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  • bio métaphorique

Biographie métaphorique n°6

Bio imagée de l'auteur

Maquette immeuble années 1970

Pierre Leroux

à un point de vue élevé, les poètes sont ceux qui, d’époque en époque, signalent les maux de l’humanité, de même que les philosophes sont ceux qui s’occupent de sa guérison et de son salut. De l'humanité, de son principe et de son avenir. Pierre Leroux.

Diogène Laërce

A propos de Phérécyde

Le proverbe n'est-il pas vrai
Qu'un sage, s'il est vraiment sage,
Est utile pendant sa vie
Et plus utile après sa mort

A propos de Socrate

Socrate était fils de Sophronisque, tailleur de pierres.

(...)

Il reçu un jour un coup de pied sans se fâcher, et comme on s'en étonnait, il dit : "Si c’était un âne qui m'avait frappé, lui intenterais-je un procès ? "

Quel terrible homme! même mourant de faim, il ne pu jamais flatter. (Ameipias)

"Il appris encore à jouer de la lyre, à un âge fort avancé"

Il disait que tout le monde vivait pour manger mais que lui mangeait pour vivre ...

Sa femme Xanthippe non contente de l'injurier, lui jeta un jour de l'eau à la tête. " N'avais je pas prédit que tant de tonnerre amènerait la pluie".

Un autre jour, en pleine place, elle lui avait arraché son manteau., et ses amis lui conseillaient de la punir par quelques gifles : "Bien sur, dit-il, pour que nous nous battions à coups de poings et que chacun de vous nous encourage : allez Xanthippe, ! aller Socrate "

Il disait qu'il en était des femmes irascibles comme des chevaux rétifs. Quand les cavaliers ont pu dompter ceux-ci, ils n'ont aucune peine à venir à bout des autres.

Euclide par Diogène Laërce

Selon Hermippe, il quitta son pays pour enseigner la philosophie à Olympie. Ses disciples lui demandèrent pourquoi il avait choisi ce pays, il répondit qu’il voulait fonder une secte qui prendrait le nom d’Olympique. Mais tous ses disciples, devant le manque de ressources et l’insalubrité du lieu, s’en allèrent, plantant là notre Alexinos, qui resta seul toute sa vie avec un domestique

Jean Jacques Rousseau

"En acquérant la conscience de son génie, il vit sa mission s'agrandir : il se sentit appelé à dire la vérité aux hommes" "De ce jour, il devint un autre homme : son âme s'éleva, ses principes s'affermirent." (...)

"l'enhardirent enfin à briser le joug des préjugés, des bienséances sociales, dont son inquiète susceptibilité s'exagérait encore la tyrannie; et libre d'ambition, content de sa pauvreté volontaire, il espéra ne plus vivre que pour le repos et pour ses nouveaux devoirs" (...)

"et, ne voulant pas même dépendre de son talent, de peur que son talent ne vînt à dépendre ainsi de la fortune et des hommes" (...)

"Devenue la gouvernante et l'amie de jean Jacques Rousseau, Thérèse Levasseur acquit insensiblement sur lui cet ascendant que les êtres bornés exercent presque toujours dans la vie domestique, sur les esprits supérieurs". Les amis de Rousseau gémirent de cette liaison indigne de lui : prévoyant trop quel empire elle allait prendre dans la solitude, ils tentèrent de la rompre. Thérèse qui pénétra leur dessein, s'appliqua elle-même à les brouiller avec son maître.

Epicharme

Je le crois, j'en suis sûr même,
on connaîtra plus tard mes écrits,
quelqu'un prendra mes vers, leur ôtera leur rythme,
leur donnera un vêtement de pourpre et les enjolivera
et, devenu irrésistibles, ils convaincront les plus rebelles.

Diogène Laèrce à propos de Platon, plagiaire d'Epicharme

Hieronimus Bosch

Femme battant son mari.

Hieronimus-Bosch- Tristesa-realidada - homme battu

 

Auguste Escoffier

Escoffier etait un apôtre, et l'important pour un apôtre, n'est pas la richesse qu'il peut engendrer mais le nombre de disciple qu'il peut produire. Paul Thalamas

Arte Toulouse Lautrec

La tendresse du fils A ...

il faut détruire une fois de plus, cette légende que le père et le fils ne s'aimaient pas, ils avaient l'un pour l'autre un attachement incroyable.
(...)

mon bon A ... jamais dur pour son père.

Henri Matisse

« J’ai compris que tout le labeur acharné de ma vie était pour la grande famille humaine, à laquelle devait être révélée un peu de la fraîche beauté du monde par mon intermédiaire.
Je n’aurai donc été qu’un médium ».

John Fante

J'ai appris toutes les informations nécessaires dans un livre de médecine à la bibliothèque publique. L'asthme était-il une maladie mortelle ? Parfois. Qu'il en soit donc ainsi. Dostoïevski souffrait d'épilepsie, et moi j'avais mon asthme. On n'écrit pas bien sans maladie mortelle. C'était la seule manière d'accepter la présence de la mort.

Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort

Albert Camus, qui parle de sa « supériorité qui se sépare des hommes », sa « rage de la pureté », et le considère comme « le moraliste de la révolte, dans la mesure précise où il a fait toute l'expérience de la révolte en la tournant contre lui-même, son idéal étant une sorte de sainteté désespérée. »

Heinrich Heine

Oh Dieu ! Raccourci mes souffrances afin que l’on m’enterre  bientôt : tu sais bien que je n’ai pas de talent pour le martyre. Permet, ô dieu ! Que je m’étonne de ton inconséquence : tu as créé le plus gai des poètes et, à présent, tu viens lui voler sa bonne humeur. La douleur rend sombre l’esprit de la gaieté et elle me rend mélancolique. Si la triste plaisanterie ne prend pas fin, je me ferais catholique à la fin. Alors je te hurlerai à satiété, aux oreilles, tout comme les autres bons chrétiens : « au miserere ! Le meilleur des humoristes va disparaître »

Nietzsche

Zarathoustra dit à ses disciples : « vous ne vous êtes pas encore cherché et vous m’avez trouvé. Ainsi font tous les croyants ; c’est pourquoi il n’y a pas grand cas à faire de toutes les croyances. Aujourd’hui, je vous ordonne de me perdre et de vous trouver. Et lorsque vous m’aurez renier, alors seulement je reviendrai vers vous » (il est temps, pour un prophête de revenir).

Tchekhov

Cependant le besoin de parler surmonte toute autre considération ; il se donne carrière. Il parle avec flamme et passion. Son discours, désordonné, fiévreux, délirant, saccadé, est souvent incompréhensible, mais on y devine, et dans les paroles et dans le ton, quelque chose d’extraordinairement bon : quand il parle, on sent à la fois en lui un fou et un homme. Il serait difficile de transcrire tout ce qu’il dit. Ivan Dmîtritch parle de la lâcheté humaine, de la violence qui opprime le droit, de la vie magnifique qui prévaudra enfin sur la terre, et des grilles des fenêtres qui lui rappellent à toute minute la stupidité et la cruauté des oppresseurs. C’est comme une rhapsodie incohérente de chansons vieilles, mais encore inachevées.

(...)

Pour un petit verre d’alcool sa tête tournait et il avait une crise de nerfs. Il aimait la société, et, cependant, à cause de son caractère irritable et méfiant, il ne devenait intime avec personne et n’avait point d’amis. Il ne parlait de ses concitoyens qu’avec mépris, disant que leur ignorance grossière, que leur vie somnolente et végétative lui semblaient abominables et répugnantes. Il parlait haut, d’une voix aiguë, toujours sincère, ne connaissant que le ton de l’indignation et de la révolte ou celui de l’admiration et du transport. De quoi que vous lui parliez, il ramenait tout au même thème : en ville, il fait lourd vivre et ennuyeux ; la société ne s’y intéresse pas aux choses élevées ; elle mène une vie morne et absurde, diversifiée par la seule violence, la débauche grossière et par l’hypocrisie. Les coquins sont repus et vêtus ; aux honnêtes gens les miettes. Il faudrait une école, un journal local de tendance honnête, un théâtre, des cours publics, en un mot, un agrégat de forces intellectuelles, pour que la société prît conscience et horreur d’elle-même. Dans ses jugements sur les gens, il n’employait que les couleurs extrêmes, le noir et le blanc, sans aucune nuance. L’humanité se partageait pour lui en deux classes : les honnêtes gens et les coquins ; pas de milieu. Il parlait des femmes et de l’amour toujours avec enthousiasme et passion, mais il n’avait jamais été amoureux. Tchekov. Salle 6

Bielinski

« Par là même, Biélinski est bien plus qu’un critique : un prophète, un de ceux qui voient dans le présent le sens de l’avenir, qui comprennent et qui crient. (encyclopaedia universalis)

Leon Chestov

C'est pourquoi on a toujours remarqué chez Tolstoï une intolérance de sectaire à l'égard de l'opinion des autres, à l'égard de ceux qui menaient une vie différente de la sienne.
(...)
Tolstoï évite même les sarcasmes. Il n'a d'autres armes que son ironie délicate, ou bien encore quelques épithètes d'aspect inoffensive tel que : « méchant »,« immoral ».

Alors les paroles de Tolstoï tombe comme du plomb dans leur conscience : déjà leur vie n'est pas gaie : Les attaques de ce juge inexorable achève de l'empoisonner.

Nietzsche lui-même, depuis qu'il était malade, sans espoir de guérison, ne pouvait plus apercevoir le monde et les hommes que du fond de son souterrain; il devait remplacer la force réelle par des méditations sur la force.

Nietzsche avait 100 fois raison lorsqu'il affirmait que bien souvent des livres qui encouragent et donnent de la force à certains, peuvent être dangereux et mauvais pour d'autres.
Chestov, L'idée de bien chez Tolstoï et Nietzsche

Guy de Pourtales

La grâce donnée à l'artiste, c'est le pouvoir de rendre objective sa souffrance, de s'en débarrasser en la coulant dans une forme.

Pensionné petitement par l'Université de Bâle, il est libre et abandonné ; Guy de Pourtales Nietzsche en Italie


Vers la préface

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jean marc tonizzo, oeuvre de l'auteur du site mecaniqueuniverselle, oeuvre acrylylique sur toile, BDKW

Si Léonard Cohen a longtemps souffert de dépression, "celle-ci s'est lentement dissoute et n'est plus revenue avec la même férocité que ce qui avait prévalu pendant la plus grande partie de (sa) vie".
"Elle n'est plus là et j'espère qu'elle ne reviendra plus", confie-t-il.