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    la maitrise du comportement

Supériorité et infériorité de l'espèce humaine

Du primate à l'homme

Tarzan Jeanne, cheetaDe l'homme à l'humain

"Toute supériorité est un exil". Madame de Girardin.

"La supériorité des blancs sur les rouges est incontestable. Je n'en veux que les haricots pour exemple". Commerson

Une grande partie de la philosophie de la mecaniqueuniverselle, s'établit sur la comparaison entre deux types de comportements. Ceux des êtres humains et ceux des « primates naturels ». Pour ne pas enrichir l'anthropocentrisme destructeur, ce parallèle mérite quelques précisions.

Malgré tous les excès produits par la technologie, notre espèce est techniquement la plus développée. En observant la société humaine avec un certain recul, notre monde culturel fourmille de progrès. Des progrès dont le monde de la nature est dépourvu. La maîtrise progressive du comportement, de l'environnement et du questionnement en sont quelques exemples. Évidemment, cela ne fait pas de nous, les anges de la création. Certaines de nos conduites, nous le savons, dépassent en monstruosité tout ce qui se fait dans la nature. Par ce seul point, nous devons relativiser notre supériorité. Certes, notre espèce a atteint un très haut niveau de civilisation, mais nous le devons aux circonstances de la création et non pas à nos décisions. Dans l'état actuel de nos connaissances, la création (Dieu), semble nous avoir choisis pour être l'espèce consciente du monde vivant. L'espèce capable de révéler les secrets de la création.

Un haut degré de socialisation

Dans la masse des progrès humains, se situe notre haut degré de socialisation. Cette qualité autorise par exemple aujourd'hui, une énorme promiscuité entre individus. Plusieurs millions d'êtres humains peuvent cohabiter dans un espace où quelques dizaines de chimpanzés seulement parviennent à vivre et avec de multiples conflits. Cette socialisation a également permis de réduire considérablement le nombre de déchaînements agressifs entre nous. Le passage à l'acte agressif est devenu marginal dans la société humaine.

"À mes débuts à Combe, je pensais que les chimpanzés étaient plus gentils que nous. Mais le temps m'a démontré le contraire". Jane Goodall

L'amélioration des relations intergroupes, découle également de cette grande socialisation. Elle favorise la circulation humaine sur l'ensemble de la planète (quand les dominants ne la constellent pas de guerre !)

Grâce à la parole et à certains codes universels (poignée de main, formules de politesse, hospitalité, etc.), l'humanité s'est libéré de l'épreuve de force systématique.

Les supériorités de l'homme

L'écosystème est une unité,

Claude Monet, peintre impressionniste, les coquelicotsl'homme en fait partie

Une certaine supériorité sur nos cousins primates doit donc nous être reconnue*. Cette supériorité nous positionne en tête des espèces les plus performantes en termes de progrès. Nous sommes les plus rapides dans la grande montée de l'esprit vers un esprit supérieur.

* supériorité dans la maîtrise du comportement, de l'environnement et du questionnement

Mais cette supériorité n'autorise en aucun cas l'homme à se croire supérieur aux autres formes de vies. Elle ne nous permet pas de nous considérer comme la seule espèce digne d'intérêt et de respect. Notre position sur l'échelle du vivant est indépendante de notre volonté. Il n'y a donc aucune fierté à tirer de cette hauteur.

Tout a son importance

Un battement d'ailes de ce côté du monde, dit-on, peut engendrer une tempête de l'autre côté. Autrement dit, la chose la plus insignifiante est très importante pour le monde. Donc chaque forme de vie à une importance majeure pour la création.

Un seul exemple. Selon le darwinisme, notre arbre généalogique comporte des singes, des reptiles, des poissons, des bactéries, etc.. Certains primates, certains poissons, certains reptiles ont donc été fondamentaux pour notre apparition. Il est facile de comprendre toute l'importance de la première molécule, du premier vésicule qui, selon l'abiogenèse, a donné naissance à toute vie. Peut-être qu'aujourd'hui, le porteur du prochain décalage génétique, à l'origine d'une espèce encore plus évoluée, vit au sein de l'humanité. Et il peut être le plus misérable d'entre nous.

