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    la maitrise du comportement

Les pathologies humaines, origine

Névrose, narcissisme, etc.

Matisse dans de la joie

Rare harmonie psychique des saints et des sages

"Il y a deux classes d'hommes, les féconds (the prolific - qui produit de soi-même) et les dévorants (the devouring - celui qui dévore, qui absorbe en lui). La religion est un effort pour les réconcilier". William Blake

Au dessus de ces deux types de caractères dont parles William Blake, se trouve la très rare "classe" des individus capable d'atteindre le plus haut degré de la sagesse. Quelques rares éclaireurs, quelques sages et bien souvent au prix d'un long travail psychique et physique d'anéantissement de leurs pulsions, parviennent à la sagesse, a l'éveil, à la béatitude.

En étouffant leurs pulsions, leurs désirs, ces êtres humains écartent tout antagonisme dans leur esprit. Ils accèdent ainsi à une sorte d'équilibre absolu. L'antagonisme, le doute, le remords, l'envie, la jalousie, l'agressivité, la haine etc., disparaissent alors totalement de leur psychisme. Et la béatitude, l'extase, le nirvana, prend leur place.

Selon notre philosophie cet « état d'esprit » extatique, est le seul à être exempt psychologiquement équilibré. Tout autre psychisme est porteur de pathologies certaines inapparentes et sans symptôme, d'autres plus lourdes . Nous sommes tous plus ou moins déséquilibrés même en étant dans la normalité.

Le déséquilibre chez l'homme ordinaire

Entre le primate naturel de nos origines et l'humain aboutit vers lequel nous allons (le sage), il y a ce que nous appelons l'homme constructeur (nous). Hormis les quelques sages dont nous venons de parler, tout homme constructeur est porteur de troubles.

Ces troubles résultent du combat entre nos émotions, nos pulsions qui veulent s'exprimer et les interdits qui exigent que nous les réprimions.

Cette lutte engendre naturellement un conflit dans l'esprit humain et ce conflit génère deux types de personnalités différentes.

  • Les premiers acceptent de brider leurs tendances négatives pour coller aux valeurs de leur société. Ils acceptent de refouler ou de transcender ces pulsions, de les anéantir au bénéfice de la collectivité. Pour notre explication, nous situerons cette catégorie dans le compartiment de la « névrose ».
  • Les seconds ne peuvent dépasser ou transcender ces pulsions négatives et il leur faut les réaliser d'une façon ou d'une autre. Le narcissisme transgresse la morale, l'éthique humaine tout en restant dans la légalité. Le transgressant transgresse les interdits, la loi, la légalité pour s'épanouir. Nous rangerons cette dominance du côté du « narcissisme ». (bien entendu les choses sont plus complexe que cela).

Prenom par exemple le racisme. Cette hostilité envers un grope humain est prohibé par les morales religieuses, l'éthique humaine et la loi. Le névrosé sait que le racisme est injuste, immoral et illégal s'il est exprimé explicitément. Il empèche donc ces pensées de monter en lui et de s'exprimer et y conforme ses actes. Le narcissique (un complexe de supériorité) ne peux se départir de cette pensée et veut l'exprimer. S'il est transgressant, il exprimera sa haine explicitement en tombant sous le coup de la loi. S'il est socialisé, il l'exprimera tout en restant dans le flou de la légalité (de façon indirecte, dissimulée comme certains l'on fait avec l'antisémitisme, en utilisant l'antisionisme qui n'etait pas prohibé).

Narcissiques et névrosés

Plusieurs choses sont à préciser à propos de notre analyse. D'une part, ces deux types de caractères (narcissique et névrosé) sont essentiels à l'évolution de l'humanité et donc les critiques que vous pourrez rencontrer sur ce site à leur propos doivent être relativisées et d'autre part, cette distinction d'état psychique, est tout à fait subjective et schématique. Les caractères sont fluctuants et les prédominances difficiles à établir.

Deux tendances

L'analyse et la distinction des caractères humains ne datent pas d'aujourd'hui. La mythologie grecque maîtrisait déjà parfaitement l'art de distinguer les types psychologiques. Elle a, par exemple, démasqué le narcissisme dans les mythes (celui de Narcisse ou celui du Minotaure). L'analyse des prédominances psychologiques s'est ensuite baladée sur toute l'échine de la philosophie. Nietzsche, Freud, Jung, pour ne citer qu'eux, se sont amusés à séparer les grands types psychologiques comme nous allons le faire.

