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  • l'humanité
    libéralisme (suite)

Communisme et libéralisme.

Équité et égalité, quand le marché impose les règle de l'équitable

Marx, Engels,  Lenine, StalineL'équité serait juste si ses « producteurs » l'étaient.

Le capitalisme ne peut être pensé que par le communisme. Mort de la pensée bourgeoise. Emmanuel Berl

Une grande part de sa suractivité, le libéralisme, la tient de l'importance qu'il accorde aux lois naturelles. Selon lui, les différences de potentiel confèrent des droits à l'individu et la tache spécifique du politique est d'affirmer l'épanouissement de celles-ci.

Le concept d'équité

A l'égalité communiste, la philosophie du libéralisme préfère le concept d'équité. Ce concept promet « à chacun selon son mérite » ce qui, à priori, serait plutôt séduisant. Mais la notion n'a rien de nouveau, elle régente à mon sens et depuis longtemps, la totalité du règne animal. Aucune espèce d'ailleurs, ne semble pouvoir se passer d'une certaine forme de hiérarchie et de compétition desquelles à pu émerger l'idée d'équitable.

Dans la nature, cette compétition, et les prérogatives qu'elle offre, recouvrent un vaste panel. Elle peut être violente et agressive (lutte à mort pour la domination sans partage de la troupe) ou bien revêtir une forme ludique et sociable (comme la compétition des baleines à travers le saut).

L'équité juste et l'équité injuste

L'équité humaine est vaste comme la naturelle.

Karl MarxUn tribunal d'exception est un tribunal qui ne se montre équitable que par exception André Prévot

Le principe d'équité englobe plusieurs niveaux de partage et de réaction. Il s'étend du combat féroce inter-dominants pour la possession de certaines richesses, de certains territoires, ou de certains individus (comme c'est le cas des mafias et des guerres expansionnistes) jusqu'à la compétition loyale, respectueuse et ludique avec l'entraide comme finalité (le téléthon par exemple).

Depuis les débuts, de la civilisation humaine, l'équité, telle qu'elle est pratiquée par l'humanité est le plus souvent injuste. En effet, l'évaluation et les récompenses des mérites, sont finalement décidés par ceux qui s'attribuent la plus grande part de ceux-ci. Le libéralisme sauvage ou néo-libéralisme, ne déroge pas à cette loi. Pire, il en augmente les effets négatifs. Si un certain écart de traitement inter-individu est nécessaire pour stimuler la construction de l'humanité, lorsque celui-ci devient trop énorme, il devient alors l'instrument d'un véritable assujettissement. Tel est le cas du néo-libéralisme d'aujourd'hui. Des hommes accumulent des richesses hors normes et les utilisent pour abuser, maltraiter et réduire en esclavage, la partie vulnérable de l'humanité.

Personne ne doit être assez riche pour pouvoir acheter un autre homme, et personne ne doit être pauvre au point d'être obligé de se vendre comme l'écrit le philosophe Jean Jacques Rousseau.

Il est fondamental et très certainement vital pour la bonne santé de notre espèce, de parvenir à concrétiser dans la pratique, les fondements théoriques les plus humains de cette puissante idée philosophique.

La société doit toujours veiller à ce qu'aucune richesse n'achète l'intégrité physique, morale ou éthique d'un être humain. Autrement dit, l'homme doit parvenir à faire qu'aucun individu ne puisse utiliser sa richesse pour acheter, corrompre, humilier, abuser, freiner l'évolution ou la liberté d'un autre être humain.

Le problème n'est pas la fortune en elle-même, car son potentiel permet la réalisation de grandes choses (le mécénat par exemple). Ce qui est surtout problématique c'est plus précisément son utilisation. Nous sommes peu de chose en tant qu'individu, notre passage sur terre est court et nous n'emportons rien dans l'au-delà, et au final, tous les actes accomplis par un être humain durant son existence, servent essentiellement à l'évolution de notre espèce. la logique nous obligerait donc à penser que nous sommes en réalité absolument tous égaux.

2001


conscience

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jean hatzfeld, journaliste écrivain, reporter au Rwanda dont il  éclairé le génocide

La réconciliation, c'est le partage équitable de la confiance.

Jean Hatzfeld