Toute forme vivante revêt donc une importance majeure pour l'évolution du vivant. Il n'y a donc aucune différence qualitative entre les espèces. Toutes sont importantes pour la création. Nous ne pouvons prétendre être la seule créature du divin*

* l'ignominie de certains de nos comportements suffirait à nous le rappeler.

D'ailleurs, si quelques composantes du monde étaient extérieures au divin, Dieu serait une puissance limitée. Il perdrait du coup son caractère absolu. Et même si on place l’homme au centre de l’intérêt de Dieu, comme dans les religions monothéistes, cela nous oblige à nous comporter envers la nature, comme Dieu le ferait lui-même. Autrement dit avec la plus grande bienveillance envers l'écosystème.

L'amour comme barème

Philosophie de l'évolution

Empathie, tigron et petit chimpanzéL'évolution de l'humanité

"La vraie supériorité de l'homme, c'est la bonté". Ludwig Van Beethoven

Nous partageons pleinement le point de vue du créateur de l'hymne à la joie. Pour la mecaniqueuniverselle.net aussi, la véritable supériorité psychique du vivant est affective et non pas intellectuelle. L'intelligence est un outil d'évolution, mais pas le but de cette évolution. Autrement dit, les espèces les plus aptes à exprimer « un amour élargi », seraient les plus évoluées.

Un plus juste barème d'évolution

Sous cet angle, la baleine se positionnerait sans doute au-dessus de l'homme dans l'échelle de l'évolution. Notre humanité, a les moyens d'accéder au sommet de cette échelle sensible. C'est, selon nous son but. Elle dispose de la qualité nécessaire pour atteindre sa perfection : la paix universelle. Mais pour cela, il lui faudra soumettre ses pulsions violentes. Vaincre ses « tendances négatives » génératrices de barbarie.

Les capacités de la société humaine

Notre potentiel d'évolution est énorme. Nous disposons d'une puissance de progression, unique dans le monde animal. De plus, l'amour sous sa forme la plus haute, a déjà été atteint par certains de nos semblables. De nombreux « éclaireurs humains » ont fait l'expérience de l'état d'amour absolu. Je veux parler de l'éveil, de la sagesse, de la béatitude, de l'extase ou du nirvana.

Une réelle évolution vers le bien

L'orgueil anthropocentrique humain* mis entre parenthèse, toute l'ampleur de notre évolution affective apparaît. Elle n'a pas d'équivalent dans le monde des primates.

* Orgueil autorisant l'homme, par exemple, à torturer les autres espèces.

Le nombre de conflits vécus quotidiennement chez le chimpanzé et chez l'homme par exemple, est à l'avantage du chimpanzé. Globalement, l'humain subit moins de violence au cours de sa vie que n'importe quel autre primate. Globalement, l'homme endure peu d'angoisses et de peurs comparativement à ses cousins singes.

L'homme ne connaît pas son bonheur

Nous avons donc la chance de disposer d'une intelligence et d'une conscience en évolution. Cela rend d'autant plus pathétique la lenteur de notre progression morale effective. Comment, en l'an 2000, pouvons-nous encore laisser quelques dominants plonger le monde dans le chaos ? Les laisser construire des espaces sans foi ni loi ? Des zones de non-droit où les plus vulnérables, à l'image de la nature, récoltent toute la violence ? Des zones ou les plus pauvres vivent sous l'angoisse de la fureur arbitraire de quelques dominants*.

*soit disant supérieurement intelligents !

Malgré toute la violence humaine, une relative tranquillité baigne l'humanité. Nous l'a devons, en partie, à un meilleur contrôle de nos pulsions. Il reste pourtant à achever ce travail d'humanisation. Nos tendances sont toujours conséquentes. Nous avons toujours beaucoup de mal à superposer la théorie humaine avec la pratique humaine.

2001

le négativisme

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Rivarol écrivain et pamphlétaire Français, portrait

Un peu de philosophie écarte de la religion et beaucoup y ramène. Rivarol