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  • l'humanité
    la démocratie (suite)

Le politique et la démocratie

De la nature humaine

Jean Marc Tonizzo peinture tu es l'âme soeur de toute chose, en dehors et au dedans de toiHomo politicus

La démagogie est à la démocratie ce que la prostitution est à l'amour. Georges Elgozy

Depuis les débuts de l'humanité, symboliquement, notre espèce s'organise autour de 2 grandes forces. D'un côté le peuple, de l'autre les dominants. Evidemment, cette conception symbolique est à prendre avec le plus de recul et de bienveillance possible. Les relations inter groupes et le principe des dominances sont plus complexes que cela. D'autres part, ces deux entités, même si elle l'ignore bien souvent ou qu'elles n'en mesurent pas tout a fait leur absolue interdependance, sont essentielles et positives pour l'évolution de l'humanité. Elles méritent donc toute notre empathie et notre compréhension, par delà les critiques que nous pouvons et allons leur faire.

Évolution de la horde à la démocratie

Au cours des temps, le groupe dirigeant a évolué. Chef de horde, guerrier, roi, aristocrate, chef religieux, empereur, ont tour à tour exercé leur autorité autour de divers organisations (tribales, aristocratiques, impériales, etc.)

Aujourd'hui nous sommes en démocratie. Sous ce régime, le peuple est souverain. Il est censé élire le meilleur chef d'état et la meilleure politique pour les citoyens. En théorie c'est cela mais la pratique laisse parfois à désirer. Depuis quelques temps, le marché à pris les rênes du pouvoir. Il domine le politique et par voie de conséquences, les citoyens. Sous sa toute puissance, les démocraties ne sont pas très démocratiques ou le sont faiblement.

Même si l'organisation humaine a fait de stupéfiants progrès (passant de la tribu à la société des nations), le monde démocrate n'a pas encore atteint sa perfection. Les esprits sont encore basées sur certains archaïsmes. Rares sont les hommes politiques capables de maîtriser leur complexe de supériorité. Difficile pour eux d'abandonner leur désir de toute-puissance pour servir convenablement le peuple dont ils ont la charge.

La souveraineté du peuple

La plupart des dirigeants sont incapables de comprendre pourquoi le peuple est supérieur à eux-mêmes. Ce fondement est pourtant un préalable au bon accomplissement démocratique.

L'égocentrisme, l'orgueil, le narcissisme, maintiennent bien souvent les leaders en deçà de leur conscience supérieure. Ces pulsions les arriment à leurs zones primaires du cerveau. Des zones dans lesquelles règnent les plaisirs du complot, la manigance, l'égoïsme, la vénalité, l'élitisme, la bourgeoisie, la rhétorique où la corruption. De plus, les politiques sont bien souvent monopolisés par l'omniprésence des élites du moment (militaires, marchands, religieux, penseurs, médias, amis, clients etc.) qui les éloignent du peuple en les sur-sollicitant.

Harcelés par ces élites, comment pourrait-ils voir clairement leurs citoyens, se dévouer entièrement à lui ? Comment simplement conserver les valeurs qui les ont fait entrer en politique ? Comment rester conscient du sens réel, de leur mission et de la destinée supérieure de la démocratie ?

L'influence du marché

Narcisse au pouvoir

il divo, alias Giulio AndreottiLa mode est au narcissisme

Le temps des idéalistes, des purs, des compatissants, des vrais démocrates, n'est pas encore arrivé. Les « bêtes politiques », les « tueurs », ont encore le dessus sur les idéalistes.

L'organisation humaine exige encore d'eux, certaines « qualités naturelles ». Des qualités facilitant le combat, l'art de corrompre, de manipuler, le sens de la prédation ou de l'esprit de clan* . Ces qualités ont un sens dans le monde tel qu'il est encore aujourd'hui mais elles empêchent les vrais principes démocratiques, d'émerger.

* et malheur aux politiques qui utilisent ces méthodes sans qu'elles leurs appartiennent d'instinct.

Pour schématiser, nous pourrions dire des leaders actuels, qu'il leur faut une bonne dose de perversion narcissique, pour maîtriser le groupe des psychopathes (mafieux, radicaux, dictateurs potentiels, leaders d'extrême). Seulement, si ces nouveaux pouvoirs narcissiques protègent le monde des mafieux et des Hitler ou Mussolini potentiels en les dominant, ce narcissisme politique à également ses travers.

