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  • l'humanité
    libéralisme (suite)

Les dangers du néo libéralisme

Le peuple escroqué

Richard Avedon portrait de Red Owens,1980Marché, média, politique, maltraitent le peuple

Le laisser-faire et la « concurrence parfaite » constituant deux idéaux incompatibles, le néo-libéralisme se présente comme un retour en force du premier de ces idéaux aux dépens du second. Lagueux néo-libéralisme.

Depuis qu'il à vaincu le communisme, le neo libéralisme tout puissant à la mainmise sur l'humanité. Depuis, ce nouveau dominant réduit la valeur d'égalité, creuse donc les écarts riches/pauvres et accentue les maltraitances envers les populations fragiles qu'il méprise, place en esclavage et manipule. Son narcissisme détruit également les valeurs démocratiques, en écartant le peuple de toutes les sphères décisionnelles.

Cet abus est possible parce que les forces qui devraient jouer le rôle d'intermédiaire entre le peuple et les puissants (les médias, les syndicats), sont directement ou indirectement, entre leurs mains.

La privatisation de certains secteurs, s'avère un mal pour les citoyens. Les secteurs clefs de l'humanité contemporaine - politique, justice, éducation, santé, transports, médias - devraient être absolument protégé de la voracité du marché.

L'homme politique

1/ Le politique doit être isolé de l'emprise psychique du marché. On doit le préserver de l'influence des dominants oligarchiques, sa mission étant de choyer son peuple, souverain en démocratie. Sous cette seule condition l'homme politique peut réaliser l’œuvre pour laquelle il a engagé son existence : développer la liberté, l'égalité, la fraternité, la justice au sein de la communauté dont il a la responsabilité (la cité, le département, la région, le pays, la communauté continentale où la communauté mondiale). La conscience du politique doit également viser un horizon en cohérence avec son époque. Pour Platon ou Aristote, le politique devait favoriser la paix et l'unité dans la cité. Aujourd'hui, l'étendue visuelle d'un homme d'état, doit englober l'ensemble de l'humanité.

Délié du marché, le monde politique occidental parviendrait ainsi à faire la politique espérée par les citoyens du monde. Une politique privilégiant la diplomatie à la guerre, l'ONU à l'empire, le développement durable à l'industrie des armements. L'échange vrai, profitable et universel à la mainmise des ressources mondiales à des fins partisanes et occidentales, etc.

La justice, le droit, la loi, la sécurité

2/ La justice, le droit, la sécurité doivent évidemment être libérés du marché. D'une part pour protéger correctement les citoyens de la toute puissance des dominants, et d'autre part, pour assainir les échanges internationaux.

Le marché est actuellement essentiellement contrôlé par l'Occident. Son pouvoir sur l'OMC (où son influence sur celle-ci), conduit inévitablement à une injustice dans les échanges entre pays riches et pays pauvres. Sans une justice internationale, puissante, libre et juste, nous continuerons d'assister au pillage systématique des états ne disposant pas des structures juridiques suffisamment fortes pour se défendre. A l'accentuation de la corruption de la maffiaisation et de la violence dans le monde pauvre et par ricochet, à la mauvaise conscience générale dans le monde riche.

D'autre part, le degré d'iniquité du marché en Occident même, génère dans ses populations pauvres un énorme sentiment d'injustice et de frustration. Ces sentiments débouchent inévitablement sur le désespoir et la démission, ou sur la violence (explosion des banlieues, violence dans les manifestations mondialistes).

Le monde de l'éducation

3/ l'éducation doit également rester hors de contrôle du marché. La vision à court terme du marché, pousse les gouvernements a négliger les zones pauvres et à sur-valoriser au contraire l'éducation dans les zones riches et les écoles élitistes. Ce qui accentue la formation de nouvelles aristocraties (qui s'ajoute au le népotisme et au clientélisme). La vision limité du marché, poussera à délaisser les filières à but non lucratif (philosophie, théologie, ethnologie...), au profit de ses filières (commerce, finance, etc).

En creusant toujours plus les écarts riche/pauvre, et en négligeant l'école de la république, les nantis peuvent offrir un bon enseignement à leurs enfants dans les écoles privées quand les enfants de pauvres se voient dispenser de plus en plus un enseignement médiocre et invalidant faute de moyens. Ce qui restreint d'autant leur chance et affaiblit l’ascenseur social, base de la démocratie.

Le monde du journalisme

Le droit est l'ensemble des conditions qui permettent à la liberté de chacun de s'accorder à la liberté de tous. Kant

4/ Les médias enfin doivent être éloignés du marché car à eux seuls, ils ont les moyens d'obliger les autres (politique, justice, éducation, santé, justice) à respecter leurs éthiques respectives. Les journalistes s'ils étaient libres, auraient le pouvoir de maîtriser l'ensemble des débordements du néolibéralisme. Ils ont les moyens d'amener le marché à donner le meilleur de lui-même.

Ce n'est pas le cas aujourd'hui. L'oligarchie a corrompu les médias dont elle est devenu le maître paralysant ainsi le seul organe capable de développer la justice, l'éthique, la concurrence et l'esprit critique des consommateurs.

Depuis plus de 30 ans, le marché est parvenu à maltraiter les populations fragiles de l'humanité. Il a insuffler dans toutes les classes de la société des pulsions en parfaite contradiction avec les véritables valeurs humaines. Les journalistes du monde occidental ont été bâillonnés par des instruments plus forts que la censure : l'argent, la peur d'être viré et l'élitisme.

Imaginons un monde de médias libres et indépendants et payé par le peuple. Des médias capables de détecter et d'exposer au grand jour l'attitude scandaleuse des industriels occidentaux envers la main-d’œuvre tiers-mondiste. Des médias aptes à offrir sur les chaînes de grandes écoutes, un vaste espace aux associations de consommateurs. Des journalistes capables d'obliger les hommes politiques à traiter jusqu'au bout, les grands problèmes de société (montée en puissance des mafias, esclavage sexuel, esclavage industriel, pollution, conditions de détentions, négligence des sans voix, abandon des banlieues, négligence de l'éducation, disparités de salaires, soutien direct aux dictatures, ventes d'armes, choix de la guerre sur la diplomatie, etc.,) et capables enfin, d'offrir une grande tribune à des organisations de type amnistie internationale, ne parviendraient-ils pas alors à assainir très rapidement le libéralisme, la démocratie ?

 

Texte écrit en 2001



conclusion


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jacques chirac souriant

Le communisme a échoué et le libéralisme échouera. Parce que s'il crée de la richesse, celle-ci se concentre entre des mains de moins en moins nombreuses. le libéralisme, c'est beaucoup d'argent pour très peu et beaucoup de misère pour les pays pauvres. C'est un partage de richesse pas du tout équitable.

Jacques Chirac