Introvertis et extravertis.

Ici nous distinguerons deux grands types humains :

  • D'un côté, ceux dont l'éducation et les circonstances ont bâti un énorme réservoir de morale et d'obéissance à l'éthique humaine que nous ont apportées les grandes religions. Une forte capacité à l'empathie et à l'appréciation des grandes valeurs humaines. Il s'agit de la majorité des individus. Cette conformation psychique pousse ces êtres humains à vouloir ou à devoir respecter autrui le mieux possible. Évidemment, ce devoir rentre souvent en contradiction avec les tendances naturelles de l'homme. Le désir de domination, d'agression, d'égoïsme, de prédation, l'envie, la jalousie sont toujours là qui affleurent. Chez le névrosé la plupart du temps, la victoire revient à la morale et à la loi.
    La névrose est donc le triomphe de la morale humaine sur la nature animale de l'homme.
  • De l'autre côté les individus que l'éducation ou les circonstances, ont conduit à mépriser certains êtres humains, à minimiser la loi ou la morale humaine, à négliger ou à étouffer leurs qualités empathiques pour satisfaire leurs désirs. Dans leur esprit, la loi, la morale et l'éthique passent après leur tendance, leur plaisir. Leur mentalité les pousse à assouvir leurs pulsions même au détriment d'autrui.

Les deux types de personnalités, répétons-le, sont essentiels à l'évolution humaine. Ils sont absolument interdépendants.

Du narcissisme

Le second type de personnalité tire son énergie du narcissisme. Il est beaucoup plus présent chez les dominants, les leaders. Le narcissisme veut assouvir ses pulsions et pour cela, il peut utiliser la perversion, la manipulation, le contournement ou la transgression. Cet état d'esprit parvient à étouffer le conflit moral apparaissant naturellement avant et après toute transgression physique ou morale. En utilisant la mauvaise foi et de fausses morales (si ce n'est pas moi qui l'abuse, un autre le ferait à ma place), il anéantit son sentiment de culpabilité. Il évite donc également les remords et les regrets. Le narcissisme c'est en somme le débordement la morale universelle humaine par nos instincts primaires.

En psychologie, la perversion est définie d'abord par la psychanalyse comme une organisation psychique utilisant un mode relationnel permettant d'assouvir ses pulsions par des actes opérés aux dépens de l'autre, sans pour autant ressentir de culpabilité. Les traits caractéristiques de ce mécanisme de défense sont donc la manipulation et le déni de l'altérité. La perversion sexuelle n'est qu'une des expressions de la perversion. On utilise le terme de perversion morale comme synonyme de perversion pour éviter l'amalgame courant fait avec la perversion sexuelle. Source wikipedia

La logique humaine

Gorgias ou Platon

LeMoine Narcisse admirant son refletIntelligente humanité

À la suite de cette analyse superficielle, une évidence apparaît. Le monde de la névrose irait dans le sens de l'évolution humaine. Le monde du narcissisme serait en contradiction avec cette progression. Philosophiquement parlant, le narcissisme se situerait du côté du darwinisme social. Du côté des lois de la nature. La névrose au contraire s'appuie sur la morale humaine et ses déclinaisons. Schématiquement, le narcissisme pense qu'il n'y a pas de place pour les faibles. Qu'il n'y a pas de raison de les aider. Pour le névrosé au contraire, l'humanité, pour être une humanité, doit protéger ses fragiles.

Socrate et des sophistes

Cette rivalité de pensée jalonne, depuis quelques millénaires, l'histoire de l'évolution humaine. Elle est présente dans la lutte entre Socrate et les sophistes, entre la morale de Platon et l'anti morale de Gorgias ou de Protagoras. On retrouve cette dualité dans les deux grandes formes d'idéologie libérale. L'une préconise une sorte de liberté totale et sans contrainte morale d'entreprendre. Pour l'autre, au contraire, l'éthique, la loi, et l'état doivent moraliser en quelque sorte la compétition.

