayon de ces choses négatives, nous pouvons trouver l'influence de cet ultra libéralisme sur le monde médical. L'éthique et la déontologie, passant après la compétition internationale, les médias négligent les vrais héros de la médecine pour promouvoir au contraire sa partie mercantile (chirurgie esthétique vénale par exemple) et leur manque de critique des dérives du médical, laisse perdurer et peut-être grossir, de nouvelles formes d'eugénisme (n esprit critique qui doit être accompagner d'une mise en lumière des belles actions qu'accompli chaque jour par le milieu médical).

  • Il y a en effet, eugénisme lorsque l'OMS ne s'attaque pas clairement à l'émergence d'une des plus violente régression de notre espèce. Je veux parler de l'achat par les riches des organes des pauvres contraints par l'indigence et réalisé par des chirurgiens voyous.
  • Il y a eugénisme lorsque les puissants, ayant acquis les moyens d'offrir le minimum vital à chaque être humain, permet à un petit groupe de dominants de thésauriser l'ensemble des privilèges. Ces décideurs condamnent ainsi la partie vulnérable de l'humanité à des repas d'ordures, ou à l'élimination pure et simple. Et c'est ainsi que des millions d'êtres humains meurent chaque années des conséquences d'une malnutrition que le simple partage parviendraient à faire disparaître (tout comme le manque d'éducation).
  • Il y a eugénisme inconscient lorsque le milieu médical propose d'interrompre la naissance de certains humains dit handicapés (laissant sous-entendre qu'ils sont une aberration de la vie), sans même prendre la précaution de se demander pourquoi ils sont au monde. Sans même s'interroger sur le sens de la normalité ni de l'apport de chacun à l'humanité. Ce n'est pas l'avortement, ni le choix souverain des parents qui est à remettre en cause. Dans un monde aussi dur et sous des regards aussi sots, on peut les comprendre. C'est l'incapacité du libéralisme à protéger correctement ses êtres fragiles qui est à critiquer.
  • Il y a eugénisme inconscient lorsque le monde médical et les médias critique trop mollement les ravages physiques et psychiques auxquels le libéralisme sauvage soumet les populations les plus pauvres (stress, surmenage, mauvaise alimentation, mise en danger permanente, ghettoïsation, carence éducative, maintient en seuil de survie...).
  • Il y a enfin glissement vers l'eugénisme, lorsque le scientifique s'associe au marché pour manipuler le psychisme humain à des fins mercantiles. Surtout lorsque l'on sait que c'est avant tout au détriment de la santé des plus influençables, des plus manipulables, des plus naïfs d'entre nous. Stimuler des réflexes inconscients chez le consommateur s'apparente à un viol psychique et l'avenir interdira ces pratiques, comme nous interdisons aujourd'hui le viol physique.

2001

génétique

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thomas hobbes

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