Le mal comme nécessite Si le mal n'existait pas.. .. il faudrait l'inventer pour évoluer
« A force de mal, tout ira bien. » proverbe français
Si le mal n'existait pas, il faudrait l'inventer et c'est d'ailleurs, ce qu'a fait l'humanité.
Notre espèce a inventé ce concept grasse auquel, elle à amorcé sa sortie des mœurs de la nature. Notre espèce a dû s'imposer des interdits créer des censures, pour rompre avec certains fonctionnements primates. Tout ce que nous rangeons dans le « mal », résultent d'une transgression de ces interdits. Le « mal » correspond à la violation des tabous, des lois, de l'éthique ou de la morale, par nos instincts. Ce mécanisme autorise le combat entre le désir de s'affirmer au dépend d'autrui et la morale qui le condamne. Entre l'envie d'assouvir certaines pulsions (sexuelles, dominatrices, prédatrices etc.) et la loi qui les interdits.
Pulsions, Désirs, tendances Tout être humain est constitué de pulsions.
A partir du moment où il s'est distingué des autres groupes de singes (par la sophistication de la bipédie, du langage etc.), l'homme a élaboré des valeurs et les a verbalisé.
Les interdits sont nés de ces valeurs spécifiques. Ces interdits ont engendrés les concepts de bien et de mal. Ces nouveaux concepts ont donné naissance à des règles de vie et le désir de s'approcher des
« conduites idéales ».
Sous le regard des grandes valeurs humaines, certaines pulsions issues de nos origines animales, sont considérées comme positives. C'est le cas de l'amour, de l'amitié, de l'entraide, du partage, de l'égalité, de la fraternité, etc.
D'autres, au
contraire, sont considérés comme négatives. Le désir de domination, l'agressivité incontrôlée, la prédation, le goût pour la thésaurisation des privilèges, etc.
Depuis son apparition, l'humanité n'a cessé de faire évoluer la densité et la précision de ses interdits. La prohibition du vol par exemple, englobe à présent la prédation intellectuelle.
Parallèlement, l'homme à sophistiqué ses conduites idéales. Le don de soi dont ont fait preuve M L King, Gandhi, Saint François, en est un échantillon. L'une des grandes responsabilités de l'humanité, est donc d'accroître le bien au détriment du mal. Il lui faut éteindre dans le cerveau humain, la zone occupée par les « pulsions négatives » (le désir de s'affirmer aux dépens d'autrui) pour la remplir de valeurs positives.
2001
les grands chantiers de l'humanité
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