France English Português Contactez nous

facebook petite icone bleue
twitter petite icone
flux rss, icone
mecaniqueuniverselle.net : aller à la page d'accueil
  • philosophie-2

Vincent Guerry

La vie quotidienne dans un village Baoulé

la vie quotidienne dans un village baoulé, de vincent guerryAvertissement

Pour comprendre ces pages, plus savoureuses et non moins profitables que beaucoup d'ouvrages techniques, il peut être utile de savoir ce qui suit.
Vincent Gerry est un moine. La fidélité à sa vocation de bénédictin l'a conduit dans la campagne baoulé.
Du monastère de Bouaké, jusqu'au village, et du village au monastère : tel est le circuit intérieur véhicule, chaque semaine. Il ne s'agit pas là d'existence dissociée, mais d'une circulation vitale ; celui que ses amis appellent Ngessan enfouit dans leurs villages des racines profondes, comme celle d'un arbre à l'ombre étendue.
Le père Vincent ne fait pas d'apostolat. Aucun prosélytisme ne le souci. Sans illusion ni pessimisme, il se veut serviteur inutile, et surtout pas convertisseur. Il est présent et il partage ce que les autres lui donne. C'est au titre du partage que, cédant à l'indiscrétion de notre amitié, il a consenti à la publication de son texte.

Comme les hommes du village, il s'éveille chaque jour en même temps que le soleil ; vêtu d'un pagne, il par aux champs travailler avec eux ; il mange comme eux, cause ensuite sous l'arbre à palabres ou devant la porte des maisons, vit les fêtes et les peines communes. Sept ans se sont ainsi écoulés vides de toute efficacité autre que le partage.

La peau du père Vincent, quoique basanée, n'a pas noirci. Prêtre venu de France, il ne biaise d'aucune façon avec son identité. Jamais il ne sera africain ; il ne cherche pas à se faire passer pour tel. Cela ne dispense de toute démagogie et, quant il parle ou écrit, de toute hyperbole.

Cet homme a-t-il des projets ? La question ne se pose guère : il s'exerce à vivre silencieusement d'évangile

Inades

 

Piclin Triade

 

03/ 2017

12345678910


L'arbre transplanté, n'aura jamais une ombre aussi douce que celui qui pousse sur place.

Proverbe baoulé