Cette concurrence psychique semble inhérente à l'évolution humaine. Narcissisme et névrose se partagent tour à tour le pouvoir. De petites retours sophistes reviennent par exemple régulièrement en philosophie. Et régulièrement aussi, elles sont suivies par un retour à la morale. C'est la même chose en politique. Les systèmes animés par les valeurs morales s'essoufflent et perdent leurs qualités. Les systèmes narcissiques, toujours à l'affût, prennent alors le pouvoir. Et invariablement, le narcissisme, par ses excès, rappelle le système fortement moralisé du névrosé (le christianisme après Rome).

Ces périodes narcissiques sont encore nécessaires à nos sociétés faiblement conscientes. Elles permettent à l'humanité de dépasser certaines étapes de son évolution. La mondialisation en est un parfait exemple. Seul un système narcissique pouvait museler toutes les critiques et les résistances pour mettre en route la mondialisation. Seulement, ses qualités offensives ont plongé la société dans l'injustice et l'absurde. Son insouciance a conduit le monde au chaos moral et social que nous connaissons aujourd'hui. À présent, la société humaine appelle de ses vœux les grandes valeurs morales. L'éthique spirituelle du névrosé, n'en déplaise à Nietzsche, commence à refaire surface. L'overdose des pulsions de «l'avoir» appelle le retour de «l'être». Des gouvernements plus moraux, plus éthiques se hissent à nouveau sur le devant de la scène.

L'idéalisation du narcissique par le névrosé

Il serait d'ailleurs intéressant de se demander ce qui conduit les peuples démocratiques à élire des pouvoirs narcissiques. Ces pouvoirs agissant bien souvent contre les intérêts du plus grand nombre et pour ceux de l'élite. Ils sont à l'origine des régressions sociales, des tensions inter-communautaires, de l'augmentation des peurs et du stress. La plupart des crises économiques et des guerres offensives sont également à leur actif. Comment des philosophes comme Nietzsche en viennent-ils à les appeler de leurs vœux ?

Nous devrions sans doute chercher :

  • du côté de l’aversion pour sa propre sensibilité.
  • du malaise que peut ressentir un caractère trop sensible quand il ne s'admet pas.
  • des souffrances et des impuissances nées des sentiments de culpabilité. Souffrances découlant d'une puissante conscience morale, autrement dit d'une puissante névrose.
  • du côté de nos mythomanies, fruit de nos frustrations.

Tout cela conduit à croire qu'on vivrait mieux dans un caractère narcissique. Mais ce n'est pas le cas. En réalité, ces vénérateurs idéalisent un mental sans en comprendre les limites. Le narcissisme est un bagnard de l'extériorité. Il refuse toute souffrance, toute angoisse et les projette vers l'extérieur.

Le névrosé sous-estime les avantages qu’il a à vivre dans un psychisme sensible ou émotif. Cette illusion conduit certains philosophes comme Nietzsche par exemple, à espérer un monde apte à la brutalité et à l'insensibilité, en ignorant qu'un tel monde étoufferait peu à peu leur idéalisme et leur esprit critique et finirait par régresser et s'autodétruire.

Si le narcissisme était durablement au pouvoir, les plus violents, les plus cruels, prendraient rapidement le contrôle, comme c'est le cas lorsqu'une zone de non-droit se constitue. Les rivalités de chefs exploseraient toutes les structures supérieures et reconstitueraient une quantité de petites hordes sauvages, de petites tribus renfermées sur elles-mêmes et hostiles les unes envers les autres. Nous aurions alors opéré un parfait retour en arrière.

De la logique de l'évolution

Depuis plus de 2000 ans, l'humanité a pris la route des grandes valeurs spirituelles. Égalité, modestie, humilité, fraternité, partage et universalité en sont quelques thèmes. Dans cette voie, le narcissisme s'avère incapable de nous servir d’icône. Il peut être un aiguillon négatif pour les valeurs morales, mais pas un mètre étalon pour l'évolution humaine. Ses qualités sont nécessaires à l'action mais pas à l'éthique. C'est la névrose qui en choisissant de frustrer ses pulsions pour obéir aux règles humaines est orienté dans le sens de l'évolution. Au contraire, le narcissisme, lorsqu'il veut satisfaire ses désirs, n'hésite pas à transgresser, à pervertir les grandes valeurs morales.

