Égalité et démocratie L'idéologie démocratique  Un moteur de l'égalité.
Dans la plupart des pays, les citoyens possèdent la liberté de parole. Mais dans une démocratie, ils possèdent encore la liberté après avoir parlé. A. Guillois
Le monde démocratique semble offrir aujourd'hui, les meilleures conditions de vie à ses citoyens. La liberté et l'égalité y sont plus abondantes que dans les autres idéologies. Mais la façon dont ce système est pratiqué, n'est pas pour autant exempt de critiques. Surtout lorsqu'il est parrainé (au sens mafieux du terme) par un ultra libéralisme démocraticide et sans gardes-fou.
Mais malgré ses faiblesses, nous le pressentons bien, le monde dans son ensemble, tend vers ce régime politique. La majorité humaine aspire à cette fabuleuse organisation politique dans laquelle le peuple est souverain.
La plupart des pays et des nations du monde désire la démocratie, malheureusement, l'Occident actuel leur en fait bien souvent une contre-publicité, ou y soutient des dictatures.
Progressivement encore et en étendant l'échelle du temps, les démocraties en place, s'améliorent. Elles se sophistiquent et évoluent positivement (malgré quelques régressions ponctuelles). La démocratie est un pilier de l'évolution En s'améliorant, et en se généralisant, les systèmes démocratiques conduisent peu à peu l'humanité vers l'égalité (et l'égalité conduit naturellement à la paix universelle). La souveraineté du peuple Un facteur d'égalité  Les valeurs du peuple au sommet
La plupart des hommes politiques chargés d'appliquer la démocratie, semblent en ignorer le cœur philosophique.
Si ce n’était pas le cas, des phrases du type "la France d'en bas et la France d'en haut" (traduisant l'état d'esprit de la classe politique dans sa grande majorité), ne leur viendraient pas à l'esprit.
En démocratie véritable, la France d'en haut, c'est le peuple, et celle d'en bas, c'est l'élite chargée d'appliquer les valeurs et les désirs des citoyens et de les servir.
Le peuple en étant souverain, ses qualités doivent constituer le modèle. Une démocratie de bonne qualité, devrait donc conduire progressivement les dominants à étalonner leur comportement sur celui du peuple. A régler leur pulsions sur celles de la majorité par essence plus paisible.
Une démocratie consciente des enjeux démocratiques, devrait progressivement dévaluer les tendances oligarchiques des dominants. Elle dégraderait leur narcissisme, leur clanicité et leur égoïsme pour valoriser au contraire, les tendances sociales du peuple (bienveillance, humilité, respect, altruisme, solidarité).
C'est effectivement ce qu'il se produit (les dominants d'aujourd'hui sont plus doux que ceux d'hier). Mais cela se déroule de façon inconsciente et avec beaucoup de résistance de la part des dominants.
L'évolution inexorable des démocraties
Globalement, le monde développe en permanence sa dimension démocratique.
Bien sur, cette évolution n'est pas constante. Depuis la chute du mur de Berlin et l'effondrement des valeurs communistes nous observons par exemple, une certaine régression. Mais il s'agit d'un passage ponctuel destiné à être transcendé. Ces reculs démocratiques initiées par le néolibéralisme et son marché, a un sens et un but. Il permet aux diverses sociétés humaines de s'unifier, de se hisser du national vers le continental (par ex ; de la France à l'Europe) et en direction de l'universel .. Seul le libéralisme en s'appuyant sur des valeurs basiques (la mode, la consommation, les échanges etc.), pouvait réaliser cette prouesse, le politique ou le spirituel étant incapable de fédérer encore l'humanité.
Évidemment, nous le pressentons tous, après ces années d'excès néolibérales, le marché doit à présent être régulé. Les dominants doivent humaniser le marché. Nous devons l'éduquer et le délimiter pour lui permettre d'offrir le meilleur à l'humanité et surtout de laisser tranquille l'évolution progressive de la société humaine vers la meilleur démocratie possible.
écrit en 2002
réactionnaire
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