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  • l'humanité
    libéralisme (suite)

Points positifs du libéralisme

L'évolution ne se trompe pas

Atletisme, saut en hauteurL'humanité ne peut se construire autrement que comme elle se fait.

En politique encore, tous furent élevés dans le libéralisme mais chacun se fit son petit libéralisme personnel (à propos des frères Spencer).

S'il est assez facile d'admettre qu'il existe une évolution dans la grande histoire de l'humanité, en revanche il est beaucoup plus difficile aujourd'hui de démontrer qu'elle a un sens et un sens qu'on peut penser globalement positif.

Evidemment, les livres d'histoire et les connaissances accumulées sur notre passé, nous montrent qu'il est plus facile de vivre aujourd'hui qu'au 19e siècle. Les disparités technologiques entre un continent et l'autre, suggèrent également qu'il est plus agréable de vivre dans le confort occidental que dans l'austérité d'une tribu nomade ou d'un village africain. C'est pourquoi de tout temps, les villes attirent le monde rural vers ses lumières.

Mais le confort n'est pas le critère le plus important de l'évolution.
Nos sensations, notre sensibilité, notre appréhension des choses, évoluent en fonction du temps et du lieu dans lequel nous vivons. Le degré de progrès technologique ne permet donc pas de juger du degré d'évolution d'un groupe humain. Bien au contraire, les gains apportés par le progrès technique s'accompagnent bien souvent d'un recul spirituel et d'un écrasement de certaines grandes valeurs humaines..

Les indices du progrès

Évidemment, quelques indices peuvent nous inciter à penser le progrès comme un élément globalement positif. L'élévation de l'espérance de vie par exemple (dépendant directement des progrès techniques et sociaux de la société) est un indice. L'appel de la ville (la tendance à fuir les zones de confort sommaire ou traditionnel, pour trouver un avenir meilleur pour soi-même et ses enfants) en est un autre. Cette conviction d'avoir à faire à un progrès technique et social, positif, se retrouve également à propos de la progression des idéologies.

Entre le passé et aujourd'hui

Entre la horde primitive soumise à la toute-puissance patriarcale (dont parle Sigmund Freud) et le principe démocratique actuel en cours dans une grande partie du monde, nous sommes en droit d'estimer un certain progrès positif. Si aucune étude scientifique ne peut démontrer de façon précise la supériorité de l'organisation globale actuelle sur l'organisation globale de l'Antiquité égyptienne, grecque ou romaine, si aucune formule mathématique ne permet de prouver la supériorité de la démocratie sur le système tribal, clanique, oligarchique ou dictatorial, ni la supériorité du libéralisme actuel sur les anciens systèmes d'échange (razzias, troc institutionnalisé, pillage colonisateur...) le remplacement des systèmes anciens par les systèmes actuels (sans désir de retour vers des systèmes anciens) démontre s'il le fallait, l'évolution positive de nos idéologies.

 

La quête du bonheur

Le goût du bonheur

Jean-Marc Tonizzo. Oeuvres sur papier. Symboleou la quête originelle

La progression positive du progrès sous toutes ses formes, répond tout simplement au désir intrinsèque de l'humain pour le bonheur. Ce désir a déjà été entrevu par les grands philosophes de l'Antiquité Platon Aristote...
Ce désir de bonheur est constitué par certaines valeurs essentielles comme la liberté humaine (radicalement opposées à la liberté animale dans laquelle les dominants ont tout pouvoir sur les dominés). Grâce à cette aspiration profonde de l'homme pour le bonheur et la liberté vraie, l'humanité rejette progressivement toute forme de dictature.

Au contraire, elle s'oriente naturellement vers toujours plus de démocratie, de laïcité et de libéralisme (malgré l'image désastreuse, liberticide, nihiliste et irrespectueuse, proposée par certains pouvoirs démocratiques actuels). Ainsi, sans trop nous tromper, nous pouvons considérer le progrès dans son ensemble, orienté dans un sens « positif ». Dans le sens du développement de toutes les grandes valeurs humaines.

Cette marche constante de l'humanité vers les valeurs supérieures (liberté, égalité, fraternité, générosité, entraide, partage, amour d'autrui ...) se trouve renforcé par l'hostilité naturelle de l'homme envers la souffrance donc envers les valeurs négatives la produisant (oppression, inégalité, égoïsme, communautarisme, violence...). En effet, les valeurs « négatives », déshumanisantes, régressives, sont sans cesse contestées et combattues dans chaque société humaine. Au contraire, les valeurs positives sont soutenus et encensés par chaque communauté humaine quelle qu'elle soit.

Les bienfaits du libéralisme

Il n'y a que la liberté d'agir et de penser qui soit capable de produire de grandes choses. d'Alembert

Les bienfaits du libéralisme sont nombreux et variés. Nous pouvons les classer en trois catégories principales :

1/ L'apport d'une nouvelle philosophie au grand concert des idées.
2/ L'apport effectif à la grande marche humaine.
3/ L'apport indirect par l'opposition créatrice crée par ses erreurs.

1/ L'apport théorique

Comme nous l'avons précisé en introduction de ce chapitre, les philosophies libérales du XVIIe siècle ont ouvert la conscience humaine vers les concepts d'individu et de liberté (en proposant au premier de s'épanouir à l'aide de la deuxième).
Ces deux notions ont été majeures pour lutter contre tous les rigorismes claniques qu'ils soient religieux, ethniques, ou sociaux. Majeure également pour développer le concept de responsabilité individuelle, pierre de touche du droit et de la justice.

