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De la mondialisation

Le marché et la mondialisation

symbole de la mondialisation, divers drapeaux nationnaux réunis sur une boule figurant la terreLa domination de l'humanité par les valeurs marchandes a fait son temps.

Les lendemains radieux promis par la mondialisation, ont convaincu les citoyens des sociétés industrielles occidentales, d'en accepter le déroulement. Quelques décennies plus tard, l'humanité semble déchanter. L'option ultra libérale choisie pour cette évolution, pose aujourd'hui à la société humaine, un sérieux problème de partage des richesses, de recul d'acquis sociaux et moraux, d'injustice intercontinentale, et d'inconscience écologique. Si la liberté du marché satisfait une toute petite élite narcissique, elle disconvient à la majorité et a un coût : la marchandisation systématique de tous les pans de la société (y compris l'humain et sa spiritualité).
  1. Lorsque le marché domine le religieux, il détourne naturellement l'homme de ses réflexions profondes. Il écrase le spirituel (sans intérêt à ses yeux). En noyant corps et âme l'être humain dans le matériel, le marché réduit l'homme au simple état de consommateur et de marchandise.
  2. Lorsque le marché domine le domaine militaire, il réduit l'arme au rang de simple produit de consommation. Grâce à cette déviance, il dissémine de l'armement sur toute la planète avec les ravages que nous connaissons. Froid et calculateur, le marché peut également influencer des guerres pour stimuler son propre développement.
  3. Lorsque le marché domine le domaine écologique, sa compulsion l'empêche de prévenir au lieu de guérir. Incapable d'insuffler à temps suffisamment d'argent pour la recherche en énergie propre, il oblige l'humanité à réparer sans cesse des dégâts de plus en plus difficile à faire régresser.
  4. Lorsque le marché domine le domaine politique, il l'utilise pour s'accaparer de nouveaux pans de la société comme les biens communs, l'éducation, les prisons, la recherche, la santé, les services publics, etc.
  5. Quand le marché assujettit l'éducatif, il oriente progressivement l'enseignement vers ses disciplines. L'utilitaire et le mercantile dominent l'instruction au détriment de l'intellectuel, de l’éthique, du philosophique, de l'artistique ou du spirituel. S'il a besoin de main-d’œuvre, le marché peut remettre en cause les fondements de notre scolarité. Il peut détruire des acquis ancestraux pour avoir de jeunes ados-ouvriers encore plus malléables et dociles.
  6. Quand le marché domine la culture, il en réduit rapidement la diversité et la qualité. Dans les mass média, seuls quelques artistes aseptisés, dénués d'esprit critique, remplissent le champ culturel, rétrécissant les capacités intellectuelles du peuple, sa conscience et son aptitude à s'indigner.
  7. Quand le marché domine les médias, il dévoie la mission du journalisme. Il le transforme en simple instrument de propagande et de publicité. Il convertit la télé et la presse en étalage de camelot. Il transmue les présentateurs en bonimenteurs. Il anéantit peu à peu les débats citoyens, les émissions culturelles, les émissions critiques et la réelle vision du monde.
  8. Quand le marché domine la justice, il ose transgresser les règles morales pour abuser ses employés. Il néglige les acquis sociaux pour augmenter ses bénéfices. Il contraint ses ouvriers à travailler plus pour des conditions de vie et de travail, inférieures à celles de son passé. La toute-puissance du marché le conduit donc irrésistiblement à ramener l'humanité au stade de l'esclavage.
  9. Enfin, quand le marché est au-dessus du peuple, au lieu de vouloir son bien, il stimule ses compulsions, ses dépendances et accoutumances. Il joue sur les faiblesses, les tendances et les perversions. Sous son empire, le voyeurisme, le goût du jeu, la vénalité, la sur érotisation, la surconsommation, le narcissisme, l'élitisme, occupent progressivement tout l'espace de l'esprit.

Cet état de fait, persistera jusqu'à ce que le marché soit entièrement maîtrisé. Jusqu'à ce qu'il retrouve sa place naturelle dans l'humanité.

Certes, le marché devait jouer ce rôle à ce moment précis de notre évolution. Certes, sa toute puissance était nécessaire pour dépasser certains états d'esprit qui auraient bloqués la mondialisation, certes il doit bénéficier d'un maximum d'autonomie pour conserver toute son énergie, sa créativité, et son esprit d'entreprise. Mais à notre sens, le marché doit être subordonné aux domaines spirituel, écologique, politique, éducatif, culturel. Il doit être subordonné aux médias, et au peuple. Autrement dit, le marché mondial, doit intégrer (comme le pensait Confucius) sa place naturelle dans la hiérarchie des corporations fournisseuses de valeurs pour l'humanité ; la dernière.

an 2000


téléologie mécaniste



Jean Guitton, philosophe français chrétien

L'amitié totale est universelle. Et seule l'amitié universelle peut être une amitié totale. Tout lien particulier manque de profondeur, s'il n'est ouvert à l'amitié universelle. Jean Guitton