L'évolution du phénomène humain.
Conscience d'une destinée.
Une téléologie en philosophie.
L'humanité est vouée à atteindre son ultime perfection, l'extase, la béatitude, la sagesse.
Voilà l'horizon vers lequel s'élance doucement notre théorie.
Il s'agit donc d'un système philosophique, d'une philosophie de l'histoire, d'une téléologie, d'une réflexion sur la destinée de l'humanité, d'une méditation sur les causes finales de l'homme.
Géocentrisme, anthropocentrisme, déisme.
- La science n'ayant pas encore découvert de vies extraterrestres, nous adopterons
une lecture géocentrique du monde. Nous placerons donc la terre au centre spirituel de l'univers.
- L'éthologie n'ayant pas encore détecté de degré de spiritualisation identique au notre chez les autres espèces, notre philosophie choisira un anthropocentrisme "spirituel" plaçant l'homme au centre spirituel du vivant, (mais il s'agit d'un anthropocentrisme respectueux des autres formes vivantes).
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Et enfin, la science étant encore incapable de prouver l'existence, où la non-existence de dieu, nous choisissons le pari de Blaise Pascal. Comme le philosophe auvergnat nous trouvons plus judicieux de parier sur son existence. Ce sera donc une philosophie déiste. Une philosophie qui essaie tout simplement de démontrer la pertinence du divin.
Ces trois principes : géocentrisme, anthropocentrisme et croyance, décrivent parfaitement notre orientation.
L'amour l'esprit et la conscience.
Selon notre théorie, « l'amour, l'esprit et la conscience » ou son essence, sont les bases de la création. Matière et univers sont de simples « outils » au service du spirituel. Évidemment, ces outils sont infiniment respectables, donc à respecter. Ils permettent à l'homme d'exister et d'évoluer.
L'humanité donne le sens.
Selon nous encore, l'espèce prédomine sur l'individu. Autrement-dit, le travail d'un homme est avant tout destiné à l'humanité.
Tout être humain est infiniment précieux, mais seul le phénomène humain dans son ensemble, donne du sens à ses actions. En se réalisant, l'homme, réalise les desseins du principe créateur. C'est notre rôle supérieur et inconscient.
Selon nous, la mission de l'humanité (bien qu'elle l'ignore encore), est de matérialiser sur terre l'esprit de dieu (autrement dit l'amour absolu). Notre espèce doit incarner la puissance créatrice, à l'aide de l'amour sous sa forme élevée.
L'homme, un instrument divin.
Nous pensons ainsi que l'homme est avant tout l'instrument de la volonté divine. Bien sur, cette vision de l'individu en tant qu'objet du divin, réclame un monde parfaitement spiritualisé. Appartenant à Dieu, tout être humain requiert un respect absolu. Pour la spiritualité, aucun homme n'a le droit de maltraiter la création divine. Autrement dit, aucun homme n'a le droit de maltraiter un autre homme (ni les autres formes de vie).
De l'animal à l'homme à l'humain.
Bonheur, conscience, atome, dieu, amour, mort et extase.
Le premier chapitre s'intitule: De l'animal à l'homme. Il détaille le sens des activités humaines. Toutes nos actions, sans exception, travaillent directement ou indirectement à faire progresser un de ces
3 grands chantiers : maîtrise progressive du comportement, maîtrise progressive de l'environnement, solutionnement progressive des questionnements.
- La maîtrise progressive du comportement, humanise progressivement l'homme. Elle transforme peu à peu l'animal que nous étions (un animal habitué à s'affirmer
au détriment de ses congénères), en
un humain totalement respectueux de ses semblables.
- La seconde évolution, adapte de mieux en mieux l'être à son environnement. Nous ne sommes qu'au début de cette adaptation qui devra devenir totalement propre et respectueuse de notre écosystème.
- La troisième activité s'occupe des grandes énigmes de la création. Elle résout peu à peu ces trois grandes questions : « D'où venons-nous? » « Qui sommes-nous? » « Où allons-nous?. »
Le deuxième chapitre : le mal et le bien.
Le deuxième chapitre est consacré aux concepts du bien
et du mal. Il vise à comprendre pourquoi cette dernière valeur existe.
