Le libéralisme Philosophie de l'idéologie Libéralisme, communisme démocratie Le capitalisme et cette croyance étonnante que les plus mauvais des hommes pourraient faire des choses pour le plus grand bien de tous. John Maynard Keynes.
Toute idéologie politique mise en pratique, se retrouve bien souvent à distance de sa théorie (c'est pourquoi, certaines philosophies, comme celle de Nietzsche - et sans doute la notre - peuvent être si mal utilisées). C'est également le cas pour le libéralisme.
Un gouffre existe en effet, entre la philosophie libérale et ses applications. A l'usage, le libéralisme (comme le communisme) loin des espoirs fournis par ses philosophes et penseurs. Si certaines pratiques néo libérales sont fidèles à la morale et à l'éthique, d'autres en sont l'antithèse. La nature humaine, l'usure naturelle des systèmes, leur corruptibilité, en sont responsables.
Cette corruption, nous en sommes d'ailleurs aujourd'hui les témoins. Le néo libéralisme actuel, n'hésite pas à sacrifier sur l'autel du profit et de l'élitisme, une quantité énorme d'individus. Nous sommes alors bien loin des aspirations des pères fondateurs du libéralisme. La faute est aux pulsions pas à la créativité
Les doctrines économiques ne sont pas perverses par nature. Elles cherchent au contraire à offrir le plus de bien-être à la communauté humaine.
Mais l'esprit, parfois, les perverti. C'est la raison pour laquelle l'homme doit apprendre à se regarder en face. Il doit accepter de voir et de comprendre la nature et l'influence de ses pulsions abusantes (la propension à la domination et à la thésaurisation des privilèges en sont deux exemples).
Sans une objectivité critique, les mises en pratique des utopies peuvent s'achever des désastres. C'est d'ailleurs le cas avec l'ultra libéralisme actuel. Depuis la chute du communisme et profitant du laxisme ambiant, le l'option néolibérale qui s'est imposée, maltraite le monde fragile. Du court terme au long terme
La méconnaissance des pulsions humaines,
empêche d'anticiper les problèmes relatifs à ces pulsions. Accorder par exemple, trop de liberté aux dominants, les conduit naturellement à abuser les dominés. Cette négligence a perverti le capitalisme, puis le communisme et aujourd'hui le nouveau libéralisme.
Pour rompre cette chaîne, nous devons étudier la logique de cette corruption.
Dans ce chapitre, nous ferons tout d'abord un historique succinct (et sans doute un peu naïf), des philosophies libérales. Ensuite, nous essaierons d'éclairer les qualités et les défauts de ces doctrines nées à l'époque des Lumières. Et enfin nous tacherons d'illustrer quelques uns des obstacles empêchant cette philosophie politique (pourtant intéressante), d'être appliquée correctement. année 2001 philosophie
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