Pour en finir avec l'antisémitisme Des clefs pour soigner cette pathologie
L'antisémitisme
Des jeunes gens antisémites, ça existe donc, cela ? Il y a donc des cerveaux neufs, des âmes neuves, que cet imbécile poison a déjà déséquilibrés ? Quelle tristesse, quelle inquiétude, pour le vingtième siècle qui va s'ouvrir ! Émile Zola
L’antisémitisme est un animal à plusieurs têtes et donc plusieurs rhétoriques, argumentations et insinuations. Il y a un antisémitisme d'origine religieux que l'on retrouve essentiellement dans le christianisme et avec beaucoup moins de virulence dans l'islam. Il y a un antisémitisme animé par l'envie envers cette communauté sitôt qu'elle réussit selon les critères que le moment donne de la réussite (sociale, politique, matérielle, artistique etc.). Il y a un antisémitisme de lâcheté, initiés par des meneurs, des tribuns suffisamment pervers pour entrainer des foules défouler quelques tentions contre la communauté la moins nombreuse, la moins à même de se défendre (juifs, tsiganes etc.).
De l'antisémitisme religieux
Fille aînée du judaïsme, le christianisme, après avoir réussit son expansion, puis son entrée dans les rouages des pouvoirs, s'est comporté comme beaucoup d'enfants autocratiques, tout-puissants et terrorisant envers leurs parents, tout en reniant leur apport et leur origine.
N'ayant pas réussit à convaincre ou à forcer sa mère (le judaïsme) de renier sa religion, ses pratiques, ses différences et sa philosophie, le christianisme devenu religion d'état dans tout l'occident, lui témoigna de l'indifférence, voire de la rancœur. Voilà pourquoi, pendant prés de 2 millénaires le christianisme, a au mieux mis sa mère à l'écart, l'a isolé, marginalisé, et au pire l'a maltraité, l'a chassé ou l'a contraint a se convertir.
Les images individuelles de ce comportement de groupe, nous pouvons en distinguer chez ces pharaons par exemple qui faisaient détruire toutes les représentations de leur prédécesseur. Chez ces rois ou empereurs qui installèrent leur pouvoir après avoir renversé ou tué leur père ou leur mère.
Ce comportement du christianisme envers le judaïsme découle de la nature humaine, il relève de l’ego, de la psychologie, de l'incapacité à voir et à rendre hommage à ses géniteurs.
Bien entendu, cette réaction psychologique du christianisme à sans doute trouvé également de l'énergie dans la difficulté naturelle du judaïsme d'accepter d'être si brutalement remis en cause par sa fille, d'accepter son émancipation, surtout quand celle-ci s'acharne a détruire l'ordre établie, les hiérarchies et conteste son autorité.
La réponse à donner à cet antisémitisme originel, filial et psychologique est celle que l'on apporte à l'enfant (et c'est valable pour la fille aine, chrétienne comme pour la cadette islam) c'est de le convaincre de reconnaitre leur mère, reconnaitre son apport essentiel pour leur deux religions.
L'initiative et le chemin doit se faire dans ce sens ; des filles vers la mère, c'est ce protocole qui permettra ensuite a la mère de reconnaitre les nouveautés inintéressantes qu'on amené ses deux filles à l'humanité à partir d'elle même.
Le pape comme initiateur
En ce qui concerne le christianisme, c'est au pape de reconnaitre haut et fort le judaïsme comme étant la mère du christianisme, reconnaitre que cette non-reconnaissance bi-millénaire a été à l'origine des nombreuses maltraitances de la fille envers sa mère et que toutes ces maltraitances doivent définitivement cesser.
C'est au pape d'affirmer que tout chrétiens se définissant comme tel, doit respecter le judaïsme comme un enfant respecte sa mère dont il tire tout son sang.
Il peut se produire des conflits entre mère et fille avant la maturité de cette dernière, mais une fois la reconnaissance mutuelle celée définitivement, c'est la concorde et le respect qui s'impose définitivement.
Le moment actuel est idéal pour évoluer dans ce sens et le pape François est sans doute le premier pape qui a le pouvoir de faire évoluer les idées et de réussir cette prouesse.
Causes
le messie
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