En plaçant l'individu au centre des préoccupations, les théories libérales ont également favorisé l'éclosion de la charte des droits de l'homme et ses déclinaisons (comme par exemple les lois contre l'esclavage).

Sans l'apport précieux des philosophes libéraux (pris au sens large du terme) la société humaine n'aurait pas atteint le degré d'humanisation actuel.

2/ L'apport pratique

Entre l'apport théorique (ou philosophique) du libéralisme et l'apport pratique, il y a la même distance qu'entre ce que nous rêvons d'être et ce que nous sommes en réalité.

Les philosophies libérales sont pavées de bonnes intentions.

Elles démontrent un véritable souci des êtres humains. Un authentique désir de progrès social, de justice et d'équité. Une incontestable envie de générer du bien pour l'ensemble.

Les pratiques libérales quant à elles, sont loin d'offrir toutes les satisfactions espérées.

Au contraire, leurs apports directs et conscients aux grandes valeurs humaines (à la justice, à la fraternité, à l'égalité et même à la liberté) sont extrêmement limitées.

Il se produit plutôt l'inverse d'ailleurs.
Le libéralisme actuel semble multiplier les injustices, ramener l'humanité à l'ère du clan ou de la horde, accroître le nombre d'inégalités et de conflits, et réduire le fantôme de la liberté à la liberté de posséder, de consommer et d'abuser ses semblables.

Tous les apports directs du libéralisme à la société, semblent concerner l'équipement et le confort, le développement des infrastructures, l'amélioration de l'objet et le tissage des liens matériels internationaux. La partie spirituelle quant à elle, elle semble aujourd'hui en jachère.

a/ Entre la première grande ère industrielle et la mondialisation Actuelle, les libéraux ont favorisé l'émergence et la diffusion des objets de confort matériel (en développant sans cesse le principe du consommateurs). Ils ont aidé au développement du commerce international, et à l'essor De certains pays en voie de développement.

b/ Depuis la fin des années 70, le néo-libéralisme a permis de tisser des liens commerciaux entre les différents pays du monde. Il a amorcé l'interdépendance du commerce et de l'industrie entre les civilisations (des sociétés occidentales sont rachetées par des hommes d'affaires asiatiques ou africains et réciproquement).

c/ Le libéralisme a favorisé les échanges culturels (même si ces échanges ne sont pas encore d'égaux à égaux). Il a contribué à l'apparition de modes planétaires et d'un langage commun (l'anglais). Il a amélioré notre connaissance des autres peuples des autres civilisations (la télévision) et la communication entre ceux ci (via Internet).

d/ Le libéralisme a également favorisé et favorise les échanges culturels grâce au développement du tourisme et des rencontres inter culturelles (festival, rencontres cinématographiques ou artistiques ... ).

3/ L'apport indirect du libéralisme

Le domaine de la liberté commence là où s'arrête le travail déterminé par la nécessité.
Marx

J'appelle apport indirect, la somme des réflexions et des luttes nées pour s'opposer aux effets négatifs de ce système. L'activité contradictoire qu'il met en œuvre sans le savoir. Les contestations, les luttes, les écrits, les élans de solidarité qu'il soulève pour contrecarrer ses excès.

Par exemple, au moment de l'expansion capitaliste du XIXe siècle, l'égoïsme de la classe bourgeoise envers le monde ouvrier était tel qu'il a appelé, en quelque sorte, la création d'idéologies contestataires. Le communisme, l'anarchisme ou le socialisme sont nés de cela. Ces abus ont également favorisé l'apparition de systèmes de défense du monde ouvrier (naissance du syndicalisme). Cet ensemble de réactions à largement contribué au développement de la société humaine et de la conscience générale.

Marx, Proudhon, Engels, Fourier, Comte

Marx, Proudhon, Engels, Fourier, Comte, sont les enfants de ces excès libéraux du 19e siècle dans lesquelles ils ont puisé toutes leurs intuitions combatives. Aujourd'hui, la répétition de ces mêmes excès au niveau mondial, génère exactement les mêmes réactions de défense. De nouveaux penseurs émergent pour proposer des alternatives au libéralisme (la réaction communautarienne par exemple). De nouveaux systèmes de défense comme attac ou les mouvements pour la paix, se constitue pour reprendre en mains la défense des ouvriers et des pauvres mais à un niveau mondial cette fois.

A l'image du petit enfant trébuchant et trébuchant encore pour développer ses forces, son assurance, et la maîtrise de son environnement, l'humanité accumule les faux pas pour parfaire son évolution vers son summum. Les erreurs du libéralisme font donc partie du développement humain. Elles sont à l'origine d'une quantité de progrès encore difficilement déchiffrables. Si l'émergence au plan international de nouvelles associations de défenses montre bien l'apport finalement positif des injustices libérales, d'autres créations universelles, liées à certaines irresponsabilités de l'ultra libéralisme, sont sans doute en attente. Pour faire face aux catastrophes écologiques dues à l'aveuglement du marché, le futur verra sans doute apparaître de nouvelles formes de solidarités mondiales.

2001

négatif

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Stirner philosophe

Ce système (celui de Hegel) n'est néanmoins que l'apothéose de la pensée, son ascension à l'empire suprême et universel ; c'est le triomphe de l'esprit, et en même temps le triomphe de la philosophie. La philosophie ne peut s'élever plus haut, elle atteint le point culminant de sa course lorsqu'elle aboutit à la toute-puissance, l'omnipotence de l'esprit. Stirner