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Petite histoire de la psychologie

Du mythe à la psychanalyse

Sigmund Freud avec Sandor Ferenczi, Hanns Sachs debout, Otto Rank, Karl Abraham, Max Eitingon, et Ernest Jones.Généalogie d'une analyse

L'apparition de la psychologie comme réflexion sur les sentiments et les émotions humaines, ne date pas d'hier. Elle remonte sans doute aux début de l'intelligence et du langage humain.

Un embryon de cette science se devine dans les traditions orales des peuples premiers. Dés les premiers écrits humains (Gilgamesh, l'odyssée, l'Iliade) apparaissent des réflexions sur les divers types de caractères psychologiques. Cette réflexion s'affirme un peu plus avec Socrate, Platon puis avec Aristote. Avec Saint Augustin ou Jean-Jacques rousseau, elle rencontre d'extraordinaires promoteurs de l'auto analyse. Fin 19e siècle et sous la conduite des premiers pionniers ( Fechner, Wundt, Ebbinghaus par exemple en Allemagne), elle deviendra une science à part entière, pour exploser enfin, dans sa rencontre avec Sigmund Freud, fondateur de la psychanalyse.

A la suite de Freud

Malgré les controverses entourant le neurologue de Freiberg, son apport à l'humanité est gigantesque. À sa suite, de nombreux psychanalystes et psychologues, se sont mis à étudier les mécanismes cérébraux. Tout ce travail éclaire progressivement l'influence cachée de nos pulsions et attire nos conduites vers la lumière. La prise de conscience du pouvoir des instincts est le premier acte de leur maîtrise.

Une science en son enfance

D'une certaine façon, les sciences sociales et la psychologie, en sont encore à leur enfance. Elles en sont à la période Blériot, pour prendre une métaphore aéronautique. Elles sont à l'aurore de leur impact possible. Aux débuts de leur véritable rayonnement.

Cette science amorce à peine sa connaissance des grands mécanismes de l'esprit. Elle commence tout juste à s'intéresser aux « bourreaux » plutôt qu'aux victimes.

Les causes sans les effets

En effet, jusqu'à présent la psychologie a essentiellement soigné les effets, sans intervenir clairement sur les causes. Elle prend en charge les souffre-douleur de la perversion, sans toucher aux systèmes pervers. Elle « rafistole » les « proies », sans s'attaquer efficacement à la psychologie des prédateurs légaux, (c'est le cas par exemple dans la relation victime / pervers narcissique et peuple / puissants narcissiques).

L'avenir est au sciences humaines

Mais l'avenir est ouvert et il appartient à la psychologie. C'est du moins ma conviction. Cette science, a les moyens de dévaluer progressivement les forces obscures manipulant l'âme humaine. Les pulsions morbides, poussant les dominants, de génération en génération, à engendrer leur lot de sacrifiés. Elle projettera sa lumière, sur les sources psychiques de tout les abus.

L'enfance

La psychologie dispose de tous les atouts pour éclairer dés l'enfance,* les troubles responsables du défaut d'empathie. Elle mettra donc à jour, les forces motrices de l'égoïsme discriminant. Les ressorts de la clanicité, de l'élitiste spoliant, du narcissisme pervers et de la manipulation criminelle.

*Et si l'humanité doit avancer vers la détection précoce de la délinquance, puisqu'elle en a l'intention semble-t-il, les écoles ou se renouvellent aujourd'hui (et sous la pression du népotisme), les élites du pays, devraient à mon sens, être testé en priorité.
L'abus licite

Elle obligera la justice à prohiber certaines conduites encore légitimes aujourd'hui. C'est le cas par exemple, du néo colonialisme (à l'origine d'une grande partie de notre évolution chaotique).

Les abus d'état

La psychologie devra également étudier l'influence des pulsions sur les grands événements mondiaux. Leurs responsabilités sur le choix de la guerre au lieu de la diplomatie. Sur le choix de la surdité à la place de l'écoute. Le choix d'un libéralisme régressif et sauvage au lieu d'un libéralisme social, etc.

Progressivement, les sciences PSY, éclairent les recoins cachés de l'humanité.

  • Replis secrets dans lesquels se dissimulent les véritables entraves à nos relations humains, à notre puissance d'aimer.
  • Carences éducatives et affectives dues aux inégalités de traitement inter-individus.
  • Stimulation des pulsions agressives par le marché
  • État de guerre permanent entretenu par les pulsions des puissants etc.

Parallèlement à cela, les sciences humaines, apprennent à réparer le psychisme humain, (psychisme « naturellement déséquilibré » pendant cette difficile transformation d'un primate naturel en homme parfait).

Où nous conduit la psychologie

L'immense travail de la psychologie sur le comportement humain, modifie progressivement l'ambiance de l'humanité. En prolongeant dans le futur toute cette activité soignante, nous pouvons saisir où elle dirige notre espèce. Elle l'entraîne naturellement vers la gestion parfaite de son comportement. Autrement dit, vers l'anéantissement de ses pulsions abusantes. Vers l'anéantissement de son goût pour l'injustice, la domination, l'oppression, la prédation, la perversion etc.

Et donc, si l'homme cesse d'être un loup pour l'homme, il accède, du coup, à la sérénité. Il écarte le stress, l'angoisse, le mal-vivre et les pathologies. Ainsi, l'évolution de la psychologie, de l'amour et de la conscience, ont une finalité. Elles conduisent l'humanité vers son seuil indépassable de perfection (l'éveil, la béatitude).


2001


la connaissance

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photo de sigmund Freud

Sigmund Freud