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    la maitrise du comportement

De la violence humaine.

Antagonisme et dualisme.

Les communards, dessinLa dualité, la discorde.

"Tout arrive à l'existence, par la discorde et la nécessité". Héraclite.

Nous pouvons le dire ainsi : affrontements et conflits font partie des outils d'évolution de l'humanité. Ces moteurs primaires (nos pulsions agressives, nos tendances au conflit), participent à part entière, à l'élaboration de notre monde. Ils prédominent même, semble-t-il, sur les moteurs supérieurs, bienveillants et paisibles.

Nous pouvons rêver d'une humanité entièrement pacifiée, mais c'est encore la guerre qui s'impose. Nous avons beau appeler la paix de nos vœux, l'instinct de domination est toujours parmi nous. Nous pouvons militer avec force pour voir s'instaurer la fraternité de notre vivant, mais cette valeur supérieure concerne encore visiblement notre futur.

Même si la majorité humaine aspire à la paix, les dirigeants du monde ont d'autres aspirations (et il y a sans doute un sens à cela). Maîtriser progressivement

du leadorat, est une des raisons pour lesquelles l'humanité choisit peu à peu la démocratie pour évoluer. Cet extra-ordinaire régime politique, exige en effet des leaders qu'ils appliquent les valeurs du peuple souverain, par essence plus paisible. Évidemment nous parlons là d'une démocratie idéale. Une démocratie à laquelle l'humanité travaille (même quand elle subit, comme c'est le cas aujourd'hui, l'explosion du dominant narcissique). Pour atteindre cette forme supérieure de gouvernance, l'humanité doit donc éliminer ce qui aujourd'hui empêche ce bourgeon de fleurir.

Après les dictateurs.

De la dictature au narcissisme.

Salvator Dali, NarcisseLa perversion narcissique.

A chaque époque sa réflexion. Pour combattre les dérives de leur moment, les penseurs des siècles précédents devaient alors réfléchir aux idéologies de leur temps; la tyrannie, l'aristocratie, la dictature (Platon, les lumières, Annah Arent etc.)

La dernière "œuvre" des dictateurs, a coûté 50 millions de morts à l'humanité. Elle a signé définitivement le bannissement de la dictature officielle au sein du phénomène humain (même s'il en reste encore déguisées en démocratie).

Avec l'arrivée des démocraties, les dominants à tendances autocratiques ou claniques, ont dû s'adapter aux nouvelles normes de la société et la manipulation narcissique a pris la place de la dictature. Autrement dit les dictateurs se sont convertis en manipulateurs narcissiques.

Ne nous y trompons pas, cette reconversion est un gain majeur pour l'humanité. En effet, si ces nouveaux dirigeants n'ont pas vraiment l'âme démocrate, ce nouvel état d'esprit les oblige malgré tout, à rester dans le cadre de la loi et des apparences démocratiques (ce qui n'était pas le cas des tyrans ou des dictateurs qui n'hésitaient pas au crime).

De la fin des dictateurs au soin des narcissiques.

En l'espace d'un demi-siècle, l'humanité en a terminé avec pratiquement toutes les grandes formes de tyrannie. Les derniers dictateurs restants, sont invariablement combattus par les sociétés démocratiques.
Mais la lutte continue. La pensée contemporaine doit à présent étudié la création et les techniques de la manipulation narcissique. Le but étant à terme, de rendre nos démocraties parfaitement démocratiques.

A l'avenir, l'humanité devra donc trouver les moyens d'empêcher les dominants narcissiques de pénétrer les sphères d'influences, elle devra déchiffrer les processus manipulatoires, les sophismes, les divisions, que ces nouveaux dominants utilisent pour accéder au pouvoir.

Le narcissisme en démocratie.

Du point de vue politique, les tendances des pouvoirs narcissiques les empêchent d’accéder aux grandes valeurs de la démocratie. L'opinion exagérée d'eux-mêmes, ne leur permet pas, par exemple, de vénérer prioritairement le peuple (comme on doit l'attendre d'un dirigeant démocrate). Le narcissisme, le manque d'empathie et l'arrogance, préparent mal à servir humblement les citoyens les plus pauvres dont on a la charge. L'irrépressible fascination de ces dirigeants pour ce qu'ils considèrent "haut" et le mépris pour ceux qu'ils considèrent comme subalterne, rangent définitivement le narcissisme du côté des piètres démocrates.

Mais l'humanité ne se trompe pas.

Toutefois, si le narcissisme s'impose aujourd'hui à la démocratie, ce n'est pas pour rien. Il n'y a pas d'erreur dans l'évolution humaine. Quand la conscience d'une société, dispose de toutes les conditions pour se laisser fasciner par la tyrannie, elle a toutes les chances d'avoir un tyran à sa tête. Quand elle est vulnérables aux idées de la dictature, les dictateurs en général s'imposent. Et quand la conscience est formatée (par la télé) pour apprécier les infatués, les infatués sont au pouvoir. Nous pouvons le dire autrement : toute société a exactement le gouvernement qu'elle mérite.

