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    colonisation suite

L'assimilation, une idée généreuse

Une application désastreuse

u_n colon dans son habit colonial avec un enfant indigène

Le quiproquo de l'assimilation.

Dès avril 1845, le territoire civil (celui des villages européens) est assimilé au régime de la métropole. La conception coloniale du terme « assimilation » diffère de celle des métropolitains, entraînant une distinction de statuts entre les français citoyens et les habitants autochtones. Les métropolitains crurent au contraire que l'assimilation visait avant tout à pousser les Arabes dans la voie de leur civilisation. C'est pourquoi, suivant le vieil idéal universaliste français, la métropole se montra en général favorable aux revendications coloniales faites au nom de l'assimilation. Ce véritable quiproquo devait durer pendant toute la période de l'Algérie française. La revue française de généalogie et d'histoire des familles.

Un autre extrait dans l'excellent livre de Raoul Girardet ; l'idée coloniale en France 1871 1962

Les libéraux sont pour un échange juste et non pas pour la colonisation.

Il convient d'ajouter d'autre part l'hostilité de principe à l'égard de la colonisation liée au credo essentiel du libéralisme économique dont restent imprégnés la plupart des milieux dirigeants de l'époque. Père de l'économie libérale, Adam Smith avait en son temps fermement condamné les conquêtes coloniales. Cette condamnation ne cesse d'être renouvelée, dans la Grande-Bretagne du 19e siècle, pas Cobden et tous les théoriciens de l'école de Manchester alors à l'apogée de son influence. Elle se retrouve en France aussi bien chez Frédéric Bastiat, traducteur de Cobden, que précédemment chez Jean-Baptiste Say dont le traité d'économie politique publiée en 1826 mais constamment rééditer, continue de servir de base essentielle de référence à tout le système dominant de pensée économique. L'argumentation est simple : la possession de colonies ne profite qu'à une petite minorité d'individus, soldats, fonctionnaires, quelques négociants ; elle impose en revanche de lourdes charges militaires et administratives au budget de la métropole ; augmentant ainsi le poids de la fiscalité, elle constitue une entrave au développement général de l'activité industrielle et commerciale.

à quoi bon ces charges alors que l'expérience montre que les échanges les plus fructueux se font entre peuples indépendants laissant à tous les libres initiatives de l'activité commerciale ? « Les vraies colonies d'un peuple commerçant, poursuit Jean-Baptiste Say, ce sont les peuples indépendants de toutes les parties du monde. Tout peuple commerçant, doit désirer qu'ils soient tous indépendants pour qu'ils deviennent tous plus industriels et plus riches, car plus ils sont nombreux et productifs et plus ils présentent d'occasions et de facilités pour les échanges...

Et le temps viendra où l'on sera honteux de tant de sottises et où les colonies n'auront plus d'autre défenseur que ceux à qui elles offrent des places lucratives à donner et à recevoir, le tout aux dépens des peuples... »

Cobden ne dit pas autre chose lorsqu'il affirme en 1850, que « le système colonial a toujours été funeste au peuple anglais » et qu'il précise : « comme s'il n'était pas infiniment plus profitable d'avoir un marché ouvert où tout le monde puisse venir... »

[...]

2003

De l'élevage intensif

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lotin sculpture


« Le courage consiste à ne pas craindre la mort. Or, comme la mort est la séparation de l'âme d'avec le corps, cette séparation ne saurait effrayer celui qui aime à être seul. » Plotin, Ennéades, IIIe s. apr. J.-C.