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    journalisme (suite)

Journalisme et démocratie

Qui possède les mass média..

Portrait de Mao par Andy Warhol.. possède la forme de la démocratie

Depuis la chute des autres contre pouvoirs, la démocratie est entre les mains des médias. Rangés du côté du marché, les journalistes influencent les politiques et les votes. Cet état de fait bloque depuis 20 ans l'évolution Des démocraties. jmt

Depuis les années 80 (date à laquelle le néo-libéralisme reste seul en piste), un déséquilibre de forces s'est indéniablement accentué entre les dominants et le peuple. Les syndicats, les médias, les intellectuels, toutes les forces susceptibles de défendre le peuple, ont été acheté, corrompu ou bâillonné par le marché.

Conclusion, les écarts entre élite et peuple se sont creusés au niveau des pouvoirs, de la valorisation et du traitement. Cette inégalité a entraîné un fort recul démocratique et conduit doucement l'humanité vers une nouvelle aristocratie.

L'effondrement du communisme y est pour beaucoup. En disparaissant, cette force d'opposition au libéralisme à entraîné avec elle tous les garde-fous qui protégeaient le peuple de l'offensivité des dominants. Devenu tout-puissant, le marché s'est achetés les médias. Il a placé des journalistes favorables à leurs têtes, surpayé le haut de la pyramide, précarisé les places, produisant une censure de velours (qui ne dit pas son nom) et pervertissant le milieu.

Dans les années 80, la télévision est passée sous la coupe du marché. Par cette action, le système politique a complètement anéanti ce qui faisait la substance du journalisme : esprit critique, vérité, éthique, courage, solidarité, mission, engagement.

Le média naïf et le marché pervers narcissique

La vente des médias au marché a été bien accueillie par la corporation des journalistes. Ces derniers pensaient alors se libérer du joug du politique. Ils ne se doutaient pas qu'ils tombaient sous une tyrannie encore plus pernicieuse. Celle d'un marché fortement narcissique.

Qu'elle corresponde à l'état d'esprit d'un individu ou d'un système, la perversion narcissique produit toujours les mêmes résultats. Elle parvient à aliéner ses victimes par la manipulation. Incapable de se remettre en cause, ce psychisme ignore la critique. Il avance donc irrésistiblement vers l'autocratie, la surdité et la suffisance. Il n'utilise pas la force ou la censure pour maîtriser son monde, mais s'appuie sur la corruption, la précarisation, la manipulation, le stress, la séduction.

Avec cet armement invisible, le marché a rapidement anéantit toutes les velléités journalistiques de la télévision. En quelques années il a transformé cet instrument d'élévation des esprits, en VRP à son service. Pour brouiller les pistes, il propose aux téléspectateurs des espaces d'illusions.

De jeunes animateurs "simulent" la liberté de ton, l'esprit critique et la rébellion. En réalité ces camelots haut de gamme sont profondément serviles et conservateurs. Ils sont à l'image exacte du marché qu'ils représentent. Narcissiques et élitistes, ils dégradent systématiquement dans les jeux qu'ils animent, l'image du citoyen. Ils choisissent des participants révérencieux et complaisant qui donne l'image d'un peuple naïf, docile, vénal et désengagé.

De petits espaces de qualités (le monde diplomatique, ou arte par exemple) sont également préservé pour donner l'illusion d'une certaine liberté.

Le milieu journalistique n'a rien vu venir.

Les journalistes d'influences n'ont pas profité de la privatisation pour libérer totalement leur profession. Ignorant la psychologie du marché, ils n'ont pas su protéger leur métier. Les conséquences en ont été désastreuses.

Les grands journalistes mis par le marché, à la tête de ses télés et ses journaux, se sont laissé corrompre jusqu'a devenir de simples vassaux. Passés du côté des élites, les patrons de chaînes ont entraîné dans l'élitisme, toute leur corporation. Désolidarisé du peuple, les médias ont progressivement négligé son point de vu (ils ont cantonné le public au rôle de décor affadit, juste bon à applaudir une fausse élite traitant de son sort sans lui).

Les citoyens sont écartés des débats télévisuels réservés à quelques élites. Dans le même temps, la télévision à dégradé progressivement l'image du peuple. Elle le montre enfantin, puéril, courant derrière quelques objets a gagner.

Aujourd'hui à la télévision le citoyen participe essentiellement a des émissions de jeux dans lesquels on l'infantilise, on l'humilie, on l'utilise. Il suffit pourtant de parcourir les forums internet ou le courrier des lecteurs, pour saisir l'intelligence du point de vue populaire.

chapitre, écrit début 2000
2001


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Seneque ecrivant

Je ne ferais rien pour l'opinion, tout pour ma conscience. Sénèque