Aujourd'hui, le narcissisme emporte souvent les suffrages et il y a de bonnes raisons à cela.

La gestion du monde psychopathologique.

Les dominants narcissiques semblent bien être, en effet, les plus efficaces pour contenir les dominants à tendance psychopathologique. Pour le dire plus clairement, un gouvernement narcissique est sans doute mieux armé aujourd'hui, pour domestiquer un système mafieux offensif. Mieux armé qu'un gouvernement social, naïf et humaniste. La difficile gestion des mafias, dans les démocraties du Sud, semble nous en apporter la preuve (mais encore faudra-t-il savoir si ces dominants narcissiques ne créent pas ces conditions monstrueuses pour s'imposer comme sauveur).

La difficile compréhension du narcissisme.

Dans l'analyse de ces nouveaux leaders, l'humanité en est encore à ses débuts. Nous n'avons pas encore étudié les subtilités de la manipulation perverse. Nous ne comprenons pas son langage paradoxal. Leurs opposants humanistes ont toujours un temps de retard sur leur manipulation.

Les qualités mêmes du narcissisme.

Et enfin, leur propension à s'organiser, à constituer des groupes solidaires et homogènes, leur capacité à faire émerger le plus apte d'entre eux à la victoire, leur cohérence mentale, et leur qualité de leader offrent à ces personnalités, bien souvent attachantes, des atouts indéniables vis-à-vis des électeurs.

La manipulation perverse.

Les freins à l'évolution paisible.

"L'histoire universelle est le progrès dans la conscience de la liberté". Friedrich Hegel.

1/ Manipulation en occident.

Nous nous disons homo sapiens (hommes sages) mais nous sommes encore bien loin de la sagesse telle que nous l'entendons en philosophie par exemple. Par contre, nous sommes encore très près de nos pulsions.

Dans l'absolu, ce que nous sommes, n'est absolument pas critiquable. Nous sommes à un point sur le parcours de notre évolution et ne pouvons pas être plus loin. On en veut pas à un adolescent de ne pas encore avoir atteint l'âge de la sagesse. Mais en pratique, il nous faut critiquer la société humaine. Sa lenteur doit nous paraître insupportable. Ainsi seulement, nous évoluons et dans le sens de la sagesse.

Sous ce principe, nous devons faire aussi le procès des démocraties occidentales, même si elles représentent globalement le meilleur système du moment. En Occident, ces démocraties sont victimes aujourd'hui de la perversion narcissique. La forme des débats politiques, l'éthique contestable des médias ou la violence de la compétition donnent des avantages aux hommes politiques les plus aptes à manier la ruse, l'influence et la manipulation. L'intègre et démocratique, est avalé, la plupart du temps, par le plus agressif, le plus clanique, le plus opportuniste et le plus habile à dégrader l'image de l'autre. Des décennies de télévision narcissique ont également préparé (inconsciemment) l'esprit des citoyens à se choisir des personnalités les plus ressemblantes aux valeurs de la télé.

James Bond, Johnson et Andréotti.

Évidemment, l'arrivée en force de ces nouveaux hommes politiques sur le devant de la scène internationale a un sens, comme nous l'avons dit plus haut. Pour venir a bout des psychopathes que sont Mr No, Goldfinger, Largo, Blofeld, Kahn, Renard ou Graves, la société envoie un James Bond manipulateur, narcissique, et capable de tout (mais sans sortir pour autant du cadre légal fixé par son système).

De la même façon, un Lindon Johnson est parfaitement accepté par le système psychopathologique qui a assassiné John Fitzgerald Kennedy, puisqu'il y a survécu. Idem en Italie, où un andreotti parvient à gérer toutes les forces occultes, là où des hommes politiques plus honnêtes et intègres, à l'image d'Aldo Moro, ne peuvent pas survivre.

Le monde en est là aujourd'hui encore. Lorsqu’un homme politique intègre et progressiste menace les intérêts d'un système narcissique, ce dernier n'hésite pas à s'allier avec la psychopathologie pour l'écarter. À mon sens, il s'agit là du mécanisme ayant conduit à l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy et d'Aldo Moro. Ce processus parfaitement intuitif est tout simplement animé par l'union de deux intérêts faiblement démocratiques.

Un simulacre de démocratie.

Il s'agit là d'une interprétation simpliste. Le problème est sans doute beaucoup plus complexe et méritera de plus amples réflexions. En tout cas, le caractère d'une grande partie les dominants actuels, ne nous autorise encore qu'un simulacre démocratique (malgré tout préférable aux autres systèmes).

Rares sont les démocraties acceptant d'entendre la voix du peuple sur des sujets aussi graves que la guerre par exemple. La plupart du temps, soit en dévalorisant la sagesse populaire par des phrases du genre : « on ne va pas se laisser dicter la politique par la rue », soit en manipulant les médias, certains pouvoirs parviennent à faire admettre l'inadmissible à leur population.

