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  • biographies

Ciceron

Grands philosophes de l'antiquité

Cicéron, Marcus Tullius, philosophe, Retheur et Homme politique Romain

CICÉRON MARCUS TULLIUS

Biographie du philosophe du XIXe par Laurentie

Cicéron, le plus grand orateur de Rome et le plus brillant esprit de l'antiquité naquit à Arpinum l'an de Rome 647. Sa famille n'était point obscure mais elle n'avait pas passé par les honneurs publics. Marcus était son nom personnel Tullius était le nom de sa famille, Cicéron était un surnom qui venait d'un ancêtre qui avait eu sur le nez une verrue de la forme d un pois.

L'éducation de Cicéron fut soignée. Il annonça de bonne heure un génie varié et débuta par la poésie. Il s'appliquait en même temps à l'étude de la loi et à la philosophie, puis au milieu de ses travaux il prit l'épée et servit sous le consul Pompeius Strabon dans la guerre Marsique, et plus tard, comme volontaire sous Sylla.

Ce ne fut qu'une interruption de ses études. Il les reprit avec ardeur sous le feu des guerres civiles, publia quelques écrits de rhétorique, s'exerça à la déclamation avec des philosophes et des rhéteurs, s'appliqua à perfectionner son langage, et pour cela passa des leçons des maîtres grecs, à la conversation assidue des dames polies et élégantes.

Il eut ainsi de bonne heure un grand renom et ses premiers essais du barreau eurent de l'éclat, mais il avait en lui même une si haute idée de l'éloquence, que satisfaisant les autres, il ne pouvait encore se satisfaire.

Il passa deux ans à des voyages en Grèce et en Asie, et il revint à Rome chargé de trésors d'intelligence et de philosophie. Après quelques luttes de barreau, Cicéron fut nommé questeur en Sicile. De retour à Rome il se rendit agréable au peuple et se fit nommer édile.

Une cause magnifique s'offrit à lui, ce fut l'accusation de Verres qui, dans sa préture en Sicile, avait exercé d'affreux brigandages. Hortensius défendit Verrès. Cicéron triompha. Le coupable n'attendit pas la fin de la cause il s'enfuit de Rome. Cicéron fut fait préteur. Après sa préture, il refusa le gouvernement d'une province pour rester à Rome, car il aspirait au consulat.

Il obtint en effet le suffrage universel du peuple. Catilina qui avait été son concurrent, ne lui pardonna pas sa victoire. Cicéron parut d'abord à la tribune aux harangues pour repousser la loi agraire présentée par le tribun Rullus. Son discours fut d'une habileté prodigieuse, le peuple rejeta la loi. Enfin Cicéron attaqua hardiment la conjuration de Catilina, et l'étouffa par un coup d'État hardi.

Le peuple de Rome fut heureux d être délivré de ses alarmes, on rendit grâces aux dieux, et Cicéron reçut le nom de Père de la patrie. Un premier triumvirat se fit entre César Pompée et Crassus. Chacun d'eux tenait au suffrage de Cicéron. Cicéron témoigna sa préférence pour Pompée. Ses ennemis redoublaient d'intrigues, et vainement, il leur échappa en s'appliquant aux travaux du barreau.

Le tribun Clodius se déclara son adversaire et ameuta contre lui la populace. Cédant à l'orage, Cicéron se retira et prit des habits de deuil selon la coutume romaine, dans la disgrâce, vingt mille chevaliers changèrent d'habits comme lui, et parurent en public pour le défendre contre les excès populaires.

Cicéron avait pris le parti de quitter Rome et de s'exiler, il partit et alla voyager en Grèce. Le sénat suspendit toutes les affaires jusqu'à ce qu'il fût rappelé par un décret.

Son retour fut triomphal. Il recommença sa vie publique toujours attaché à Pompée, et ne dissimulant pas son aversion pour les factions populaires. César tendait à la puissance. Cicéron s approcha de lui par nécessité, et même, il lui consacra un poème. Il soutint le projet de faire perpétuer le redoutable général dans le commandement des Gaules. Peut être était ce un moyen de le détourner de la tyrannie.

Ses préférences n'en revenaient pas moins toujours à Pompée. ll se chargea de la défense de Milon qui avait tué Clodius, mais l'appareil militaire déployé par Pompée, intimida Cicéron qui ne put prononcer sa harangue et Milon s'exila. Peu de jours après, le sort donnait à Cicéron comme personnage consulaire le gouvernement d'une province, il eut la Cilicie.

