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  • l'humanité
    l'élitisme (suite)

Le haut et le bas en démocratie

L'élitisme abusant

PEINTURE - PÉRICLES PÉRORANT DE PNYX JUSTIFIE LES DÉPENSES POUR L´ACROPOLEun mal pour un bien ?

Selon notre philosophie, l'humanité tend irrépressiblement vers l'universalité et l'égalité et utilise tout le panel du comportement humain pour évoluer vers le bien.

Le marché mondialisé, bien qu'il poursuive des buts égoïstes, travaille également à cette finalité. Ses dérèglements construisent la force capable de détruire ses excès et œuvrent finalement pour le bien. L'élitisme abusant du néolibéralisme, oblige l'homme à se liguer (donc à s'unir) pour se défendre et se protéger de la violence et de la voracité des dominants. Cette pulsion pousse inconsciemment les peuples du monde à s'universaliser (les mouvements alter-mondialistes).

Une façon de conduire au meilleur, par le pire.

L'évolution par le pire est opérante, mais nous sommes en droit de nous demander à présent, si nous n'avons pas déjà les capacités d'avancer vers ce meilleur par le meilleur.

N'avons nous pas déjà les moyens psychiques d'évoluer vers l'universalité de façon paisible, en utilisant un libéralisme symbiotique ? Sommes nous obligés d'y aller à travers cet ultra libéralisme forcené ? La conscience acquise par l'humanité n'a elle pas les moyens d'imaginer de nouvelles lois, de nouvelles règles pour orienter la mondialisation vers le partage, la bienveillance, le sauvetage des déshérités, la fin du gaspillage et de la course aux armements ? Ne pouvons nous pas déjà évoluer à l'aide des valeurs du peuple (comme la démocratie l'exige) ? Sommes nous contraint de choisir les pulsions égoïstes, comme ambiance générale ?

Théoriquement, nous disposons aujourd'hui de toutes les qualités pour évoluer de façon symbiotiques. Mais pratiquement, nous devons constater que ce n'est pas encore le cas. Et c'est par sa pratique que l'humanité donne la véritable mesure de sa capacité présente.

La machine à violence

Paysage haut bas, oeuvre de jean marc tonizzoLe marché actuel prétend tirer l'humanité vers le haut en fournissant au monde ce qu'il lui faut de confort. En réalité, parce qu'il est motivé essentiellement par le profit, il pousse le peuple (via la culture de masse) à singer les aspirations et les tendances des dominants primaires (goût du luxe, du pouvoir, thésaurisation, narcissisme, élitisme, compétition agressive) qu'une partie du rap, par exemple, caricature.

Le peuple victime des valeurs télévisuelles

Seulement, proposer les pulsions de l'élite élitiste comme valeurs à suivre est une aberration technique. Cette promotion contredit en effet les principes démocratiques qui souverainisent les valeurs du peuple et non pas celles des dominants. Elle augmente naturellement le taux d'agressivité dans l'humanité. En effet, offrir les pulsions des dominants comme « valeurs » à suivre, engendre forcément un nombre considérable de prétendants. Des prétendants à la domination, à la thésaurisation et à l'élitisme. Ce mécanisme multiplie donc le nombre de dominants dans l'humanité. Évidemment, plus ce nombre de prétendants progresse, et plus la violence, et le nombre de combats augmentent. D'où ce 30 années d'inflation considérable de l'agressivité dans ce monde soumis aux pulsions de ce néolibéralisme agressif.

Les prisons sont remplies d'êtres humains ayant tout simplement voulu adopter les valeurs du marché. Elles sont remplies de personnes influençables désirant comme leurs modèles, devenir riche sans efforts. Des mimétiques rêvant de faire fortune même si c'est au détriment d'autrui. Des naïfs aspirant aux pouvoirs, au luxe, aux plaisirs coûte que coûte, alors que la démocratie et les valeurs spirituelles (philosophiques, ou religieuses) préconisent au contraire d'adopter les valeurs du peuple souverain (essence plus paisibles).

La définition de la démocratie c'est : la souveraineté du peuple et ce n'est pas un vain mot. Ce que l'élite considère comme la France d'en bas pour paraphraser un homme politique, est en réalité l'humanité du haut.

Ainsi, pour : tirer l'humanité vers le haut, il serait plus opportun de choisir les valeurs profondes du peuple, par essence plus fraternelles comme l'entraide, le partage, la solidarité, la paisibilité. Des valeurs plutôt rares au sein du groupe dominant dont une des missions est de s'y hisser.

page écrite en 2001


égalité-liberté

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François VI, prince de Marcillac1, duc de La Rochefoucauld
 1613 à Paris -  1680 écrivain et moraliste Français

Si nous n'avions point d'orgueil, nous ne nous plaindrions pas de celui des autres. François de La Rochefoucauld