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    journalisme (suite)

Journalisme et pulsions

La marchandisation

affiche, la france travailleDu journalisme aux crieurs de foire

Je croirais vraiment à la liberté de la presse quand un journaliste pourra écrire ce qu'il pense vraiment de son journal. Dans son journal. Bedos

Depuis la chute du mur de Berlin, nous assistons me semble t-il, à une sorte d'inversement des valeurs. Pendant plus de deux millénaires, la société humaine dévalorisait certains penchants légaux mais jugés "mauvais" (égoïsme, élitisme, égocentrisme, légitimation de la loi du plus fort, de la domination/subordination, esprit de vengeance etc).

C'est en condamnant ces affirmations de soi aux dépens d'autrui, que notre espèce est devenue ce qu'elle est aujourd'hui. Jusqu'a une période encore récente, ces conduites primaires étaient dévaluées aux profit des grandes valeurs humaines. Grâce à cette pression, l'humanité a transformé progressivement un primate naturel en l'humain que nous sommes.

Le tournant des années 80

Depuis la chute du communisme, le libéralisme est entré dans une phase de toute puissance. A travers les médias (qu'il s'est acheté), il glorifie ses penchants et ses pulsions. Il prône la compétition forcenée et le goût du luxe et du pouvoir. Il les impose comme base de notre nouvelle morale. Si ces pulsions sont nécessaires au marché, elles ne doivent pas devenir des valeurs phares.

Mais n'oublions que selon la mecaniqueuniverselle, toutes les options prises par l'humanité à un instant T, sont les meilleures, tout ce qui s'est déroulé dans l'humanité devais se dérouler ainsi.

Les besoins du marché

Pour enrichir le marché, les organes d'informations sur-développent nos besoins. Ils stimulent nos tendances. Ils survoltent nos désirs et sollicitent en permanente nos appétits consommateurs. Et à présent, les médias s'en prennent directement à l'enfance. Satisfaire tout ses désirs est l'impératif du marché (alors que, comme l'enseigne Freud, la frustration et le déplaisir font partis des formes éducatives).

Une sorte d'infantilisation de la société part le marché se déroule sous nos yeux. Dans les médias, autrui n'est plus représenté comme valeur fondamentale, mais comme valeur commerciale. L'être humain n'est plus une entité spirituelle. Il est considéré comme une masse physique et organique de pulsions et de désirs à stimuler.

Cette étape de notre évolution est sans doute nécessaire et l'instrumentalisation humaine ne date pas d'aujourd'hui et à tout prendre il vaut mieux être l'esclave du marché que de l'esclavagiste classique, mais la critique est saine et ces mécanisme me semble avoir besoin d'être critiqués pour que ce ne soit pas le mur qui l’arrête.

chapitre, écrit début 2000

 

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Seneque ecrivant

Je ne ferais rien pour l'opinion, tout pour ma conscience.

Sénèque