De la discrimination sociale L'élitisme discriminant : une injustice
Le riche commet une injustice, et il frémit d'indignation ; le pauvre est maltraité, et il demande pardon. l'ecclésiaste.
Cette phrase de l'ecclésiaste est bien souvent d'une vérité époustouflante.
Malheureusement, les riches d'aujourd'hui ne fréquentent plus assez les édifices religieux pour entendre ce genre de sermon.
L'élitisme est un des grands moteurs pour la progression de l'humanité. Il permet de hisser les meilleurs aux postes les plus importants. Une partie pourtant de cet élitisme, non seulement ne résulte pas de la juste compétition mais en plus, ne comprends pas les valeurs profondes de la démocratie qui exigent des dominants de mettre leur talent au service du peuple que cette idéologie place en souverain. Au contraire, élaboré à partir du narcissisme et des pensées aristocratiques, elles exprime une sorte d'élitisme discriminant, un élitisme méprisant méprisant le peuple pour sur-valoriser sa classe sociale. Cet élitisme archaïque, s'enracine à mon sens, dans les pulsions agressives de nos racines primates.
L'évolution de la conscience, de la morale et de l'éthique, éloigne de plus en plus l'humanité de ses comportements naturels jugés abusifs. De génération en génération ces valeurs réduisent les pulsions primaires y compris l'élitisme discriminant.
Mais depuis les années 80, le libéralisme, la mondialisation et le marché sont devenus tout puissants. Ils imposent leurs choix sans rencontrer de critiques suffisamment fortes pour en raffiner les côtés excessifs et injustes. Pour maîtriser l'ensemble des rouages et augmenter son patrimoine, le marché a intérêt à accentuer l'élitisme discriminant. Les corporations chargées de dénoncer cette nouvelle aristocratie (médias, penseurs, religieux, syndicat) sont épuisées, divisées, avalées ou corrompues par l'hyper activité de ce néolibéralisme et ne remplissent plus leur rôle. Elles ont démissionné.
Journalistes et penseurs médiatisés, se sont laissé aspirer par les valeurs du marché. Ils sont ainsi passé du côté des élites discriminantes. Ils se sont élitisés, VIP-isés.
Mais ne l'oublions pas, selon la mécaniqueuniverselle, tout est parfait dans le meilleur des mondes, chaque chemin qu'emprunte l'humanité est forcément le meilleur à l'instant T, il à sa logique et sa raison d'être, une logique qu'il faut parfois des années pour comprendre tout à fait.
L'inégalité comme fatalité
L'échec du communisme nous en a donné la preuve. Une certaine dose d'inégalité et d'élitisme discriminant est encore nécessaire à notre évolution, mais trop démotive au contraire ce "mauvais élitisme" ne peut pas être érigé en valeur.
Il ne devrait ni être valorisé, ni vulgarisé, ni donné en exemple. C'est pourtant ce que fait ce nouveau libéralisme via les médias, depuis plus de 20 ans (depuis les années 80 date à laquelle les médias ont été vendu au marché). Plus on augmente le niveau de pulsions, plus on augmente le niveau de régressions.
Augmenter l'élitisme primaire, c'est augmenter le principe des inégalités, et augmenter les inégalités fait régresser l'humanité vers les conditions violentes de nos origines primates.
Avec la chute du communisme, les groupes chargés de protéger le peuple de l’insatiabilité des dominants (les oppositions, les syndicats, les médias, les intellectuels), ont relâché leur pression.
Cette démission a ranimer l'élitisme discriminant et disons le, « les rapports de maître à esclave ».
2000 ans après la naissance du concept d'égalité,
600 ans après les grandes idées humanistes,
200 ans après la révolution française et son avant-gardiste
« déclaration des droits de l'homme », les médias et les penseurs ont été contraint de laisser se développer une incroyable régression.
Victime de la séduction
Les grandes corporations chargées de la critique se sont complètement laissé séduire par le marché. Elles ont alors laisser disparaître l'idée d'égalité au profit d'un excès de liberté qui creuse les écarts entre riches et pauvres et augmente le niveau de discriminations..
Aujourd'hui, la ségrégation la plus intense et la plus répandue dans l'humanité est d'ordre social. Elle s'estompe progressivement entre tels ou tels pays ou communautés et augmente entre classes riches et classes pauvres, entre dominants et dominés, entre l'élite discriminante et la population fragile du monde qu'elle ne cesse de maltraiter
ou de faire maltraiter.
2001
pathologie |