Par une curieuse erreur d'aiguillage de l'histoire*, pour paraphraser Henri Bergson, la psychologie a inversé les rôles. Elle semble avoir placé le narcissisme dans la norme, et la névrose dans les pathologies. Comme L'a fait Lacan avec Dora Maar et Picasso, elle soigne le névrosé en délaissant le narcissique pourtant véritable auteur de la souffrance. La plupart du temps, la psychologie travaille sur les victimes du narcissisme sans s'occuper de ce dernier. Il y a évidemment une raison à cela. Seul le névrosé a conscience de sa pathologie. Il est donc le seul à rendre visite aux psychiatres.

*Il ne s'agit pas bien entendu d'une erreur d'aiguillage, mais d'une question de prise de conscience.

1 / La névrose

Frustrer ses désirs..

van gogh, a l'oreille coupée.. pour respecter la morale humaine

Nous trouvons ici de plus sombres pressentiments ; l’auteur se demande même si notre humanité atteindra sa véritable fin Georges Sorel

L'humanité, au sens philosophique du terme, résulte du conflit entre pulsions et interdits. De la guerre entre les désirs primaires de domination, de copulation et de prédation, et les lois qui veulent les gérer.

De la névrose

Dans la névrose, le résultat est à l'avantage de l'interdit. C'est la pathologie la plus fréquente et la plus cohérente avec l'évolution et les valeurs humaines. Le névrosé, en effet, frustre son désir d'abuser autrui pour le bien de la communauté. Il accepte de brimer ses pulsions pour obéir à l'ensemble des règles humaines. Il anéantit plutôt ses désirs pour ne pas transgresser la morale humaine. Il préfère réprimer son agressivité au dépens même de sa santé (mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais). C'est à ce prix qu'une société humaine peut sortir de la spirale maîtres et esclaves peut vivre et une certaine paix, une certaine tranquillité.

Toute l'humanité travaille à cela. Des notre plus tendre enfance, on nous donne à admirer les valeurs idéales et les comportements éthiques et moraux. On se retrouve ainsi à l'âge adulte, avec une sorte de perfection de conduite comme point de mire. Mais évidemment, cet idéal à atteindre se heurte à notre réalité quotidienne. Nous sommes tous des créateurs quotidiens de petits péchés véniels. Les auteurs de petits coups bas et de médiocrité envers nos semblables.

Cette réalité peu glorieuse déchire notre idéal. Elle produit en nous des tiraillements entre ce que nous sommes et ce que nous voudrions être. Chez la plupart d'entre nous, l'écartèlement engendre des maux (sentiment de culpabilité, remords, regret, angoisse). Ces souffrances intimes sont tout à fait positives. Elles nous obligent à nous bonifier progressivement. Elles nous somment d'améliorer en permanence notre conduite. Et au final, l'ensemble de ces contraintes, entraîne progressivement l'humanité vers sa perfection.

2 / Le narcissisme.

Irrépressible désir..

Soldats au vietnam trainant un cadavre ... d'assouvir ses désirs

Tout ce qui existe sur terre est nécessaire. Le narcissisme existe, il est donc nécessaire. Narcissisme et névrose sont les deux pôles de l'évolution humaine. Ensemble, et sans le savoir, ils construisent progressivement l'humanité.

Mais le narcissisme doit être compris pour être bien géré. S'il est facteur d'action, il à du mal à respecter autrui. Surtout lorsqu'il considère celui-ci comme un subalterne. A la différence du névrosé, le narcissique, soumis à ses pulsions primaires cherche à les assouvir. Qu'il utilise la loi ou la contourne, son esprit lui permet généralement de le faire.

De la nécessité de juger

Au niveau de l'évolution générale, tout être humain a la même valeur, la même importance fondamentale. Chacun de nous naît avec l'aptitude à aider ses semblables et à les abuser. Les circonstances de la vie conduisent l'homme à privilégier l'un ou l'autre des tempéraments (et nous passons tous de l'un à l'autre au cour de notre vie). Les deux prédominances de caractères sont absolument nécessaires. Ayant la même importance, on ne devrait pas, en principe, juger leur conduite. Seulement, pour améliorer la société, l'homme doit préférer certains actes et en mépriser d'autres. Il doit juger ses propres conduites et celles d'autrui. « Dieu ne juge pas : par lui les êtres se jugent. » écrit Simone Weil.

