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    Dieu, la suite

Dieu, le Principe Créateur en philosophie

L'être, le logos

Dieu, mesurant le monde, iconeDieu pour les philosophes

Donc Dieu, dont l'être, tout d'unité, n'est pas une abstraction tirée des choses par l'intelligence, et n'est pas non plus uni aux choses ou plongé en elles, comment peut-il se développer par le moyen de la multitude des choses ? Cusa

Après avoir vu en page précédente, qu'un Dieu décrit sous la forme d'un « Potentiel immatériel d'Amour, capable d'intention et constituant l'atome » s'adapte parfaitement aux descriptions des religions, regardons à présent si cette définition colle également aux termes qu'emploie la philosophie pour décrire le principe créateur.

« Potentiel immatériel d'Amour, capable d'intention et constituant l'atome » peut coïncider à la définition de l'être émise par le philosophe grec Parménide :

l'être est. Et tout nous montre qu'étant in-engendré, il est aussi impérissable ; car il est d'un seul inébranlable et sans fin. L'être et la pensée sont une seule et même chose. L'être et la vie sont premiers.

A la monade de Pythagore :

de la monade indéterminée est sortie la dryade matière indéterminée soumise a la monade qui est la cause.

Au logos d'Héraclite :

pour ceux qui sont en état de veille, il y a un seul et même monde. Aussi faut-il suivre le logos commun et non vivre comme le vulgaire, qui bien que le logos appartienne à tous, vit de façon particulière.

A L'un d'Empédocle :

soit que l'amour amène tout à l'unité, soit que la haine disloque et dissocie ce que l'amour à réuni. L'un s'est toujours constitué du multiple et le multiple de l'un. Les éléments de l'univers ne font qu'échanger leur métamorphose. Dans le Tout qui est plénitude, il n'y a ni absence ni excès de présence.

L'amour et les philosophes

On retrouve l'idée d'un principe créateur dont la nature est « Amour », tout au long de l'histoire de la philosophie. De Platon jusqu'à nous, les philosophes se sont intéressés de très près à ce concept. Même pendant la période de « nihilisme social » (de Karl Marx à Jean Paul Sartre) l'amour était présent. Il avait simplement revêtu sa tenue de combat.

On le retrouve dans :

  • Le pur esprit de René Descartes.
  • L'esprit absolu de Hegel.
  • L'idée agissante en soi et pour soi de Spinoza. Dieu substance unique présent en toutes choses. Dieu cause immanente de toutes choses. L'homme enraciné dans la nature même de dieu.
  • Le principe de la vie végétative et sensitive de Malebranche.
  • La partie du moi pensant de Kierkegaard etc.

Nous pouvons adapter ce potentiel immatériel d'amour, capable d'intention et constituant l'atome, aux croyances animistes. L'esprit est dans tout. L'âme préexiste à l'homme, s'incarne et après la mort, retourne à sa source naturelle.

Le nihilisme

Cette définition du principe créateur, s'adapte également aux concepts du nihilisme. La mort de dieu ou dieu est rien. En effet, la mort sanctionne essentiellement la vie. Et si Dieu est dans l'atome, il est non-vie (au sens nous l'entendons). Donc le nihilisme ne tue pas Dieu. Il tue uniquement l'image d'un dieu « vivant » faite par les hommes.

L'alchimie

Il rend également cohérentes les recherches de l'alchimie, lorsqu'elle vise à découvrir l'esprit dans la matière (donc dans l'atome). Lorsque les alchimistes veulent délivrer l'esprit par la matière, et délivrer la matière par l'esprit. Tels étaient les espoirs de ces primitifs scientifiques.

2001

du QI au QE

12345

bagavad Gitâ

O Arjuna, ceux qui n'ont pas de foi en cette connaissance ne M'atteignent pas, et suivent les cycles de naissance et de mort
Cet univers entier est une expansion de Moi. Tous les êtres dépendent de Moi. Je ne dépends pas d'eux car Je suis le plus grand de tous.
Vois la force de Mon divin mystère ; en réalité, je ne dépends pas d'eux - le protecteur et créateur de tous les êtres –, et ils ne dépendent pas de Moi.
Comprends que tous les êtres sont en Moi, comme le vent puissant, soufflant partout, demeurant éternellement dans l'espace.