France English Português Contactez nous

facebook petite icone bleue
twitter petite icone
flux rss, icone
mecaniqueuniverselle.net : aller à la page d'accueil
  • conscience

L'être et l'étant

Philosophie de la conscience

aikidoDieu et l'homme

L'existence n'est possible que fondée sur la compréhension de l'être. Martin Heidegger

Gorgias dit :
Il n'y a pas d'ÊTRE ! Même s'il en existait un, il ne serait pas connaissable ! exista t-il et fut -il connaissable, la connaissance n'en serait cependant pas communicable!

Nous disons : il y a de l'ÊTRE ! Il est connaissable (sensitivement), mais non totalement communicable.

Si nous voulions extraire de ce site les quelques recherches majeures qui s'y baladent, la question de l'être serait vraisemblablement dans le lot.
J'entends par être, le principe créateur dont parle la bible. Ce principe dont on dit qu'il est : « celui qui est », autrement dit Dieu.

Une inclinaison fondamentale

Le désir de résoudre la question de Dieu est inhérent à la nature humaine. Il suit l'expansion de la conscience. Il s'inscrit dans une longue tradition spirituelle, philosophique et a présent physique (science physique). Cette soif occupe la pensée humaine depuis qu'elle a la force de vouloir prouver l'improuvable. De vouloir comprendre et éclairer « le mystère qui se dispense en s'occultant » comme dit Heidegger. Cette quête est congénitale, utopique et « pathétique ». Pathétique, parce qu'elle semble être en même temps insoluble et inoubliable. On ne peut ni la résoudre ni la lâcher. Elle « appelle » toujours et en tout temps, des penseurs à vouloir l'expliquer.

N'avez-vous entendu parler de cet homme insensé qui, ayant allumé une lanterne en plein midi, courait sur la place du marché et criait sans cesse : « Je cherche dieu! Je cherche Dieu! (Friedrich Nietzsche « Le gai savoir »).

Des spirituels

Les grandes spiritualités nous ont prévenu dès leur début : Dieu est inaccessible à l'entendement. Il se dévoile uniquement à l'expérience sensible*. « Ne cherche pas plus haut que toi dit l'ecclésiaste », « du brahman originel on ne peut rien dire » écrit l'hindouisme. L'être n'est pas une chose, n'est pas dans le temps, soutient Heidegger.

* l'expérience sensible, autrement dit l'extase, le nirvana, la béatitude

Des philosophes

Cette mise en garde ne nous empêche pas de vouloir résoudre l'énigme. Soumis à une attirance irrépressible, les philosophes, les scientifiques, les théologiens, sont dans la course. Embarqués sur « les routes fameuses de la divinité », ils veulent offrir la preuve à l'humanité.

La promesse alléchante de l'ecclésiaste : « ceux qui me mettent en lumière auront la vie éternelle », y serait-elle pour quelque chose ? Je ne le pense pas ! La motivation est plutôt à chercher du côté de notre interdépendance et de notre besoin d'agir pour le bien de l'humanité, ou du côté de l'impossibilité qu'a l'homme de laisser des questions sans réponse. Voilà sans doute l'origine de notre héroïque ténacité.

Le formidable besoin de résoudre nos mystères, a conduit notre espèce où elle en est. Ce mécanisme, bien entendu, continuera après nous. Il continuera jusqu'à déposer l'humanité aux portes de sa perfection*.

*le point « oméga » de Teilhard de Chardin

Une perfection dont il est facile de comprendre qu'elle aura résolu tous ses questionnements, y compris ceux sur l'être.

De la preuve de dieu

Philosophes et philosophies

A la quête de la pierre philosophale

La question de Dieu* est donc au centre de la pensée humaine. C'est à ce solutionnement conceptuel que travaille depuis ses débuts la philosophie.

* Ou plus largement, du principe créateur.

De Platon à Aristote, de Plotin à Saint-Augustin, d'Al Fârâdi à Avérroès, de Saint-Thomas à Descartes, de Spinoza à Kant, de Hegel à Husserl et Heidegger, la pensée est à l'oeuvre. Directement (Saint Augustin), ou indirectement (Kant), elle dirige les lumières de la raison vers l'espace où elle pense découvrir la preuve de l'être.

Dieu quant à lui, fidèle à son principe d'inintelligibilité, interdit encore sa demeure à nos explications pragmatiques.

Quête insoluble et vitale pourtant.

Mais face au monde, l'héroïsme humain, comme l'a si bien compris la mythologie grecque, est sans limite. Grâce à lui, notre point de vue sur le divin, n'a cessé de s'affiner au cours des temps. Les profondes et longues réflexions métaphysiques ont déjà porté leurs fruits. Les philosophes et les scientifiques délivrent progressivement Dieu, des habits terrorisants dont l'antropomorphisme l'avait vêtu. Ils ramènent peu à peu le divin, vers ses qualités originelles. Des qualités immatérielles, intemporelles, et tendant à rejoindre l'idée d'amour absolu.

Spéciale dédicace aux philosophes

Dans la grande aventure de la pensée humaine, la philosophie joue un rôle majeur. Elle contribue, depuis ses origines, au développement de nos capacités scientifiques et analytiques. Elle maintient également un lien extensible mais solide entre la science et la mystique. La fulgurante intelligence des philosophes, amoureux de l'être et de la raison, a insufflé un désir de vérité dans la pensée primaire et matérialiste. Des penseurs révolutionnaires, comme Platon, Spinoza, Kant ou Hegel, ont éviter aux religions pas mal de sclérose. Ils ont constamment réussi à adapter le concept du divin aux progrès du pragmatisme et du matérialisme. Ils ont toujours su faire coexister l'idée de Dieu avec les découvertes scientifiques du moment. Ils ont aidé la transcendance à déjouer toutes les tentatives d'assassinat*. Permettant ainsi à Dieu de renaître, comme un Phénix, de ses cendres.

* des sophistes jusqu'à Nietzsche

Anch'io

Ce site ne déroge pas à cette grande loi pathétique. Il vise lui aussi, bien maladroitement, à démontrer l'indémontrable. A tenté de prouver l'improuvable, autrement-dit : la véracité du Divin.

C'est donc l'être qui se profile dans les interstices de ce travail. L'être en tant qu'abîme (Heidegger). L'être sans cause, ni commencement et ni fin (Parménide). L'Un dont on ne peut rien affirmer (Plotin). Le Brahman originel qui est avant l'être et le non-être et dont on ne peut rien dire.

Bon courage !

An 2001

le divin

123456789101112131415


auguste comte

Le philosophe est le spécialiste des généralistes. Auguste Comte