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  • l'humanité
    la mondialisation (suite)

Avantages et raisons de la mondialisation

Libérer l'esprit pour le spirituel

 métaphore de la mondialisationUnification progressive de l'humanité

Après s'être répandue sur l'ensemble de la terre, l'espèce humaine à entrepris son rassemblement. Ce grand mouvement de réunification ne date pas d'hier.

De la pluralité vers l'unité

Depuis quelques millénaires, les groupes humains cherchent à se réunir. Les royaumes, les empires, les communautés religieuses, n'ont cessé de travailler dans ce sens.

Dés l'origine sans doute, l'humanité à entrepris cette réunification. Plusieurs tribus se sont regroupées pour devenir des cités. Plusieurs cités ont formé des pays. Et plusieurs pays forment aujourd'hui des communautés de nations.

Le spirituel a œuvré lui aussi dans ce sens. Les croyances tribales (un dieu particulier à chaque tribu) se sont fondues dans un polythéisme supérieur. C'est le cas des royaumes antiques, des cités grecques ou de l'empire romain. Plus tard, les grandes religions ont réuni les divers polythéismes au sein de quelques grandes unités (judaïsme, hindouisme, christianisme, bouddhisme, islam).

La logique conduit à l'unité universelle

Il n'y a aucune raison pour que cette logique de rassemblement s'arrête aujourd'hui. La cohérence voudrait donc que dans le futur, les diverses communautés de nations (Europe, Afrique, Amérique, Asie, Océanie) fusionnent dans un système universel dont on perçoit déjà les prémices (l'ONU, l'OMS, OMC, l'Unesco ...). De la même façon, l'ensemble des religions, devront à mon sens, se réunir par le sommet. Elles formeront alors une spiritualité universelle (tout en conservant leurs qualités propres mises au service du bien de tous).

Le travail actuel autour de la mondialisation

Chaque époque travaille intuitivement à cette unification et avec ses propres moyens. L'humanité actuelle se rassemble autour de la technique, de l'objet et de la culture de masse. L'intérêt de cette unification matérielle n'est évidemment pas celui de ses apparences. Il ne s'agit pas d'offrir à l'ensemble humain la possibilité de consommer ou de gaspiller à outrance comme c'est le cas aujourd'hui. Il ne s'agit pas non plus de faire oublier à l'homme sa nature profondément spirituelle.

La mondialisation a ses défauts

jean marc tonizzo, oeuvre céramique, blueL'évolution spontanée

Depuis le début des années 80, le marché semble avoir pris en main une branche de notre unification : la mondialisation. Par son enthousiasme, elle amène du progrès, du confort, des connaissances dans des contrées qui n'y avaient jusqu'alors pas droit. C'est un des nombreux côtés positifs du marché. Malheureusement pour certains, cette mondialisation à aussi quelques côtés préjudiciables pour une grande partie de la population et pour l’écosystème. La toute puissance dont elle est pour ainsi dire "victime" l'a entraîné dans une phase d'excès. Ces périodes d'abus semblent fréquentes dans l'évolution humaine et ce comportement n'est pas spécifique au monde contemporain. L'inconscience accompagne notre progression depuis très longtemps. La construction de Venise par exemple, ne s'est pas souciée (parce qu'elle n'en avait pas les moyens) des ravages qu'elle pratiquait sur les forêts de l'Europe.

Évidemment, les dangers liés à l'évolution inconsciente, sont relatifs au développement technique de l'humanité.

Tentative, erreur et rectification

Jusqu’à présent, l'homme agissait spontanément, observait les résultats, puis corrigeait ses erreurs. Sans « plan de voyage » fournit par le créateur, notre espèce évolue à l'intuition. Elle progresse bien souvent d'une façon que nous pourrions qualifier de « forcenée ». Elle fait des expériences, les pousses jusqu'à l'accident, réfléchit aux conséquences et rectifie le tir.

Les avantages de l'évolution consciente

Ce mécanisme est tout à fait normal pour ce niveaux de consciente qui est le notre. Mais depuis quelque temps les choses sont en train de changer. L'expansion fulgurante de notre aptitude à l'anticipation, change la donne. Nous sommes à présent capable d'étudier les conséquences futures de nos actes présents. Nous savons « essayer avant d'agir » comme dans les industries pharmaceutique et aéronautique. En théorie par exemple, nous aurions eu les moyens de prévenir les conséquences de cette troisième révolution industrielle qu'est la mondialisation. Nous avions les moyens de gérer la phase de transition dans laquelle nous sommes.

L'évolution à la hauteur de notre conscience

Mais ce n'est pas ce qui devait se passer (puisque ce n'est pas ce qui s'est passé). L'énergie débridée et l'inconscience, devaient être le moteur de cette mondialisation. Et ses conséquences (parfois) désastreuses ont également un sens. Vraisemblable un principe de responsabilité comme celui proposé par Hans Jonas, aurait entraîné beaucoup trop d'hésitation, d'antagonisme et de controverse. Vaincre les réticences à l'égard de cette mondialisation, exigeait sans doute la surdité et la spontanéité de ses acteurs. Mais tenons le principe de précaution comme un avantage en réserve. L'humanité à présent, a les moyens d'anticiper une plus grande partie des conséquences de ses choix, au moins à court et moyen terme.

L'exaltation puérile de la nouveauté

L'excès matérialiste (duquel semble t-il, nous commençons à sortir) correspond à la première phase de la relation des hommes avec la mondialisation. C'est l'exaltation de la nouveauté. Cette phase frénétique de l'humanité se retrouve à l'échelle de l'homme.

L'achat d'une voiture neuve par exemple, commence par l'envie de posséder cet objet. Puis vient le plaisir de jouer avec cette nouveauté (faire des kilomètres inutiles par exemple). Et enfin, avec le temps, le plaisir primaire s'estompe et l'utilitaire prend sa place. Le véhicule rencontre alors le véritable sens pour lequel il a été fait.

Une mondialisation consciente, aurait évité la phase de l'excès. Elle nous aurait gardé présent à l'esprit la véritable finalité de l'objet : libérer l'esprit humain et non pas l'encombrer. Mais gardons à l'esprit notre philosophie. Si, dans cette période, l'objet doit encombrer l'esprit de l'homme, c'est qu'il y a une raison profonde à cela. Cette compulsivité compense peut-être le vide insupportable auquel le nihilisme confronte l'homme depuis quelques décennies.

an 2001

utopie

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Raymond_Aron Philosophe français

Objectivité ne signifie pas impartialité mais universalité.
Raymond Aron