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  • l'humanité
    libéralisme (suite)

Libéralisme, nihilisme et hyper activité

Le plaisir comme moteur de l'action

Terry-Rodgers Oeuvre d'art contemporainRejetons la voie de la violence, produit du nihilisme et du désespoir. Kofi Annan

La grande dilatation de la toute-puissance du néo-libéralisme date du début des années 80.

Tant que le capitalisme avait le communisme comme adversaire, il devait maintenir un certain respect envers le peuple. Il était tenu d'offrir a ses ouvriers des conditions de vie et de travail décentes pour ne pas perdre des voix face à son ennemi viscéral, il se devait d'améliorer les acquis sociaux et le pouvoir d'achat de ses citoyens.

La chute de la doctrine communiste, à offert une sorte de toute puissance au modèle libéral. Les anciens blocs de l'est puis la Chine, sont entrés à leur tour, dans la grande compétition libérale mondiale. Le nombre de compétiteurs a donc accru le nombre de dominant et donc d'affrontements et de violence. Le désir occidental d'asseoir son leader ship sur le monde s'est accentué en aiguillonnant les nouveaux prétendants.

Cette hyper activité découle d'une sorte d'ambiance nihiliste en partie sécrétée par le libéralisme (et par les ex blocs communistes). Ce nihilisme est le fruit de plusieurs facteurs. Il résulte des progrès de nos connaissances scientifiques, d'une certaine forme de déclin du religieux et de la prise en main des valeurs universelles par un marché obligé d'écarter toutes valeurs spirituelles pour se déployer pleinement.

Le marché nihiliste et l'évolution insensée

En prenant le pouvoir et en affaiblissant toute contestation, le marché à imposé ses désirs à l'ensemble de la société. Ses désirs étaient simples ; se répandre sur le monde et diffuser ses produits et ses valeurs. Pour cela il à agiter la cadence du monde, l'a l'obliger à sur-travailler et à sur consommer sans réfléchir ni contester. De façon intuitive, il a transformer les humains en hyper consommateurs et en ouvriers stressés, serviles et corvéables. En s'appuyant sur les médias, le marché à donc construit cette société affolée et vide de sens et d'avenir, entraînant l'Occident dans une sorte de vaste dépression. Un état de dépression qu'il génère et prétend en même temps soigner sous un torrent de divertissements abêtissants et enivrant.

La vie compulsive dans la conscience perdue

L'homme actuel baigne dans une espèce de monde dépourvu de sens. L'ultra libéralisme lui a retiré toute substances humaines. Il à anéantit l'amour du travail, l'amour de la simplicité, la vraie gaieté, les grandes valeurs humaines, la sérénité. Il à fait de l'être humain, un consommateur grossissant et un esclave stressé. L'homme épuise ses forces à construire des choses sans savoir pourquoi ni pour qui. Il fatigue sa santé mentale à bâtir un monde semblant se débâtir de plus en plus. Face à ce nouvel ordre des choses, l'être humain s'enfonce toujours plus vers l'absurde.

Coupé de ses racines religieuses, sans espoir d'une vie après la vie, l'individu confus est obligé de vivre le plus « intensément » possible. Une intensité basée sur les codes du libéralisme, c'est-à-dire à travers l'action et le plaisir. L'homme est contraint de noyer sa tête dans la suractivité pour ne pas la perdre. Il traverse le monde sans rien y comprendre. Les véritables intensités de l'existence selon les codes de l'humanité spiritualisée, sont oubliées. Les réflexions métaphysiques, la recherche du bonheur à travers la simplicité, la contemplation et l'harmonie sont abandonnés. L'être humain soumis au nihilisme se noie dans l'action pour éviter de penser à cet au-delà néantissime. Il doit chercher dans l'objet et dans le jouir, la plupart des moyens de s'oublier.

2001

communisme

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Condorcet, philosophe francais

Il ne peut y avoir ni vraie liberté ni justice dans une société si l'égalité n'est pas réelle.
Condorcet