Action et libéralisme L'apport des philosophies libérales L'hyper activité capitaliste
C'est proprement avoir les yeux fermés, sans tacher jamais de les ouvrir que de vivre sans philosopher... Toute la philosophie est comme un arbre dont les racines sont la métaphysique... René Descartes Principes de la philosophie
La grande créativité des concepteurs de doctrines économiques a jalonné l'évolution humaine. Dans cette création, l'apparition de la philosophie libérale, au XVIIIe siècle, fut une avancée majeure. Ce concept politique a dopé l'accroissement du progrès et donc du niveau de richesses et de confort de l'homme. Ses apports dans la protection des droits humains est incontestable. Ses contributions pour le respect des libertés individuelles ou la limitation de l'autorité politique, a été décisive.
Au XXeme siècle, la vision libérale (le capitalisme), s'est vu confronté à une idéologie pensée au XIXème siècle, le communisme. Une lutte entre les deux conceptions s'est engagée et a occupé tout le siècle jusqu'à effondrement du mur de Berlin.
Depuis les années 80, le libéralisme s'est mondialement imposées sur les autres écoles de pensées (et finalement sur le communisme). Il s'est imposé parce qu'il est le plus cohérent avec les nouvelles tâches de la société. Le libéralisme pour monter du national au mondial
Quelles sont les missions dont l'humanité actuelle, semble avoir la charge depuis quelques décennies ?
- Poursuivre son développement technique et commercial.
- Améliorer écologiquement, socialement et juridiquement ce progrès commencé depuis quelques siècles.
- Prolonger le puissant mouvement d'unification universelle entrepris par les hommes depuis quelques dizaines de millénaires.
Ces missions importantes nécessitent (dans un premier temps) une grande liberté d'entreprendre, un puissant désir d'activité et de créativité. Voilà pourquoi le libéralisme s'est imposé comme moteur à la mondialisation. La liberté d'entreprendre est vitale pour « passer » des normes nationales aux normes internationales.
Mais évidemment entre le temps de sa mise en place et le temps de sa concrétisation parfaite (le passage du national au continental puis à l'universel), un certain flottement s'installe avant que les règles soient bien établies et respectées et dans ce flottement, le nombre d'abus est conséquent.
Bien souvent les innovations s'imposent à l'homme parce qu'elles répondent à un certain moment de son évolution. L'humanité les adoptent de façon intuitive puis au cours du temps, en modifie les erreurs inattendues et crée des règles à posteriori. Par exemple, la grande liberté laissée à la mondialisation et à ses multinationales et les abus qui en découlent, obligent le système législatif à dépasser les visions nationales pour se hisser peu à peu au niveau mondial.
Et c'est bien ce qu'il arrive aujourd'hui dans le monde libéral.
Vers un marché éthique
Il est donc nécessaire pour l'humanité d'élever le libéralisme à un autre niveau de la mondialisation. De passer au temps de la conscience. Nous devons bien entendu, le laisser continuer d'entreprendre, mais au sein d'une éthique humaine puissante et sous l'autorité d'une surveillance pointue. Il est temps pour le marché, d'accepter d'agir sous le contrôle strict des lois internationales et de l'éthique humaine.
Nous entrons dans cette seconde phase de la mondialisation.
Dans les deux dernières décennies du XXe siècle, une sorte de libéralisme insouciant, agressif et incontrôlé, a prévalu pour mondialiser.
Depuis le début du XXIe siècle, mû par les risques écologiques et par l'ambiance de plus en plus insupportable qu'apporte cette liberté violente, de nouvelles mentalités semblent sur le point d'émerger ... En tout cas, telle est notre intuition. 2002
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