L'union dans l'égalité, et l'amour
Évolution vers l'union de l'humanité
Les grandes valeurs de l'évolution
L'humanité, selon la mecaniqueuniverselle, évolue vers son épanouissement. Dans ce chapitre nous avons réunis quelques arguments susceptibles de confirmer notre théorie. La page précédente concernait la prise de conscience progressive par l'humanité de son sens, de sa destinée.
A présent, nous allons tenter de renforcer la pertinence de notre affirmation par une dernière route. Celle de l'évolution vers l'unité, l'égalité, et la capacité supérieure d'aimer.
1/ L'espèce humaine tend vers son unification.
En observant la progression humaine, nous remarquons qu'elle tend, intuitivement, vers trois buts profonds et mutuels. Vers l'unification de tous les hommes, l'égalité entre individus et l'expansion qualitative de l'amour.
Issue d'une simple troupe de primate naturel, notre groupe s'est multiplié et dispersé sur toute la planète. Nous avons ainsi découvert l'ensemble des environnements terrestres et nous y sommes adaptés. Depuis, l'humanité a entrepris un long travail inverse, « celui de son rassemblement ».
- Nous sommes passés de la tribu, à la cité (mélange de plusieurs tribus).
- De la cité au pays (mélange de plusieurs cités).
- Du pays à la nation (réunion de plusieurs ethnies, plusieurs religions autour d'une valeur commune).
- Nous nous élevons de la nation au continent, à la communauté des nations (mélange de plusieurs nations; CE, OUA,... ).
- Et nous sommes en route vers l'universalité, le fonctionnement universel (l'ONU).
Cette mécanique d'unification progressive, évase peu à peu la conscience humaine.
Aujourd'hui par exemple, les concepts d'humanité où de village planétaire, sont parfaitement assimilés par les enfants.
2/ L'espèce humaine tend vers l'égalité.
L'humanité est issue de la nature. Dans le royaume des primates naturels de nos origines, quelques dominants imposent de façon absolue, leur toute puissance. Cette autocratie radicale, freine l'évolution et les progrès de leurs groupes. Notre espèce s'est progressivement arrachée à ces mœurs rigoureuses.
Elle s'est imposée des lois et des règles. Ces impératifs, lui ont permis de domestiquer ses « pulsions primaires ». En maîtrisant l'acte spontanée, certaines facultés psychiques comme l'imagination par exemple, ont pu émergé. Et ces nouvelles facultés, ont permis à l'esprit humain de créer des concepts transcendantaux* (la justice, la démocratie, l'égalité etc.).
* transcendantaux puisqu'ils inversent les lois de la nature.
Le sentiment et la réalité
Depuis la chute du communisme, un nouveau libéralisme tout-puissant a pris le contrôle du « système des valeurs ». Son agressivité décomplexée, revalorise des notions primitives comme l'élitisme, la ségrégation, le narcissisme ou l'inégalité. En s'accaparant les médias, le marché a pratiqué un véritable hold-up sur nos démocraties chancelantes. Ce pouvoir ramène ponctuellement l'homme vers ses archaïsmes (impérialisme, clanicité, aristocratie, oligarchie, autocratie, peur, compulsivité).
Et pourtant, malgré cette régression ponctuelle, l'égalité reste la valeur phare de l'humanité. Sous diverses formes, elle progresse sans cesse au sein de notre espèce (si l'idée d'égalité, comme la conçoit le christianisme ou le communisme, est en régression, l'égalité dans la mode ou la musique, par exemple, progresse). Elle sortira renforcée de cette crise.
N'oublions pas d’où nous venons. Entre la horde primitive dont parle Freud soumise au père tout-puissant, et les valeurs marxistes, le monde à changé. En quelques millénaires, l'esprit humain s'est complètement ouvert à l'idée d'égalité (même si la pratique se laisse encore désirer).
La démocratie et l'égalitéLe concept de démocratie, est une des plus grandes innovations du vivant. Grâce à elle, l'humanité inverse les règles de la nature. L'autorité exclusive des mâles dominants doit céder progressivement la place au peuple. Quand nos démocraties seront devenues pleinement démocratiques, la souveraineté reviendra naturellement à la majorité citoyenne. Dans une démocratie effective, les lois de la nature seront entièrement transmutées. Les dominants* devront étalonner leurs valeurs sur celle de la majorité ** (et sans tenter de la manipuler).
* par essence plus égocentriques, agressifs, individualistes, compétitifs et thésaurisants
** par essence plus paisible, plus généreuse et plus sociable.Observés de façon générale, le principe de démocratisation, est un outil extraordinaire pour comprimer les pulsions archaïques.
L'espèce humaine tend vers sa perfection d'aimer.
Parce que nous sommes issue d'un monde primate naturel, notre façon d'aimer était plutôt clanique et cupide. L'homme transcende peu à peu, cette forme d'amour basique. Il la sophistique et la sublime. Chez les chimpanzés par exemple, les actes d'affection, d'attention ou d'amour, sont toujours plus ou moins intéressés. L'humanité au contraire, est parvenue à hisser l'expression de son amour jusqu'à l'absolu.
L'amour courtois, platonique, l'amitié - l'amour artistique, spirituel, contemplatif, transcendent l'éros basique. Plus haut encore se tient l'amour inconditionnel, universel et absolu du saint, du sage, du compatissant … Voilà la gamme ouverte de la capacité d'aimer proposée par l'humain.
En finalitéCes trois grandes valeurs - universalisation, égalité, capacité d'aimer - n'ont cessé d'évoluer dans l'humanité. Depuis le grand mouvement de rassemblement entrepris par l'homme, toutes ces notions progressent. Les moyens* destinés à en favoriser l'émergence, sont hyper actifs.
* évolution du droit, de l'éducation, de l'entraide universelle etc.Ces grandes valeurs devraient en toute logique, accéder à leur perfection... autrement dit, devenir notre nature. Si tel est le cas, l'ensemble humain atteindra le « bonheur absolu », équivalent à la béatitude.
2002
échec |