La religion SIHKS et l'extase L'homme sera fidèle à sa foi s'il croit en dieu fait le bien
Mukati, parvenir à la délivrance
Au cœur de l'enseignement de Nanak le fondateur de la
religion Sikh, se trouve la foi en un Dieu unique, révélé par sa création: le vrai Guru (satiguru ). Ce Dieu est tout-puissant
(samarathu) infini (aparu ) éternel (akalu ) sans forme ni attributs (nirankaru, niragunu ) inconnaissable et ineffable
(agahu, akathu ) omniprésent (bharapuri). à la
fois extérieur à l'homme et présent en lui, il peut lui manifester sa grâce (karamu, nadari ) et le faire accéder ainsi à la vérité (saccu
). Sans cette grâce, l'homme poursuit sa quête du
salut sous la direction de mauvais maîtres et en se livrant à des pratiques qui, telles le yoga ou l'ascétisme, le lie davantage encore à la roue de la transmigration. L'homme ne peut se défaire de son illusion (maia ) concernant la
voie du salut et parvenir à la délivrance (mukati
) qu'en écoutant en son cœur la voix de Dieu, appelée guru par Nanak, murmurer le mot (sabadu ). Ce dernier lui révèle l'ordre divin (hukamu ) qui est tout à la fois le principe de l'harmonie universelle et l'indication d'un salut possible. Pour entendre cet ordre, l'homme doit purifier sa propre essence spirituelle
(manu ) car son moi ; (haumai ) est prisonnier de la vie matérielle et de ses fautes. Aussi Nanak lui propose-t-il une discipline (sañjamu
) qui n'a de valeur que dans un parfait amour de Dieu. Cela consiste principalement en la remémoration (simarana ) et la répétition (japu ) du Nom divin (namu ). L'homme peut ainsi obéir à l'ordre, et s'élever
graduellement à travers cinq royaumes mystiques (khandu ). Le dernier est celui de la vérité, et lorsque l'homme
y accède, son manu régénéré se fond en Dieu dans une suprême béatitude (sahaju ).
Quelques routes vers d'autres extraits relatifs à la béatitude, au nirvana, à l'extase : Althusser, Averroès, Épicure, Janet, Kant, Pic de la Mirandole, Rogue, Sankara, Van Ruysbroeck, Spinoza, Stein Jean-Jacques rousseau |