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  • les médias

Code de déontologie du journaliste

Journalisme et médias

Des règles de conduite

Pourquoi acheter un journal quand on peut acheter un journaliste ? Bernard Tapie

Je ne ferais rien pour l'opinion, tout pour ma conscience. Sénèque

« Il n’est pas un crime, pas un truc, pas un sale coup, pas une escroquerie, pas un vice qui ne perdure sans le secret qui l’entoure. Exposez ces faits au grand jour, décrivez-les, attaquez-les, ridiculisez-les dans la presse et tôt ou tard l’opinion publique les chassera. La publicité n’est peut-être pas la seule chose nécessaire mais c’est une chose sans laquelle toutes les autres démarches resteront vaines » Joseph Pulitzer

Avant d'entreprendre notre analyse critique des médias et du journalisme, éclairons la charte qui régie cette profession. Le code de déontologie du journalisme, autrement dit l'éthique à laquelle un journaliste doit souscrire avant de s'engager dans sa profession.

Codes de déontologie du journalisme

Senequeinternational

Fédération internationale des journalistes

Déclaration de Principe de la FIJ sur la Conduite des Journalistes

La présente déclaration internationale précise les règles de conduite des journalistes dans la recherche, la transition, la diffusion et le commentaire des nouvelles et de l'information et dans la prescription des événements.

  1. respecter la vérité et le droit que le public a de la connaître constitue le devoir primordial du journaliste :
  2. Conformément à ce devoir, le journaliste défendra, en tout temps, le double principe de la liberté de rechercher et de publier honnêtement l'information, du commentaire et de la critique et le droit au commentaire équitable et à la critique loyale.
  3. le journaliste ne rapportera que les faits dont il/elle connaît l'origine, ne supprimera pas les informations essentielles et ne falsifiera pas de documents.
  4. Le journaliste n'utilisera que des moyens équitables pour obtenir des informations, des photographies et des documents.
  5. Le journaliste s'efforcera par tous les moyens de rectifier toute information publiée et révélée inexacte et nuisible.
  6. Le journaliste gardera le secret professionnel concernant la source des informations obtenues confidentiellement.
  7. Le journaliste prendra garde aux risques d'une discrimination propagée par les médias et fera son possible pour éviter de faciliter une telle discrimination, fondée notamment sur la race, le sexe, les mœurs sexuelles, la langue, la religion, les opinions politiques et autres et l'origine national ou sociale.
  8. Le journaliste considérera comme fautes professionnelles graves: le plagiat; la distorsion malveillante; la calomnie, la médisance, la diffamation, les accusations sans fondement; l'acceptation d'une quelconque gratification en raison de la publication d'une information ou de sa suppression.
  9. Tout journaliste digne de ce nom se fait un devoir d'observer strictement les principes énoncés ci-dessus. Reconnaissant le droit connu de chaque pays, le journaliste n'acceptera, en matière professionnelle, que la juridiction de ses pairs, à l'exclusion de tout intrusion gouvernementale ou autre.

(Adoptée au Congrès mondial de la FIJ en 1954. Amendée au Congrès mondial de 1986.)

Déclaration des droits et des devoirs des journalistes (Munich 1971)

Cette déclaration a été adoptée par une conférence qui réunissait, les 23 et 24 novembre 1971 à Munich, les représentants de la plupart des syndicats de journalistes d'Europe, ainsi que des deux grandes organisations internationales, la FIJ et l'OIJ.

Préambule

Le droit à l'information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain. De ce droit du public à connaître les faits et les opinions procède l'ensemble des devoirs et des droits des journalistes. La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l'égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics.

La mission d'information comporte nécessairement des limites que les journalistes eux-mêmes s'imposent spontanément. Tel est l'objet de la déclaration des devoirs formulée ici. Mais ces devoirs ne peuvent être effectivement respectés dans l'exercice de la profession de journaliste que si les conditions concrètes de l'indépendance et de la dignité professionnelle sont réalisées. Tel est l'objet de la déclaration des droits qui suit.

Déclaration des devoirs du journalisme

Les devoirs essentiels du journaliste dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements sont :

  1. Respecter la vérité, quelles qu'en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité.
  2. défendre la liberté de l'information, du commentaire et de la critique ;
  3. publier seulement les informations dont l'origine est connue ou dans le cas contraire les accompagner des réserves nécessaires ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et documents ;
  4. ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents ;
  5. s'obliger à respecter la vie privée des personnes ;
  6. rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ;
  7. garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement ;
  8. s'interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation et les accusations sans fondement, ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d'une information ;
  9. ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n'accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs
  10. refuser toute pression et n'accepter de directive rédactionnelle que des responsables de la rédaction.

Tout journaliste digne de ce nom se fait un devoir d'observer strictement les principes énoncés ci-dessus ; reconnaissant le droit en vigueur dans chaque pays, le journaliste n'accepte en matière d'honneur professionnel que la juridiction de ses pairs, à l'exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre.

Déclaration des droits du journalisme

  1. Les journalistes indiquent le libre accès à toutes les sources d'information et le droit d'enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception et en vertu de motifs clairement exprimés.
  2. Le journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de l'organe d'information auquel il collabore, telle qu'elle est déterminée par écrit dans son contrat d'engagement, de même que toute subordination qui ne serait pas clairement impliquée par cette ligne générale.
  3. Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte professionnel ou à exprimer une opinion qui serait contraire à sa conviction ou à sa conscience.
  4. L'équipe rédactionnelle doit être obligatoirement informée de toute décision importante de nature à affecter la vie de l'entreprise. Elle doit être au moins consultée, avant décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de la rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journalistes ;
  5. En considération de sa fonction et de ses responsabilités, le journaliste a droit non seulement au bénéfice des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant la sécurité matérielle et morale de son travail ainsi qu'à une rémunération correspondant au rôle social qui est le sien et suffisante pour garantir son indépendance économique.

Texte de 2000

Dans ce chapitre nous établirons des liens entre médias et Mass média. Nous parlerons du marché et de la célébrité. De la corruption, du direct, des mécanismes qui consistent à stresser puis à déstresser. Nous parlerons de la télévision et de l'impérialisme, du pouvoir, de la rhétorique, de la richesse etc.



journalisme

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Noam chomsky

Parlant des journalistes de son pays, un syndicaliste américain a observé il y a 20 ans, ils déjeunaient avec nous dans des cafés. Aujourd'hui, ils dînent avec des industriels.
En ne rencontrant que des décideurs, en se dévoyant dans une société de cour et d'argent, en se transformant en usine à propagande de la pensée du marché, le journaliste s'est enfermé dans une classe et dans une caste. Il a perdu des lecteurs (et des auditeurs) et son crédit. Il a précipité l'appauvrissement du débat public. (Serge Halimi, les nouveaux chiens de garde)