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  • l'humanité
    la mondialisation (suite)

La justice uni les êtres humains

Une mondialisation juste et bienveillante est-elle possible ?

Art naif peruvienSans justice, aucune société n'est heureuse.

Dans la page précédente nous avons étudié le décalage entre la théorie libérale et son application dans la société. Ce décalage entre les bons actes que l'on rêve d'accomplir et ce que l'on fait réellement (qui concerne aussi l'individu) nous engage à beaucoup de tolérance, car nous ne sommes que des hommes, avec toutes les ambiguïtés que cela comporte.

A présent nous allons nous demander ce que pourrait être une mondialisation juste. Ce qu'elle devrait apporter à l'humain.

Les demandes de l'humanité, paraissent simples. Il suffit d'écouter la majorité (le peuple comme la démocratie l'exige), pour comprendre la simplicité de ses désirs (quand elle n'est pas manipulé bien-sur). Cette simplicité tranche avec les convoitises (nécessaires) animant la plus grande partie des dominants.
Ce que veulent les citoyens ordinaires, c'est :
  • L'accès à la dignité d'existence /
  • de quoi se nourrir, se loger, se vêtir, s'éduquer et éduquer ses enfants /
  • être respecté dans son travail, ses opinions, ses valeurs et ses croyances /
  • avoir du temps à soi pour développer l'amitié (chère à Platon) /
    être préservé du stress inhérent à la peur du lendemain et responsable de notre mal-être/
  • Avoir la possibilité de se hisser (soi ou ses enfants) dans l'échelle sociale (c'est bon pour le moral dans les sociétés matérialismes).

Si ces quelques conditions étaient remplies, la plupart des êtres humains seraient heureux. Ils seraient heureux de consacrer une partie de leur vie à l'élaboration du monde.

Pour générer du bonheur, la mondialisation ne doit pas abuser

Le sens de la mondialisation (comme le sens de toute action), doit être résolument bienveillant. Bienveillant envers les hommes. Et plus précisément, quand nous avons à faire à une démocratie, envers le peuple souverain. Autrement dit, la mondialisation, devrait tout simplement permettre l'accès à toutes les exigences cité plus haut.

La réalité préfère l'esclavage

Mais ce n'est pas tout à fait la réalité actuelle. Le marché, dans sa toute-puissance, profite parfois de la faiblesse des pays pour établir de nouveaux systèmes d'esclavages. Par endroit il abuse les ouvriers, les salariés et les pauvres du tiers et du quart monde (à l'image des working poor).

La mondialisation peut se dérouler de façon inconsciente, mécanique, égoïste et sourde. Elle peut également être pratiquée de façon consciente, humaine, symbiotique et ouverte. Selon notre théorie, les 2 options conduisent à la même finalité : l'ultime perfection.

La voie sourde qu'emprunte la partie ultra-libérale de ce libéralisme depuis les années 90, engendre une quantité de ravages. Des maltraitances sur les plus vulnérables de l'humanité et malgré leurs suppliques désespérés.

L'histoire comme leçon.

Le capitalisme pour comprendre le néo-libéralisme

Si Dieu est le commencement et la fin de l'histoire, il n'est pas l'histoire. L'histoire c'est nous. Christian Chabanis

L'ultra libéralisme contemporain est à l'image du capitalisme primitif.

Le capitalisme a sans doute été le meilleur moyen pour rompre avec la féodalité. Il est le plus à même de permettre au plus grand nombre d'accéder rapidement à une certaine sécurité matérielle. Mais nous ne pouvons pas ignorer la somme de souffrances engendrée par ses tendances et ses pulsions (dureté, ségrégation riche / pauvre, égoïsme). Devenu malencontreusement tout-puissant à la chute du communisme, il ravage à présent tous les acquis sociaux gagnés par nos prédécesseurs avec leur sueur et leur sang. On ne peut oublier la quantité de luttes contre ce capitalisme qu'il à fallut mener pour accéder à quelques conditions de travail relativement convenables. Le nombre de sacrifices fournis par le peuple pour accéder au minimum de dignité. Des sacrifices qui ont occupé la plus grande partie du XIXe siècle et du début du XXe.

Nous avons la possibilité de corriger nos erreurs ou de les reproduire en utilisant l'oubli et la mauvaise foi. Seulement, cette mauvaise foi, à partir du moment où nous en prenons conscience, devient de la malveillance et de l'immoralité. Il est temps que cet ultra libéralisme en prenne conscience et corrige ses erreurs.

 

Texte datant de 2001.

 

le libéralisme

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Arundhati Roy