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L'esprit scientifique, un confort

Darwinisme et évolution L'homme, le hasard et Dieu

Soldats de plombsLe confort de vie

"J'en étais progressivement venu, à cette époque, à voir que l'Ancien Testament, de par son histoire du monde manifestement fausse, avec la tour de Babel, l'arc-en-ciel comme signe, etc., et son attribution à Dieu des sentiments d'un tyran assoiffé de vengeance, n'était pas plus digne de foi que les livres sacrés des hindous, ou les croyances de n'importe quel barbare. Une question s'imposait alors continuellement à mon esprit, et refusait d'en être bannie : est-il croyable que si Dieu avait dans l'instant, à révéler aux hindous, il permettrait que cela soit lié à la croyance de Vishnou, Shiva, etc., comme le christianisme est lié à l'Ancien Testament ? Cela me paraissait tout à fait incroyable." Charles Darwin.

Ainsi, ce sont bien nos ancêtres qui sont à l'origine de nos mauvaises passions ! Le diable, sous l'apparence du babouin, est notre grand-père. Charles Darwin

Wallace et Darwin comme point de départ

Avant d'avancer plus loin dans ce chapitre, quelques mises au point semblent nécessaires.
Selon notre théorie, l'humanité est destinée à atteindre sa perfection spirituelle. Nous sommes donc en présence d'une sorte de « positivisme spirituel ». Une philosophie de l'histoire, immergée dans les valeurs divines.

Pour démontrer le plus scientifiquement possible le bien-fondé de cette philosophie, nous utilisons bien souvent la théorie de l'évolution dont parlent Alfred Russel Wallace et Charles Darwin.

De la relation entre religion et science.

Tout d'abord il est intéressant de dire quelques mots sur la façon dont les pouvoirs religieux assimilent progressivement les découvertes scientifiques. L'histoire humaine est celle des conflits entre dogmes établis et nouvelles idées. Entre les conservateurs établis et les progressistes qui voudraient les remplacer.

Nous n'avons aucun témoignage, mais cela devait déjà être ainsi dans les temps préhistoriques. Les premières tentatives d'enterrer les morts, d'utiliser la roue ou d'accepter un totem, ont peut-être soulevé des contestations et des violences. L'adoption de Brahman, Yahvé, Jésus ou Allah, à sans doute été confronté à la brutalité des pouvoirs religieux en place.

Lorsque la religion est aux commandes, c'est exactement la même chose. La violence réactionnaire d'un dogme religieux, est identique à celle d'un pouvoir laïc. Une étude approfondie des comportements des grandes religions démontrerait sans doute même, la douceur relative des pouvoirs religieux par rapport au pouvoir profanes.

Petite histoire des assimilations

La façon dont les grandes découvertes ont été assimilés par le religieux, a pratiquement toujours suivi le même protocole. La hiérarchie prends connaissance de la découverte. Dans un premier temps il peut y avoir rejet et violence (ces découvertes remettant en cause les convictions scientifiques de la religion). Après un certain temps d'assimilation, les théologiens et les scientifiques religieux, se mettent à établir des ponts entre les nouvelles lois scientifiques et les grands principes spirituels. Jusqu'à présent, ils y sont systématiquement parvenus. La sphéricité de la Terre, la théorie de la relativité, l'atomisme ont été assimilé par les religions.

Il en sera pareil avec la théorie de l'évolution des espèces. Le temps du rejet et de la violence est passé. Aujourd'hui, des penseurs commencent à établir les compatibilités entre la théorie des espèces et l'idée d'un principe créateur et d'une évolution déterminée. C'est le cas de la mecaniqueuniverselle. Pour éclairer la montée progressive de l'esprit vers sa perfection spirituelle, notre philosophie s'appuie en grande partie sur la théorie de l'évolution des espèces.

Petite histoire de la violence religieuse

Dans le monde occidental, le scientifique profane a pris le pouvoir sur le théologien et la critique commune actuelle, tend à déposer sur le dos des religions, toute la violence de l'histoire. Il s'agit d'une erreur et l'horreur à visage libéral le montre clairement. Un monde sans les limites de la morale religieuse, un monde qui sans complexe s'autorise à les transgresser, sombrerait irrémédiablement dans la barbarie la plus totale comme ce fut le cas du nazisme (en 1931 les évêques allemands déclarent officiellement qu'on ne peut être à la fois catholique et nazi).

De tout temps, les pouvoirs religieux ont permis de maîtriser la violence des dominants séculiers. Quand les religions étaient violentes et tortionnaires, l'époque était à la cruauté. Les représentants de la foi ne faisaient qu'utiliser des inventions mises au point par les dominants temporels et trivialisées par eux.

Dans la relation entre « pouvoir religieux » et « pensées dissidentes du moment », nous pouvons noter une régression progressive de la violence au cours des temps. Les pouvoirs grecs condamnaient à la mort ou à l'exil, tout ceux qui remettaient en cause la pertinence des règles et des dieux établis (Socrate et bien d'autres, en ont fait les frais). Du côté des monothéismes, les persécutions envers les dissidences et envers les sciences, n'ont cessé de régresser au cours de l'histoire jusqu'à aujourd'hui.

Si les pouvoirs religieux médiévaux puis renaissants, étaient encore violents (le bûcher pour Bruno et le reniement pour Galilée), les siècles suivants, se sont contentés, si l'on peut dire, de brûler des livres ou d'excommunier les avant-gardistes et les antireligieux. Le XIXe siècle, siècle de Darwin, a renié, critiqué, marginalisé les découvertes qu'elle ne pouvait admettre (comme celle de Darwin) mais sans exprimer de violence physique.

