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  • l'humanité
    l'élitisme (suite)

Mépris narcissique et humain sans intérêt.

Narcissisme et médias

affiche anticolonialiste du prti communiste, 100 ans de dominantion francaiseComplexe de supériorité

que c'était un choix difficile, mais...oui, nous pensons que c'était le prix à payer pour nos intérêts. Madeleine Albright.

Le mépris ; sentiment négatif envers un individu ou groupe d'individus perçu comme inférieur ou sans intérêt. Cette attitude qu'exprime certains humains envers d'autres humains, ne date pas d'hier. Elle décline sans doute de nos origines primates et constitue le moteur de tous les esclavages.

Globalement (et grâce aussi à la télévision), le mépris pour les autres culture diminue dans l'humanité. Il régresse mais cela ne l'empêche pas de retrouver ponctuellement de l'énergie. C'est le cas depuis le début des années 80. Le comportement et la sémantique des médias occidentaux a évolué. L'intérêt et la bienveillance que portèrent les 30 glorieuses aux déshérités et aux classes populaires, semblent avoir disparus et la télévision sous l’ère du marché donne à penser qu'il y a des humains dont l'existence n'a pas intérêt.

Pour s'en convaincre, il suffit d'écouter les informations sur les chaînes de grande écoute. Le mépris et l'occidentalo-centrisme y est sous-jacent. Par exemple, les morts occidentales et étrangères y sont traitées différemment.

L'élite médiatisé et le quart monde

Les disparités de traitement entre « élite » et « peuple » par les médias, se sont également accentué. Biens sur, pour élaborer l'humanité, le système des hiérarchies discriminantes est encore nécessaire à nos esprits égocentriques. Mais cette ségrégation doit suivre l'évolution humaine. Autrement dit, elle doit régresser et non pas se dilater.

C'est pourtant bien d'un sentiment d'aggravation dont-il s'agit. En effet, le principe de discrimination semble s'accentuer depuis deux décennies (1980 2000). Les médias occidentaux étant à présent sous le contrôle principal du marché, ils en diffusent les valeurs narcissiques et égoïstes. Et par mimétisme, ce nouvel état d'esprit pousse insidieusement le peuple occidental à un certain égoïsme. Il le conduit à penser que certains êtres humains sont sans intérêt (africains, immigrants, SDF, toxicomanes, prostitués, travailleurs pauvres etc.), qu'ils peuvent être oubliés ou éliminés en toute impunité (Le quotidien des populations soumises aux guerres engendrées par l'occident, n'intéresse visiblement plus les médias imbedded).

L'élite orgueilleuse

Il n'y a pas d'êtres humains moins importants que d'autres dans ce monde. Il n'y a pas de Very Important Person. Pas de VIP d'un côté et de sous-hommes de l'autre, et si c'était le cas, selon les valeurs promues par l'humanité depuis 2500 ans, les véritables VIP ressembleraient plutôt à des Gandhi, Soeur Emmanuelle ou mère Térésa, à ceux qui chaque jour s'engagent au secours des diverses pauvretés. Mais en réalité, pour l'évolution de notre espèce, chacun est à égalité.

Preuve d'égalité fondamentale

L'importance de chaque humain

Photo ancienne refflet du colonialismeLes humains sans intérêt

Il faut de tous pour faire ce monde. Des riches et des pauvres, des ouvriers et des patrons, des durs et des doux, des rationnels et des artistes. L'humanité n'existerait pas sans cette diversité. Cette seule évidence devrait suffire à démonter l'absurdité des mépris engendrés par l'élitisme discriminant.

Imaginons cette petite expérience conceptuelle pour illustrer notre conception.

Depuis la révolution française et la fin de l'aristocratie, l'hérédité ne fournit plus (à elle seule) les humains soi-disant « importants » de la société. Si nous faisions la généalogie des hommes « importants » aujourd'hui, on trouverait vraisemblablement dans leurs arbres généalogiques, des ancêtres jugés sans importances par la noblesse médiévale ou renaissante. De la même façon, certains humains considérés sans intérêt par l'élite discriminante actuelle, seront sans doute, les ancêtres d'humains futurs jugés (si ce jugement existe encore) très importants par nos descendants.

Autrement dit : tout homme est, par nature essentiel pour l'humanité.

Nous sommes donc tous égaux pour l'humanité et c'est aux penseurs et aux médias qu'incombe la responsabilité de l'expliquer au peuple. Et c'est surtout à ces médias de l'expliquer aux élites discriminantes. Il me semble anormal, qu'un intellectuel ou un journaliste d'aujourd'hui soit moins attaché au principe d'égalité qu'un penseur des Lumières (et il est honteux d'entendre des présentateurs de télé prononcer ce type de phrases scandaleuses pour une démocratie : "les chats ne font pas des chiens" ou "Bon sang ne saurait mentir".

Écrit de 2001

l'animalité

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le mepris, godard piccoli, bardot

La plupart des mépris ne valent que des mépris. Montesquieu