Un choix inévitable

Pour évoluer, l'espèce humaine doit donc prendre position entre le «bien» et le «mal». Choisir entre la générosité et l'égoïsme, l'esprit de clan et l'universalité, l'humilité et l'arrogance, la modestie et la suffisance, etc. En adhérant aux valeurs humaines, il lui faut opter pour une position cohérente. Plébisciter le bien plutôt que le mal. Préférer l'entraide à l'égoïsme, le respect à l'abus d'autrui, le pardon à la violence.

Logique de l'évolution

Vers le respect d'autrui

la tentation du mal au paradis adam et eveUne évolution positive

Le conflit est la mouche du coche de la pensée. Il stimule l'observation et la mémoire. John Dewey

Sans baguette magique, il n'y a qu'une méthode pour transformer un animal soumis à ses instincts, en humain maître de ceux-ci. Elle inclue ce que nous appelons le «mal». Il était impossible d'éviter la part "négative" de l'évolution (la violence, le vol, la cruauté, la guerre, etc.). Pour s'en passer, il aurait fallu posséder certaines qualités dés la création de notre espèce. Disposer d'une conscience morale, de lois performantes, d'une éducation parfaite et des valeurs humaines supérieures et bien saisies. Seulement, ces facultés, ces notions, ces valeurs, se sont constituées progressivement. Elles sont nées puis se sont développées, concomitamment à notre maîtrise des pulsions et des instincts.

L'humanité ne pouvait se construire autrement que comme elle s'est construite.

Durant toute cette période d'élaboration, l'homme constructeur se retrouve tendu entre deux forces. Comprimé entre ce qu'il voudrait être et ce qu'il est. Entre l'idéal et la réalité. La lutte tragique de ces deux énergies, est le véritable moteur de l'humanité. Elle engendre certes, de multiples maux, mais elle stimule l'énergie positive inverse. Elle dope les valeurs idéales de justice, d'égalité, de fraternité, de partage etc...

"Je me voyais déjà, en haut de l'affiche"... Aznavour

Grâce à l'interdépendance, cett

e lutte est à l'avantage des valeurs exaltées par le plus grand nombre. Autrement dit, à l'avantage des valeurs positives et au détriment des pulsions égoïstes et agressives contre lesquelles l'humanité ne cesse de travailler. Progressivement, nous entrons dans le monde de l'évolution consciente. La psychologie, la psychanalyse et ses multiples initiateurs (Freud), permettent d'imaginer une évolution plus sereine.

Ce n'est sans doute pas pour tout de suite, mais l'humanité prépare lentement et sûrement ce terrain... Des milliers d'années de contraintes furent nécessaires pour quitter la nature et devenir ce que nous sommes. Il nous faut encore un certain temps de compression (petit hommage à Fernandez), pour atteindre notre but : la pleine juxtaposition de la pratique humaine sur la théorie humaine. Cet assemblage accompli, l'homme aura finalisé un des trois volets de sa perfection : celui de son comportement.

Pour résumer :

La compression progressive de certaines pulsions participe à la pacification progressive de l'homme. Elle déprogramme lentement une animalité contrainte de s'affirmer au détriment de ses congénères. La finalité d'un tel processus est de devenir parfaitement respectueux d'autrui. De ne plus être un loup pour l'homme.

  • Nous étions des primates naturels, majoritairement instinctifs.
  • Nous sommes des hommes constructeurs, oscillant entre maîtrise et non-maîtrise de nos instincts.
  • Et, nous évoluons vers l'humain accompli, pleinement maître de ceux-ci.
 

2001



Emmanuel Kant

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Hegel, le philosophe allemand

La contradiction est la racine de tout mouvement, et de toute manifestation vitale ; c'est seulement dans la mesure où elle renferme une contradiction, qu'une chose est capable de mouvement, de manifester des tendances ou impulsions.

Hegel sciences de la logique.