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De la guerre

La monstruosité d'une pulsion

guerre du Vietnam, une famille dans le drame photUne triste réalité.

La guerre, c'est un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent, mais ne se massacrent pas. Paul Valéry

L'histoire de la guerre dit-on remonte aux origines de l'humanité. On retrouve des traces de massacre généralisé au paléolithique tardif déjà (-10000 ans). Le mésolithique voit apparaître des confrontations entre armée aux alentours des grandes civilisations naissantes. Puis, de l'antiquité, au moyen âge, de la renaissance à l'époque moderne, la civilisation humaine y sacrifie régulièrement son peuple et ses enfants.

L'expression des restes d'instincts

Notre vingtième siècle, par les progrès des sciences et de la technologie, a amplifié l'horreur des conflits, avec Hitler comme paroxysme meurtrier.

Selon Clausewitz, « la guerre est le prolongement de la politique par d'autres moyens ». Selon nous, la politique étant l'affaire de quelques dominants, la guerre est donc avant tout l'expression de leurs pulsions dominatrices. C'est la jubilation de leur esprit narcissique. Le résultat de leur cerveau manipulateur (voire psychopathe) quand celui-ci accède au pouvoir de décision.

La guerre est surtout le révélateur de l'incapacité humaine à résoudre certains conflits autrement que par cette violence. Nous n'avons pas encore découvert le moyen d'établir entre les divers groupes humains des relations de confiance. Cette inaptitude oblige l'humanité à entretenir la course folle à l'armement. Il suffit pourtant d'imaginer notre planète perdue au milieu de l'univers, pour comprendre l'absurdité de ce comportement autodestructeur.

Sous le masque de la cruauté

Toutes les guerres sont des charniers, des tueries, des monstruosités.
Les états, en utilisant les faiblesses du journalisme et la propagande forcenée, auront beau les vendre comme "chirurgicales" ou "propres", la réalité vécue est tout simplement monstrueuse. Ce sont des êtres humains déchiquetés. Des enfants et des adultes sensibles traumatisés. Des femmes maltraitées ou violées. Des millions d'heures de terreurs à vivre pour les populations innocentes quand les décideurs et leurs familles y sont à l'abri.

Malheureusement l'homme n'en prend la mesure que lorsqu'il en est charnellement victime. La faiblesse de l'empathie nous empêche de nous mettre a la place des victimes innocentes de la guerre (civiles comme militaires). La manipulation étatique pervertit l'esprit critique des groupes chargés de la protection des peuples (comme les médias).

C'est pourquoi il faut bien souvent attendre que s'embourbe un conflit pour retrouver un journalisme digne de ce nom enfin capable de critique. Il faut atteindre l'effroi pour entendre les voix des dignitaires religieux, des philosophes, des experts, parler enfin des gens ordinaires ...
Une fois les mythologies guerrières* épuisées (désir de sensation, haine de l'autre, croyance utopique en l'anéantissement de l'ennemi), la raison peut revenir dans le monde.

Le mal et la guerre

Le manque de réflexion

Degas, Scènes de guerre au Moyen ÂgeL'inconscience et l'instinct

Tant que nous n'aurons pas appris à anticiper les événements, la guerre aura de beaux jours devant elle.

Tant que nous n'aurons pas fait progresser notre réflexion sur les enchaînements naturels de certaines actions, la violence parlera à la place de la diplomatie. Tant que nous ne saurons pas analyser les répercussions logiques de certaines conduites, nous serons condamnés à évoluer en réparant le mal qui nous précède. Nous ne sommes absolument pas sortis de ce cas de figure.

souffrance infligée à des êtres humains innocents

Si nous reprenons notre définition première du mal : « souffrance infligée à des êtres humains innocents », nous sommes obligés de constater qu'aujourd'hui la masse la plus importante du mal fait à l'humanité, nous vient de la guerre et du terrorisme. Et c'est le peuple à présent (à la différence des guerres anciennes), qui paye le plus lourd tribu de cette perversion.

C'est au nom de la guerre juste, que des victimes innocentes ont été massacrées en 14/18, en 39/40. En Chine, en Indochine, au Vietnam, en Algérie, et dans tous les autres conflits du XXe siècle et du début du XXIe.

Aucune guerre n'est juste à partir du moment où il peut y avoir un seul « dégât collatéral ». Autrement dit, une guerre n'est jamais juste quand des dominants, pour punir d'autres dominants en profitent pour massacrer des innocents.

2001

Positivisme

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platon

Pour moi, je suis à peu près persuadé que, parmi les philosophes, il n'y en a pas un qui pense qu'un homme pèche volontairement et fasse volontairement des actions honteuses et mauvaises ; ils savent tous au contraire que tous ceux qui font des actions honteuses et mauvaises les font involontairement, PLATON Les sophistes.

Nietzsche

En vérité le moi rusé, le moi sans amour, qui cherche son avantage dans l'avantage du plus grand nombre, ce n'est pas à l'origine du troupeau mais son déclin.

Ce furent toujours des fervents et des créateurs qui créèrent le bien-et le mal. Le feu de l'amour et le feu de la colère l'allume au nom de toutes les vertus.

Zarathoustra vit beaucoup de pays et beaucoup de peuples et n'a pas trouvé de plus grande puissance sur la terre que l’œuvre des fervents;

bien et mal voilà le nom de cette puissance.
En vérité la puissance de ces louanges et de ces blâmes est pareille à un monstre.

Dites-moi mes frères qui me terrasseras ce monstre ?

Dites, qui jettera une chaîne sur les 1000 nuques de cette bête ?

Il y a eu jusqu'à présent 1000 buts parce qu'il y a 1000 peuples. Il ne manque que la chaîne des 1000 nuques, le but unique.

l'humanité n'a pas encore de but.

Mais dites moi donc mes frères si l'humanité manque de but n'est-elle pas elle-même en défaut ?

Friedrich Nietzsche