Le mal se révélera
alors être un simple outil d'évolution. Un outil destiné Ã
faire progresser le bien jusqu'à sa pleine émergence.
Autrement dit, quand le bien aura atteint son summum, le mal aura disparu.
Le troisième chapitre : de l'homme à l'humain.
Le troisième chapitre cherche à expliquer le sens du travail humain. Pourquoi les maîtrises progressives du comportement,
de l'environnement et du questionnement, sont destinés à atteindre leur propre perfection. Des perfections
destinées elles-mêmes à un degré supérieur
et spirituel : l'accession de l'humanité à la sagesse et à l'extase.
Le quatrième chapitre : le bonheur.
Le quatrième chapitre s'intitule : Bonheur. Il est dédié au bonheur absolu, autrement dit à l'extase. Nous essaierons de définir les grandes sensations de cet état extatique. Ici se réuniront les différentes dénominations de l'extase : souverain bien, béatitude, nirvana, ataraxie etc.
Nous rassemblerons ensuite
le maximum d'écrits des grands mystiques, des réflexions philosophiques et religieuses à propos de l'extase, de
la béatitude, du nirvana etc.
Nous étudierons enfin la différence entre l'extase et le plaisir. La relation de cet état supérieur au temps, à la religion et à la téléologie.
Nous avons intitulé le cinquième chapitre : L'Amour
est dans l'atome. Dans cet espace, nous essaierons de relier la matière et la sensation. Nous tâcherons de comprendre comment l'évolution de l'univers (à partir du big-bang) a pu engendrer l'être humain. Un être « sensible » et capable d'aimer de façon absolue. D'aimer et de sublimer la création. Aimer à un niveau permettant, selon les dires des mystiques, d'entrer en relation avec dieu.
Une conclusion s'imposera : le principe créateur
EST la partie immatérielle de l'atome (Dieu, dans sa réalité matérielle, correspond aux quarks, aux cordes,
aux bosons etc.).
Le sixième chapitre : la conscience.
Le sixième chapitre étudiera la conscience
et les phénomènes de l'esprit. Il tâchera de découvrir le lieu de jonction entre Dieu et l'homme. Entre la partie immatérielle de l'atome, et l'extatique.
Nous étudierons également les différentes zones de conscience. La relation de cette faculté avec la morale et
la négation d'autrui. Le lien entre la conscience et la cruauté, la science et la vérité.
Le septième chapitre : hasard et destiné.
Le septième chapitre s'intitule : Destinée où
hasard.
Selon nous, tout est destiné dans le monde. Il n'y a pas de hasard dans le déroulement des choses.
Chaque action produite par l'humanité a sa raison d'être, son sens. Chaque action - bonne ou mauvaise - participe à la montée de notre espèce vers sa perfection.
Le huitième chapitre : le langage du vivant.
Le huitième chapitre : Le langage du vivant, s'intéressera aux relations inapparentes des choses. Il existe, selon nous, divers langages silencieux au sein de la vie. Autrement-dit, tout parle à qui veut l'entendre. Vivant, animal, symptôme, virus,
nous disent des choses. Et l'homme doit apprendre à déchiffrer leurs messages.
Le neuvième chapitre : humanité et média.
Les neuvième et 10e chapitres sont respectivement intitulés « Humanité » et « Médias ». Ils marquent l'implication de cette théorie dans le domaine politique et social.
Ces chapitres traitent des tendances primaires. Ils analysent l'élitisme, le narcissisme où l'égocentrisme et leurs conséquences pour la vie de l'homme constructeur.
On y parle de démocratie, de libéralisme et de marché. De mondialisation et de société. On y propose également des alternatives au système libéral (comme la symbiose).
On y critique aussi et, copieusement, la télévision et le journalisme.
Le dixième chapitre : la mort.
Enfin, nous aborderons dans le dernier chapitre, le soucis de «
La finitude ». Nous essaierons d'y démontrer
pourquoi le passage de la vie à la mort, passe nécessairement par la béatitude.
Autrement dit, pourquoi mourir revient à sombrer dans l'extase (donc dans l'amour absolu).
Et pourquoi, dans cet état, la mort disparaît.
Page réalisée en 2000.
de l'animal à l'homme. |