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  • l'humanité
    symbiose (suite)

Vers un libéralisme symbiotique

Mondialisation et symbiose, philosophie

Nuit étoilée. Vincent Van Gogh,Peintre hollandais et français

Symbiose : association durable et réciproque, profitable à l'ensemble.

La majeure partie de l'activité humaine, consiste à élaborer les structures matérielles de l'humanité. A édifier l'organisation, la construction, la protection, la circulation, la communication, des hommes dans la société.
C'est le progrès adaptatif.

Dans ses premiers temps, pour schématiser, l'humanité était sans doute constituée de groupes réduits en individus (la troupe, le clan). Intuitivement ces groupes se sont dispersés sur l'ensemble de la planète (du désert à l'Amazonie, de la banquise aux îles), en ont découvert tous les aspects et toutes les vies possibles. Bien longtemps après cette colonisation inconsciente de la terre, l'humanité a commencé (toujours inconsciemment) à se réunir. Plusieurs clans se sont réunis et ont constituer des villages, puis des cités, des pays, des empires, des nations. A présent, cette réunification concerne l'ensemble de l'humanité. C'est ce que nous appelons: la mondialisation.

Neutralisme, antagonisme

Le progrès, en général, est motivé par diverses « intentions ». Il peut obéir aux lois du neutralisme (chaque groupe travaille pour lui même sans s'occuper du voisin). Il peut suivre les mécanismes de l'antagonisme un groupe s'épanoui au détriment d'un groupe voisin (ce sont là deux façons courantes de construire l'humanité). Mais Il peut utiliser également les voies royales du commensalisme, de la symbiose voire de l'osmose. Dans ces trois types de relations humaines, toutes les expériences et les activités, profitent à tous.

De la symbiose

Un passage en douceur.

La symbiose a pour intérêt majeur de ne pas être une idéologie classique. Elle n'est pas, comme le communisme par exemple, désireuse de renverser l'idéologie dominante, pour s'imposer. Cette philosophie est avant tout une question d'ouverture de conscience. Elle est capable d'utiliser le système en place, en l'enrichissant de valeurs supérieures comme : le désir d’œuvrer pour l'ensemble humain, l'aptitude à établir des relations parfaitement juste et égalitaires entre les diverses cultures, l'aptitude à éteindre les dissensions et à créer de l'harmonie.

Au dessus de tous les groupes

La philosophie symbiotique déborde donc les intérêts personnels, tribaux, régionalistes, nationalistes, idéologiques ou communautaires. Cette philosophie de vie peut venir en complément à l'idéologie en place. Elle peut s'ajouter aux organisations existantes. Nous aurions alors à faire à une démocratie symbiotique, un libéralisme symbiotique, voire un régionalisme symbiotique ... La juxtaposition de cette vision universalisante, corrigerait le libéralisme actuel. Elle dissiperait sa fâcheuse tendance à l'abus, à la ségrégation et à l'injustice. Elle dévaluerait son goût pour la prédation (un goût bien visible aujourd'hui quant l'ultralibéralisme utilise le fruit du travail populaire, essentiellement pour enrichir le groupe dominant).

Passage vers le symbiotique

L'excès de liberté ne peut tourner qu'en un excès de servitude, pour un particulier aussi bien que pour un état. Platon.

Pour qu'une évolution soit symbiotique, la conscience doit prédominer sur les tendances. De façon tout à fait naturelle, notre espèce évolue en douceur vers cet état d'esprit. Progressivement l'esprit humain se dirige vers une vision philosophique et universelle de l'humanité. Notre conscience commence à entrevoir notre but commun : construire progressivement ce monde pour le bien de chacun.

Une évolution en douceur.

Il est donc aujourd'hui possible d'accéder à un fonctionnement symbiotique sans passer par une rupture révolutionnaire. Sans être obligé de briser le système en place (comme le communisme a dû le faire à cause de la surdité du capitalisme). Pour cela, la conscience des émules de la mondialisation doit évoluer. Elle doit atteindre une vision plus universelle et démocratique.

La fautes aux dominants

A l'orée du XXIe siècle, seuls quelques rares leaders des pays démocratiques ont compris le sens profond de la notion de démocratie. La plupart d'entre eux (toutes communautés confondues) ont un regard élitiste du monde. Ils ne comprennent pas l'importance philosophique de la démocratie. Ils ignorent les raisons pour lesquelles l'humanité en est arrivée à ce merveilleux concept de "souveraineté du peuple". Beaucoup d'entre eux, méprisent au contraire les gens ordinaires. Ils évoluent avec un état d'esprit aristocratique ou oligarchique. La conscience de bien des dirigeants est encore particulièrement archaïque. C'est cette conscience qui doit impérativement évoluer. Voilà sans doute, le grand challenge des décennies à venir. Les dominants devront apprendre à voir, à aimer et à servir leur « souverain », autrement-dit le « peuple ». Admettre comme véritable sens de la mondialisation, non pas leur enrichissement personnel ni la thésaurisation des privilèges, mais : le bien de l'ensemble. Évoluer vers une position symbiotique, est possible.

Des clefs pour une symbiose

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A travers les siècles, l'humanité évolue. Certains divertissements par exemple, sont passés de « cruels » (les jeux du cirque) à « ludiques » (le « cirque » médiatique). De la même façon, les motivations de la mondialisation évolueront de « néo-libérales » à « symbiotiques ». Il est possible d'imaginer par exemple, de grandes émissions de télévision diffusées internationalement* et dont le but serait de valoriser les entreprises les plus éthiques. De récompenser les systèmes les plus bienveillants de l'humanité. De décerner des prix aux meilleures multinationales (humainement parlant).

*comme les médias savent le faire pour l'Eurovision, les Oscars, les jeux olympiques, ou l'élection de miss monde

Les palmes seraient attribués aux sociétés offrant la meilleure existence possible à leurs employés. Aux sociétés capables d'allier la compétitivité avec la préservation de la planète et le bien-être des populations locales. Des récompenses allant aux industries préservant les acquis sociaux humains et les faisant évoluer. Des prix allant aux compagnies embellissant l'environnement et la qualité de vie ou œuvrant pour le rapprochement entre pays pauvres et pays riches. Des palmes allant aux sociétés ayant réduit le plus les écarts de salaire entre dirigeants et employés... Les oscars iraient aux sociétés capables de favoriser le bien de l'ensemble, d'avoir des visions à long terme, de protéger les fragiles, capables de sportivité, de générosité, de clairvoyance universelle ...

Ces petites actions médiatiques (facile à réaliser), transformeraient en quelques décennies ce libéralisme féroce en un libéralisme symbiotique.

an 2001



symbiose et médias

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Avicenne, philosophe et médecin persan né à Boukhara en 980

Le temps fait oublier les douleurs, éteint les vengeances, apaise la colère et étouffe là haine, alors le passé et comme s'il n'eût jamais existé
Avicenne