Philosophie de l'esprit La conscience, introduction
L'homme la sensation l'amour et l'extaseQue dit ta conscience ?
Tu dois devenir l'homme que tu es. Nietzsche
Ce chapitre s'intitule conscience. Il aurait très bien pu s'appeler esprit, tant son rayon d'investigation est large (à défaut d'être précis). Les divers états de conscience formeront le centre de notre recherche. ils ne seront pas les seuls. D'autres concepts, comme l'inconscient, la vérité ou la négation d'autrui, y seront examinés. Nous y parlerons également de biologie, d'éthique, de Dieu où d'énergie créatrice. Évidemment, cette réflexion aura la teinte de notre philosophie. Elle sera dorée au soleil de notre phrase fétiche : « l'humanité évolue vers sa perfection ». La conscience humaine, sera donc considérée comme une faculté en progression et orientée vers son épanouissement. lire la suite
Conscience et extase
 Être conscient, introduction
Rien ne dompte la conscience de l'homme, car la conscience de l'homme c'est la pensée de Dieu. Victor Hugo Une conscience à plusieurs niveaux
Le champ de la conscience humaine est vaste. Il englobe plusieurs niveaux. Le premier étage correspond au simple fait d'être conscient de vivre, la conscience spontanée et irréfléchie d'être en « vie ». Sous cet angle, nous souscrivons au cogito de Descartes. Nous sommes d'accord avec lui pour affirmer : « je pense donc je suis ».
Mais cette proposition ne nous semble incomplète et même erronée suivant la définition donné au terme penser. Nous n'avons en effet pas besoin de penser, au sens de réfléchir, créer, se projeter, pour « être ». Regarder et ressentir sans penser, fait également parti des états de conscience. Contempler sans agitation cérébrale, aussi. Ils constituent même l'état de conscience le plus vrai si l'on considère l’épokhê (la suspension du jugement) comme la meilleure approche de la vérité. lire la suite Qu'est ce que la conscience ? Substance ou sentiment ?  On a conscience avant, on prend conscience après. Oscar Wilde
De prime abord, la notion de conscience semble facile à cerner. Nous sommes conscients d'être conscients et cela devrait suffire à définir la conscience. Pourtant cette notion fait partie des problèmes complexes. Sa « réalité » déroute depuis longtemps le monde des scientifiques, comme celui des philosophes. Dans la vie courante, nous avons en permanence la sensation d'être conscient. Conscient de choses tout à fait évidentes.
J'ai conscience d'être en vie. D'être entouré d'objets dont il ne me semble pas possible de contester la
réalité. De voir cette table, cette chaise, ce fauteuil. De passer du bon temps avec mes amis, etc. J'ai conscience d'accomplir telle ou telle action, de pouvoir me projeter dans le futur et le passé, de ressentir des désirs, des sensations, etc.
La conscience ordinaire
Le langage courant renforce en permanence ...
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