Il devint général d'armée, fit quelques actions d'éclat, fut salué par ses soldats du grand nom d'imperator, pensa au triomphe s'ennuya du gouvernement, le laissa à son questeur et se mit en marche pour l'Italie en visitant de nouveau la Grèce. Il n'eut point le triomphe qu'il avait désiré. César et Pompée étaient en présence, il n’était plus temps de rester indécis. Marc Antoine et César lui firent des prières, sa vieille affection pour Pompée l'emporta. La bataille de Pharsale détruisit les restes de l'ancienne constitution de la république et montra dans l'avenir, le pouvoir d'un maître à la place de la liberté du peuple.

Cicéron refusa de poursuivre la guerre et il crut devoir aller trouver César pour désarmer sa victoire. Il fut bien accueilli, et il servit par son éloquence, plusieurs amis de Pompée.

Cicéron rentra pour quelques moments dans la vie domestique mais il y trouva des douleurs d'une autre sorte. Des travaux de philosophie furent pour lui une distraction. César était maître dans Rome. Il se fit contre lui des conjurations. Cicéron en fut instruit et les approuva malgré ses apparences d amitié. Enfin arriva l'assassinat public du dictateur. Cicéron pensa que la république pouvait se relever par ce meurtre. Il donna d'utiles conseils aux conspirateurs. Mais bientôt il prévit que la mort de César serait sans résultat politique et, comme Rome lui paraissait tomber aux mains d'Antoine, il partit pour la Grèce avec des projets de travaux philosophiques.

Pendant ce temps Octave devenait le centre d'une faction nouvelle. Antoine se déclara son ennemi. La défaveur s'attacha à cette ambition subalterne et Cicéron retourna à Rome avec la résolution d'attaquer Antoine dans le sénat. Il fut encore cette fois reçu avec transport par tout le peuple. Il se réunit à Octave et commença contre Antoine, la suite de ses harangues connues sous le nom de Philippiques.

Vaincu dans le Forum par l'éloquence opiniâtre de Cicéron, Antoine avait recouru aux armes, mais il fut défait dans une bataille livrée par Octave et les deux consuls, et à cette nouvelle, le peuple porta Cicéron en triomphe dans les rues de Rome. Antoine vaincu devint l'associé d'Octave vainqueur, et un troisième nom celui de Lépide, s'ajouta à cette alliance tentée par une tyrannie commune.

Ces trois rivaux jaloux s'unirent pour exterminer par les coups l'un de l'autre, tous leurs ennemis. Lépide signa la mort de son frère à condition qu'Octave signât la mort de Cicéron. Cicéron chercha à s'enfuir. Il eût voulu aller rejoindre Brutus dans la Macédoine. Il essaya de s'embarquer les tempêtes le retinrent. Des soldats envoyés à sa poursuite lui coupèrent la tète puis les deux mains, et portèrent à Antoine ce sanglant trophée.

Antoine ordonna de clouer cette tête sur la tribune aux harangues entre les deux mains mutilées. On dit que sa femme, Fuivie, s'amusa à percer avec une aiguille d'or la langue de Cicéron. Laurentie

Dictionnaire de la conversation et de la lecture XIXe siècle

2020


Jamblique

 

 

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ciceron, philosophe avocat, et hommet politique romain

Buste de Cicéron, empereur philosophe romain

 

Socrate, buste sculpté du philosophe athénien

Buste de Socrate

il reçu un jour un coup de pied sans se fâcher, et comme on s'en étonnait, il dit : "Si c’était un âne qui m'avait frappé, lui intenterais-je un procès ? "

Quel terrible homme! même mourant de faim, il ne pu jamais flatter. (Ameipias)

"Il appris encore à jouer de la lyre, à un âge fort avancé"

Il disait que tout le monde vivait pour manger mais que lui mangeait pour vivre ...

Sa femme Xanthippe non contente de l'injurier, lui jeta un jour de l'eau à la tête. " N'avais je pas prédit que tant de tonnerre amènerait la pluie".

Un autre jour, en pleine place, elle lui avait arraché son manteau., et ses amis lui conseillaient de la punir par quelques gifles : "Bien sur, dit-il, pour que nous nous battions à coups de poings et que chacun de vous nous encourage : allez Xanthippe, ! aller Socrate "

Vies des philosophes illustres

Diogène Laërce