Le marché Le marché et la société L'amour à l'origine de toute action
Après la chute du communisme, le marché est devenu tout-puissant. Cette toute puissance représente aujourd'hui, un certain danger.
Les chapitres précédents nous ont permis d'aboutir à 3 conclusions :
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Chaque action de chaque être humain est motivée par une demande ou une offre d'amour exprimée sous diverses formes.
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Chaque action, bonne ou mauvaise, finit par contribuer à l'évolution positive de la société.
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Le passé tel qu'il a été fait, devait se faire ainsi (tout ce qui m'était à venir, m'est advenu écrit Ruteboeuf)
A partir de ces quelques règles, il est donc nécessaire de relativiser les critiques que notre théorie émet. Elles ne visent pas des personnes mais des actes. Elles ne cherchent pas à refaire le passé, mais à en tirer des conclusions pour le présent et l'avenir. Rôle et action du marché
« Jamais le regard des hommes n'a été aussi avide qu'aujourd'hui car l'art s'est retiré de lui »
René Huygue.
La mission du marché est de gérer la fabrication et la distribution des objets. Cette corporation nous permet donc d'accéder à un certain confort dont Malebranche dit qu'il est nécessaire pour accéder à la spiritualité par la tranquillité d'esprit.
D'autres part, le marché en tissant des liens inter-communautaires, travaille également à notre universalisation.
L'esprit entreprenant et courageux du marché est fondamental pour bâtir la société. Mais sa psychologie compulsive, le rend par moment dangereux. Les « qualités »
qu'il doit développer dans un système
de compétition aussi féroce, abîme l'humain. Sa position de « diffuseur de valeur » et « d'enseignant » représente un danger pour l'état d'esprit global de la planète. La toute puissance du marché Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître.
Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Saint-Exupéry
Les circonstances ont accordé au marché, une sorte de toute-puissance qui me semble poser à présent un problème de santé mentale à l'individu et à la démocratie. L'énorme influence de ses valeurs est à l'origine de l'expansion de la violence et des conduites insensées. Cette montée de l'agressivité est apparue dés les années 80 et dans toutes les sociétés touchées par les valeurs du marché. Diffusées à outrance dans les médias pour satisfaire les pulsions humaines, il faut beaucoup de mauvaise foi pour soutenir que la violence médiatique, n'a aucune influence sur les adultes et les enfants.
Subissant, eux aussi, les dérives du marché, la plupart des penseurs médiatisés ont cessé toute critique du système, ce qui n'est pas sain et permet au marché d'écarter le peuple (et ses valeurs) du petit écran, au profit d'une élite élitiste et du culte de l'objet ...
Par un subtil boneto médiatique, les analystes ne font pas le lien entre la violence perpétuellement diffusée par les télé et leur façon détachée de traiter l'information et l'expansion de la violence dans la société. Ils semblent refuser de chercher les raisons de la croissance de l'absurde et de la morosité dans la société depuis quelques décennies.
Il n'est d'industrie durable que celle qui vend de la bonne qualité. Auguste Detoeuf
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Le travail est une malédiction quand on est obligé de le faire pour gagner sa vie il ne sert qu'à remplir les poches de ces cochons d'exploitants. Seul le travail qu'on fait avec plaisir par vocation ennoblit l'homme.
Tous les gens devraient pouvoir travailler de cette façon là . (Luis Bunuel Tristana)
an 2001
les valeurs du marché |