Narcissisme et télévision Les médias narcissise l'élite La thésaurisation des médias
Depuis le début des années 80, le marché contrôle les médias et la télévision (des médias qui, en démocratie devraient se dédier aussi au progrès intellectuel, culturel et à l'évolution de l'esprit critique des citoyens).
En quelques décennies, le marché a dépouillé les chaînes de grandes audiences de toutes leurs valeurs journalistiques. Il les transforme progressivement en vaste supermarché libéral. Les patrons des médias constellent les chaines de grandes audiences d'animateurs réac et narcissique, qui animent leur nouvelle vitrine.
L'intention du marché est des plus basiques : répandre l'idéologie et le point de vue néolibéral pour prospérer. En quelques années, les mass médias ont totalement exclu la parole (donc l'intelligence du peuple) de l'espace télévisuel. Le temps d'antenne est entièrement dédié à une petite élite élitiste qui vient y vendre ses livres, ses disques, ses spectacles, et les "réformes" (dévastatrices) ultra libérales du moment.
Les valeurs populaires sont donc écartées des médias au bénéfice exclusif de l'égocentrisme et de l'égoïsme et cette expropriation du peuple a des répercussions sur l'ensemble de la société.
- Elle atrophie peu à peu les grandes valeurs qui avaient cours chez les gens ordinaires (humilité, solidarité et partage).
- Elle stimule au contraire les pulsions primaires et élitistes (narcissisme, vénalité et égoïsme).
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Elle subtilise le temps de parole qui devrait revenir en principe au peuple (c'est le sens de la démocratie), pour qu'il puisse exprimer ses souffrances et ses espérances.
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Elle écarte également l'élite bienveillante des plateaux de télé l'empêchant ainsi d'exprimer des idées favorables au peuple, des idées de justice, de pacifisme, de partage et de générosité.
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Elle empêche le peuple d'exposer ses soucis et ses reproches et ce musellement conduit une partie de la population à se diriger vers les extrémités.
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Et enfin, ce processus entrave un traitement efficace des sujets graves de la société. Des sujets comme l'esclavage, le working poor, l'exploitation de la prostitution, la corruption, la ghettoïsation, etc. Ces grands problèmes de société, traités de façon
sporadique, perdurent et se développent. Ils trouvent dans ce relâchement journalistique une certaine légitimation.
de la démission médiatique L'oubli du monde Zone de non-droit, mafias, On doit avoir pitié des uns et des autres, mais on doit avoir pour les uns une pitié qui naît de tendresse, et pour les autres une pitié qui naît de mépris. Blaise Pascal Pensées
La démission des médias de masse, participe à la maltraitance de la population mondiale vulnérable. Corruption, escadrons de la mort, etc.
Le manque d'engagement des télévisions d'influence envers les grands problèmes de société, est évident. Les chaînes traitent ces sujets au "minimum syndical", sans véritable intention de faire bouger les lignes. On parle des SDF à l'entrée de l'hiver en comptabilisant les morts. Des banlieues quand ça brûle. Des vieux après la canicule. Du sors des haïtiens après un séisme. De celui des roms, des toxicomanes, des prostitués, des vols d'organes, des dictatures quand les médias ne
A cause de cette négligence, les grands problèmes de civilisation sont oubliés et se dégradent au lieu de s'améliorer. L'explosion des corruptions, des zones de non droit, des mafias, des escadrons de la mort, dans les pays émergeant, découle de ce manque d'éclairage.
Et ce laisser-aller médiatique augmente la toute-puissance de ces pouvoirs illicites au détriment des progrès démocratiques.
Le peu d'insistance journalistique devant les violences subies par les populations pauvres, augmente le degré d'impunité du crime au sein de l'humanité.
Un manque d'éthique qui favorise également la violence envers les journalistes intègres et courageux. Ceux qui risquent leur vie pour défendre la vérité et les valeurs démocratiques et humaines.
Les mafias, les élites corrompus, ont aujourd'hui le sentiment de pouvoir éliminer leurs détracteurs, leurs adversaires (journalistes, syndicalistes, opposants politiques) sans soulever d'indignation. Ils ont le sentiment d'être en mesure d'éliminer des journalistes sans soulever de vague de la part du monde journalistique (c'est pourquoi - en grande partie - les mauvais dominants ne se privent plus de le faire).
De l'influence du néo-libéralisme
La raison d'état est naturellement disposée à museler le goût des journalistes pour la vérité. Mais à cela aujourd'hui, se rajoute la tyrannie de velours du marché (une tyrannie encore plus puissante comme nous le verrons plus loin).
Depuis quelques décennies, la télévision occidentale abandonne une partie de l'humanité. Elle oubli totalement ce que nous appelons le tiers et le quart monde.
Cette négligence coïncide parfaitement avec le déferlement du marché dans les médias. Ses valeurs étant uniquement vénales, il élimine progressivement tout ce qui ne l'est pas. Cet excès de vénalité anéantit progressivement l'humilité, l’incorruptibilité, et l'universalité, valeurs de base du journalisme.
L'égocentrisme, l'occidentalocentrisme, l'embourgeoisement des médias occidentaux est relativement récent. Il correspond à la prise en main de ceux-ci par le marché. Les pionniers de la télévision avaient au contraire le souci d'interroger le peuple. Le souci de prendre universellement la défense des opprimés.
2001
égocentrisme politique
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