En écartant la parole citoyenne, en transformant la télévision en instruments de propagande, en discréditant ou en manipulant les opposants, les plus expansionnistes parviennent à imposer leur désir de guerre à des populations, dont le véritable intérêt est la paix. D'ailleurs, après chaque guerre dites préventives, le peuple finit toujours par se rendre compte qu'il a été lésé et qu'il est bien le seul à payer les pots cassés.

La corruption.

Professeur Occident.

dualisme, céramique, oeuvre de jean marc tonizzoLa corruption dans les pays émergents.

"Tout est difficile avant d'être simple". Thomas Fuller. Dans les régimes émergents, les violences résultent bien souvent du retard démocratique. Beaucoup de ces pays fonctionnent aujourd'hui encore, sous des régimes plus ou moins dictatoriaux, claniques ou oligarchiques. Mais certains intérêts occidentaux ont aussi une grande part de responsabilité dans le maintient de ces systèmes archaïques. L'exemple de l'Afghanistan est emblématique. Posés sur la voie démocratique dans les années 70, les intérêts stratégiques des grandes puissances en on anéantit en 30 ans tous les espoirs..

Et le post colonialisme actuel ne semble pas avoir encore l'intention de lâcher prise pour favoriser l'essor démocratique des pays émergeant. Abandonnés, soumis à de mauvaises influences, les anciens colonisés se retrouvent plongés dans de violentes dictatures déguisées en démocraties. L'indifférence occidentale et la faiblesse des instances internationales condamnent les populations de ces pays à l'oppression et à l'arbitraire. Pourtant, tous ces peuples sont déjà aptes à la démocratie et y aspirent.

La faiblesse de l'ONU.

La faiblesse de l'ONU est le troisième obstacle à la réalisation de la paix. Tant qu'une autorité juste, suprême et universelle ne s'imposera pas à l'espèce humaine, la valse des empires dominants (et des inévitables prétendants) ne cessera de se jouer. Nostalgiques des vieux empires (sans en comprendre la position instable et l'implacable finalité), certaines puissances continuent de vouloir s'imposer comme « maître » de l'humanité. Elles sont en décalage avec l'époque et avec le désir profond de leur peuple (aspirant tout simplement à la paix).

En s'imposant comme empire, ces puissances engendrent évidemment des prétendantes envieuses. Elles empêchent également l'émergence de la seule puissance internationale capable d'imposer la justice et la paix à l'humanité (l'ONU). La récurrence de ces désirs impérialistes, empêche également la montée d'idéologies plus cohérentes avec la hauteur de la conscience générale humaine. Des idéologies utilisant la symbiose, le partage, le mutualisme, le commensalisme etc. Et enfin, la persistance de l'antagonisme renforce les climats d'espionnites qui sont, comme l'a très bien saisi Kant, des obstacles majeurs à toute paix perpétuelle.

Évidemment, selon notre théorie, cela signifie tout simplement qu'il n'en est pas encore temps. Cette finalité pourtant est forcément notre horizon. Sans doute devons-nous préalablement franchir quelques paliers intermédiaires.

L'insociable sociabilité de l'humain.

Et enfin, il y a l'insociable sociabilité de l'être humain.
"Le loup que peut être l'homme pour l'homme" (Hobbes). L'instinct du maître et de l'esclave (Hegel). La nature humaine avec toutes ses contradictions et ses faiblesses.

Même s'il a tout intérêt à la paix, même s'il est (par nature) plus paisible que les dominants, le peuple est également plus naïf et plus facilement influençable.
Accordant facilement sa confiance, il est extrêmement vulnérable à la manipulation. À l'aide des médias, les grands systèmes manipulateurs (comme le marché) réussissent sans grandes difficultés à s'imposer dans l'esprit du peuple. Parvenu au cœur de l'esprit humain, le marché affole l'homme pour l'empêcher de réfléchir. Ce mécanisme n'est pas nouveau. Saint Augustin, parlant de sa difficulté à résister aux attraits des jeux du cirque, le démontre assez bien.

Mais là encore, l'évolution humaine nous éclaire de son éclat. Le sadisme par lequel les dirigeants romains fascinaient leur peuple s'est transformé en agitation télévisuelle, grâce à laquelle le marché fascine les consommateurs que nous sommes devenus. L'humiliation violente appliquée aux vaincus dans les arènes romaines, s'est transformée en petites phrases perverses adressées au symbole du peuple (les candidats) par des présentateurs de jeux télévisés (représentants symboliques des dominants).
C'est une évolution. Une étape historique qui finit, comme l'histoire du monde romain nous l'apprend, renversée par ses propres excès.

2001.

les personnalités leaders.

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malebranche

L'essence de Dieu est sa puissance elle-même. Vu sous cet angle, Dieu devient l'intermédiaire entre cette puissance et les hommes. l'homme quant à lui étant l'intermédiaire entre Dieu et le corps, comme le pensait Malebranche.