Tendances et idéologies
Aristocratie, libéralisme, marxisme Philosophie politique
L'homme semble évoluer entre deux grands types de forces attractives. Les tendances que j'appelle « positives » comme l'amitié, la solidarité, le partage, la bienveillance.
Et les tendances que l'on pourrait considérer comme « négatives » telles l'égoïsme, le besoin d'asservir autrui, la thésaurisation des privilèges, etc. * cette façon personnelle de qualifier les tendances est simplement destinée à éclairer mon propos.
En suivant le cours de l'histoire humaine, on peut dire des tendances positives qu'elles sont progressistes. Elles ont comme base, le fait de considérer l'ensemble des autres êtres vivants, comme soi-même.
Les tendances négatives au contraire, seraient dites ; réactionnaires. Elles visent en effet, à ramener l'humanité vers ses mœurs originelles. Vers les lois du plus fort. Cette force empêche l'individu d'admettre qu'il puisse exister une égalité de fond entre êtres humains.
La majorité des hommes se situe entre ces 2 extrémités. Des systèmes politiques Une barème d'évolution Du féodalisme à la démocratie L'idéologie est une pensée chargée d'affectivité où chacun de ces deux éléments corrompt l'autre. Jules Monnero
Les idéologies politiques sont des créations humaines. Elles correspondent donc à certains états d'esprit. Ces états d'esprit découlent eux mêmes de certaines tendances. Certains idéaux politiques par exemple, visent le bien du plus grand nombre. C'est le cas par exemple de la démocratie. D'autres désirent au contraire le bien de quelques uns. C'est le cas des oligarchies, des aristocraties, etc.. Cette prépondérance des tendances,
peut servir à comparer les différents systèmes politiques entre eux (fascisme, capitalisme, communisme, socialisme, libéralisme) et les diverses organisations sociales pratiquées par l'humanité (féodalisme, totalitarisme, autoritarisme, monarchisme, démocratie).
Toutes les doctrines ne se valent pas. De grandes différences les séparent. L'idéologie raciste et inégalitaire du nazisme n'a rien a voir avec l'égalitarisme universel de l'anarchisme ou du communisme.
Libéralisme et communisme
Même si, à l'application, le communisme et le fascisme ont toutes deux engendré des ignominies, leurs pensées sont différentes.
L'une représente l'avant-garde (le communisme), et l'autre l'archaïsme de l'humanité (la ségrégation).
Pendant 70 ans, le capitalisme et le communisme se sont affrontés. En 1989 l'histoire humaine a choisi le libéralisme pour continuer son évolution. Ce choix est parfaitement logique dans la mesure ou le modèle soviétique fut complètement dévoyé. Pourtant, en théorie, l'idéologie libérale est bien plus archaïque que le marxisme.
Le marxisme originel à certes ses incohérences et a échoué, mais il représente néanmoins le futur de l'humanité (comme les premières démocraties antiques ont échoué, trop en avance sur leur temps).
Selon mon point de vue en effet, l'humanité évolue progressivement vers une sorte de communisme sans défaut. Vers une société basée sur l'égalité ontologique, le partage, la coopération et l'entraide universelle. Néo libéralisme : le retour vers l'ordre naturel
Nous n'en sommes pas encore là . Depuis la chute du mur de Berlin, un néo libéralisme est devenu tout puissant. Cette nouvelle idéologie est très éloignée des théories proposées par ses philosophes (Adam Smith, Hayek, Bastiat, Jeremy Bentham ou Stuart Mill). Parce qu'il n'est pas suffisamment contesté, ce néolibéralisme ramène l'humanité vers les tendances primaires, inégalitaires et violentes.
A tous les échelons et sur tous les continents, il restaure progressivement la loi de la jungle. il ré-injecte dans l'humanité, une forte dose de combat
pour la survie. Et comme dans la nature, les individus
vulnérables et fragiles sont maltraités ou éliminés en premier.
Voila pourquoi, le néo capitalisme tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, est un système archaïque. Voilà pourquoi il affiche un énorme retour en arrière. Un retour nécessaire,
sans doute, puisqu'il EST, mais qu'il nous faut contester pour progresser.
écrit en 2001
les inégalités
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