Declin, renouveau ou aboutissement

Le déclin de l’impérialisme

La passation

Après avoir atteint leur apogée au sein de l'ultralibéralisme des années 80 à 2010, l'utilitarisme, la supériorité des valeurs pratiques, l’hégémonie diffusive des points de points vues occidentaux, sont contesté par les autres cultures composant ce qui s'impose de plus en plus à nos conscience comme le village planétaire.

Cette remise en cause des valeurs néolibérales et des injustices qu'elles ont engendré se voir rejoint par une nouvelle résistance, celle d'une jeunesse extrêmement consciente des nouveaux enjeux écologiques, du réchauffement climatique et de ses premiers symptomes.

Une vision surplombante

Pour en saisir pleinement la dimension et les modalités, ce passage d'un monde l'autre, exige de notre part d’accéder à une sorte de vision supervisante et hypermétrope.

Cette transformation, à bien y regarder, semble suivre un processus naturel, comme celui à l'œuvre dans les transmissions de pouvoir dans n'importe quel groupe d'espèce vivante (voir les système dominant/prétendant/ chez les grands primates).

Le leadorat occidental

Le vieillissement mental des dirigeants de l'occident, conduit son esprit a devenir de plus en plus réactionnaire et autoritaire, inquiet de perdre ses hégémonies. La plasticité mentale de ses dirigeants n'a plus la souplesse de ses jeunes années et ils ne semblent pas voir ni comprendre les nouvelles aspirations universelles des autres civilisations Chine, Russie, mais aussi Inde, Afrique, Asie, monde arabe dont l'énergie, le potentiel et l'intelligence ont envie de jouer pleinement leur rôle.

Évidement, comme dans la nature, l'affaiblissement du dominant est imperceptible a l’œil nu, il est simplement pressenti et senti par les instincts des prétendants. Le dominant, par nature cherche à faire illusion jusqu'aux derniers moments, même si sa peur intérieure ne le trompe guère sur l'issue de sa suprématie.

La fin des toutes puissances unipolaires.

Cet amollissement mental du leadership occidental empêche les meilleures solutions d'émerger pour protéger le dominant actuel d'une violence que sa radicalité risque de lui retourner.

Certains leaders occidentaux comprennent en théorie que l'occident ne peut plus imposer son dictât au monde comme l'ont très bien démontré, certains discours de Barak Obama, mais des décennies, des siècles, de suspicion, d’espionnite, de crainte, d'orgueil, de plaisir des profits, ne s'efface pas d'un coup, ils leur faut un temps d'ingestion, d'acceptation.

En Théorie nous savons que l'heure du partage a sonné, que les temps de l'universel sont arrivé, que nous en avons construit toutes les structures (ONU,OMS, OMC etc), en théorie nous savons que les prétendants ont acquis suffisamment de puissance, d'intelligence, d'objectivité et de clairvoyance, d'union et d'esprit de résistance pour maîtriser toutes nos forces si le besoin s'en faisait sentir.

Une autre forme de leadorat

En théorie nous savons que dans le monde actuel, l'utilisation disproportionnées de nos forces disproportionnées serait condamnée dans nos propres rangs et semble a présent inapplicable (a réfléchir car l'utilisation des médias de masse par les dominants et la présence encore de l’obéissance aux ordres iniques mais ce que nos leaders ignorent ou semble ignorer, c'est que le partage, la bienveillance, la confiance, sont les meilleurs clefs pour cette transformation, cette passation, ou plus précisément (du moins il faut l’espérer), cette association, ce mariage, ils ignore qu'en être à l'initiative serait perçu de la façon la plus favorable et nous maintiendrait dans une position de sage, de président d'honneur, de maître spirituel, bref dans une position tout a fait confortable. Il suffirait pour cela, que l'occident maîtrise et écarte ses violents, ses injustes, ses racistes, ses esprits coloniaux, qu'il les écarte du pouvoir pour laisser émerger ses spirituels, ses bienveillants, ses avant-gardistes, ses cosmopolites, ses génies de l'affectif en sommes.

Par bonheur, l'occident en est riche, et les futurs leaders a l'image des zuckerberg, Gates, Tundberg et des millions de jeunes champions de QE qui ouvrent en ce moment leur conscience, leur courage et leur envie de changer ce monde, finiront par prendre le pouvoir ou par influencer celui-ci.

Les problèmes a résoudre

a/ affaiblissement des hiérarchies

L'affaiblissement des élites, l'effacement des hiérarchies sociales pourrait représenter un problème si l'on s'en tient à la vision d'un Nietzsche ou d'un Spengler, et il nous faut nous demander si c'est bien le cas.

Il semble évident, lorsque nous observons l'évolution du monde politique depuis la fin des années 70, qu'on peut y détecter une certaine érosion de la conscience de l’intérêt général au profit du particulier, d'une peopolisation et d'un abaissement du niveau de culture. L'influence de la télévision y est sans doute pour beaucoup. Cette dégradation de l'image de nos élites conduit naturellement a une augmentation du mépris populaire, une diminution du respect à son égard, et donc a une vision moins hiérarchique de l'avenir. Cet état de fait (a suivre)

13/12/2019

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