Quant au XXe siècle, les grandes religions se sont comportés le plus démocratiquement possible envers les affaires scientifiques (hormis lorsque celles-ci transgressaient trop les grandes éthiques humaines). Elles ont critiqué, mais comme aurait critiqué n'importe quel système démocrate. Avec une certaine distance même, face a un pouvoir scientifique devenu tout-puissant.

Ne pas dés-idéaliser le monde

Ceux que nous appelions des brutes eurent leur revanche quand Darwin nous prouva qu'ils étaient nos cousins. G B Shaw

Évidemment, en choisissant de nous appuyer sur des données scientifiques comme le darwinisme, nous courons le risque de dés-idéaliser le phénomène humain. Replacer l'évolution humaine dans l'évolution générale du vivant, pourrait minimiser les valeurs spirituelles au profit des visions simplement éthologiques ou biologiques. Nous risquerions de marginaliser des notions comme l'amour (au sens supérieur du terme), pourtant pivot selon nous, de la création. De minimiser également la notion de sens, qui est la seule capable d'offrir à l'homme une idée de sa présence au monde.

En s'en tenant à une conception matérialiste de l'homme (sans accompagner celle-ci d'une vision transcendantale et spirituelle), nous avons de fortes chances d'ajouter notre théorie à un courant qui, sans le vouloir, participe depuis plus de deux siècles, à la réduction progressive de l'homme au simple état d'objet où de machine (La Mettrie), avec toutes les perversions découlant de ce principe.

Une telle vision ultra scientifique, accrédite l'idée de hasard au détriment de celle de destinée. Et l'idée de hasard conduit plus facilement à l'absurde. Cette manière froide de réfléchir au devenir humain, peut également nous amener à négliger les capacités affectives et sentimentales des autres espèces vivantes. A ignorer le sens profond de leur présence et à normaliser des conduites, qu'un monde spiritualisé rangerait naturellement du côté de la torture (l'élevage intensif est le parfait exemple d'un monde vide de sens).

Mais il n'en sera rien. La sélection des espèces, me semble au contraire une véritable aubaine pour démontrer qu'il existe un sens à l'évolution.

Intérêt du darwinisme

Darwin, l'outil de Dieu

Charles DarwinAinsi, ce sont bien nos ancêtres qui sont à l'origine de nos mauvaises passions ! Le diable, sous l'apparence du babouin, est notre grand-père. Charles Darwin

L'histoire nous l'a prouvé et nous le montre encore, les esprits ségrégationnistes utilisent certains grands principes émis par Wallace et Darwin, pour justifier des conduites abusantes. La théorie de l'évolution des espèces (comme toutes les théories finalement) a donc deux angles d'attaques. Elle peut déshumaniser progressivement l'humanité ou au contraire, apporter du crédit à l'évolution spirituelle de notre espèce.

Nous nous situons sur ce dernier versant. A notre avis, cette théorie (révolutionnaire pour l'époque) offrira à l'humanité, le sens que le monde matérialiste cherche depuis longtemps. Elle démontrera l'inexorable progression de notre espèce vers les sommets de l'esprit, autrement dit vers « L'amour absolu », l'extase.

Darwin illustration satiriqueDe façon tout à fait paradoxale, le darwinisme pourrait bien s'avérer l'outil idéal pour démontrer toute la pertinence qu'il y a de croire en un principe créateur (Dieu) et donc, toute la pertinence des spiritualités. C'est sans doute également, la façon la plus sûre de confirmer la supériorité du concept de détermination sur celui de hasard.

Un hasard intérieur à la destinée

En effet, le principe d'adaptation (autrement dit la capacité des organismes vivants - individus ou espèces - à répondre aux contraintes liées aux conditions et aux modifications de leur milieu), peut tout à fait s'inclure dans le programme plus vaste d'un principe créateur.

Et ainsi, l'idée d'un certain hasard proposée par Darwin pour justifier la transformation des espèces, ou celle de Lamarck* à propos de l'adaptation des organes, peuvent s'insérer dans une finalité plus haute, un but supérieur déjà entrevu par les diverses spiritualité. C'est ce que nous allons essayer de démontrer au travers des diverse page de ce chapitre.

* Dans tout animal qui n'a point dépassé le terme de ses développements, l'emploi plus fréquent et soutenu d'un organe quelconque fortifie peu à peu cet organe, le développe, l'agrandit et lui donne une puissance proportionnée à la durée de cet emploi, tandis que le défaut constant d'usage de tel organe l'affaiblit insensiblement, le détériore, diminue progressivement ses facultés et finit par le faire disparaître. Lamarck

 

2001


le progrès humain

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Darwin

Charles robert Darwin
(12 février 1809 - 19 avril 1882) naturaliste anglais, ses travaux et les théories sur l'évolution des espèces vivantes ont profondément révolutionné la biologie. Après avoir acquis la célébrité parmi les scientifiques pour son travail sur le terrain et ses recherches en géologie, il a apporté l'hypothèse que toutes les espèces vivantes ont évolué au cours du temps à partir d'un ancêtre commun ou d'un petit nombre d'ancêtres communs, grâce au processus de sélection naturelle. Il a vu de son vivant la théorie de l'évolution acceptée par la communauté scientifique et le grand public, alors que sa théorie sur la sélection naturelle a dû attendre les années 1930 pour être généralement considérée comme l'explication essentielle du processus d'évolution. Au XXIe siècle, elle constitue la base de la théorie moderne de l'évolution.

Le 6 mars 1837, Darwin s'installe à Londres pour se rapprocher de sa nouvelle charge à la société de géographie. Il se joint au cercle formé autour de scientifiques et de savants comme Charles Babbage (1791 - 1871) notamment, qui croit que Dieu a d'avance ordonné la vie selon des lois naturelles sans procéder à des créations miraculeuses ad hoc.

Source wikipédia