Ce narcissisme freine l'établissement d'une véritablement démocratie. Il induit une surestimation de soi (s'attribuer des qualités sans les détenir) et un mépris envers les subalternes. Le dominant narcissique va donc naturellement sous estimer le peuple au lieu de le considérer comme « souverain » (voila pourquoi un ministre, appelle le peuple : la « France d'en bas »). Ce mécanisme impose des manipulateurs à la tête de chaque formation politique (gauche droite confondu). Il pervertit le politique éthique, en fait un pion au service d'un ensemble « pervers narcissique ». Si le leader naturel conserve son éthique, la perversion narcissique s'arrange pour démolir son image à son profit.

Cet état de fait conduit mécaniquement le peuple à désespérer de voir sa condition s'améliorer. Écœurés d'être ainsi oublié ou maltraité, il fini bien souvent par vouloir rappeler les idéologies les plus réactionnaires. (Parfois, des hommes politiques non-narcissiques, s'appuient sur une force narcissique pour accéder au pouvoir et parviennent ensuite à se dégager de son emprise pour appliquer une politique véritablement favorable au peuple).

Le narcissisme pour unifier

Un monde encore dangereux

céramique Vallauris, oeuvre de Jean Marc TonizzoL'esprit totalitaire

Le degré d'agressivité est encore très haut dans l'humanité. Nos sociétés sont toujours prêtent à revivre de violents retours en arrière. Le XXeme siècle nous la suffisamment prouvé.

Depuis la fin du communisme, certaines attitudes révoltantes des dominants libéraux & soi-disant démocratiques, nous empêche de nous considérer dans une saine démocratie.

La seule présence d'idéologies totalitaires prêtes à resurgir, indique d'ailleurs notre réelle position sur l'échelle démocratique. Ces idéologies extrémistes s'éteindront d'elles-même lorsque nos démocraties seront justes et égalitaires. Lorsqu'elles auront dépasser la perversion et la corruption.

La forte consistance des extrêmes n'est sans doute pas un signe de bonne santé démocratique, comme certains le suggèrent. C'est au contraire un symptôme de recul. Les démocraties, en devenant élitistes et en s'éloignant des valeurs d'égalité et de justice, font grossir les mouvements extrémistes.

On pourrait d'ailleurs utiliser la montée ou la baisse des extrêmes comme baromètre d'évolution. Dans les périodes où les leaders abusent des pouvoirs et négligent le peuple, l'extrémisme se développe. Lorsqu'au contraire, les dirigeants sont justes et égalitaristes, les extrêmes se dégonflent.

L'apparence démocratique

De la démocratie participative

La tour de Babel, peinture de la renaissanceLe peuple encore ignoré

Certes dans la plupart des grandes démocraties, les élus respectent les droits des citoyens et acceptent le résultat des élections. Mais le vote est bien souvent le seul pouvoir décisionnel accordé par les dominants au peuple.

Aujourd'hui, l'histoire à clairement choisi le libéralisme pour évoluer. Cette idéologie a gagné son combat face à un communisme trop sclérosé pour l'emporter. Mais nous sommes loin du libéralisme qu'avait imaginé les philosophes et les idéologues. Nous sommes loin d'un libéralisme respectueux des acquis sociaux et des lois du commerce international. Loin des philosophies libérales protectrices des faibles, respectueuses des hommes, du monde et des autres cultures.

Au contraire, depuis les années 80, ces nouveaux dominants ultra-libéraux, se révèlent bien souvent inhumains. Ils sont agressifs ou méprisants envers les populations vulnérables. Décomplexés, ils n'hésitent pas à s'attaquer aux grandes valeurs humaines et aux acquis du peuple. Les démocraties à l'ère du néolibéralisme, obéissent aux pulsions égoïstes et féroces de quelques dominants. Des dominants condamnés par leur nature, à abuser des faibles, sans tenir compte du bien du peuple souverain.

2001


égalité

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Abraham Lincoln, né en 1809 dans le Kentucky est assassiné le 15 avril 1865 à Washington, D.C. Homme d'État américain, seizième président des États-Unis




De même que je ne voudrais pas être un esclave, je ne voudrais pas être un maître. Telle est ma conception de la démocratie. Abraham Lincoln