Histoire de tendances
Une philosophie de l'évolution De l'animal à l'homme
Selon Charles Darwin, l'homme est issu du monde animal. Notre théorie s'appuie sur ce point de vue. Selon nous en effet, nous appartenons à la branche des primates avec laquelle nous partageons encore de nombreuses tendances*. * tendances supérieures (amitié, réconciliation, affection, partage) mais également tendances primaires (prédation, thésaurisation des privilèges, Domination, agression), etc...
Chez l'homme, ces tendances ont suivit un lent processus d'évolution.
Au début de notre histoire, les groupes humains devaient survivre à l'hostilité du milieu. Les tendances primaires étaient donc primordiales. L'esprit de clan, l'agressivité, le goût pour la domination, occupaient alors le sommet de la hiérarchie.
Progressivement, les tendances supérieures et humanisantes se sont développées (l'altruisme, la bonté, la générosité, le désir de paix, la fraternité, l'égalité, l'universalité, la capacité d'aimer).
Petit à petit et grâce notamment aux religions et à la philosophie, ces tendances bienveillantes ont progressé. Elles ont pris le pouvoir sur les instincts primaires dans le cœur de l'humanité (par exemple, l'acte généreux et fraternel, est plus apprécié que l'acte égoïste ou raciste). Des tendances primaires aux supérieures Les obstacles aux tendances Langage et conscience morale Nous abordons le XXIe siècle avec des pouvoirs de démiurges et des instincts de primates. Thierry Gaudin
Entre la troupe primate de nos origines et l'humanité actuelle, de nouvelles facultés sont apparues. La conscience, le langage, la culture, le droit, la morale, le social, ont émergé. Ces nouvelles dispositions réduisent progressivement la force des tendances primaires au profit des tendances supérieures.
Il nous faut faire une petite mise au point au sujet de notre façon de voir. Cette distinction entre tendances « primaires » et « supérieures » n'a pas de base concrète ni scientifique. Elle sert essentiellement à faciliter notre explication (le chapitre traitant du mal, le démontre bien.
Grâce à ce changement d'état d'esprit, la violence diminue parmi les hommes. Aujourd'hui, plusieurs millions d'êtres humains peuvent vivre en paix sur des espaces réduits (les métropoles). Sur une même surface, notre cousin singe fait péniblement coexister quelques centaines d'individus.
La difficulté de cohabitation chez les primates naturels, découle entre autre de la puissance de leur pulsions. Il leur est en effet, difficile de maîtriser leurs tendances agressives et égocentriques. Quand il le peut, le dominant chimpanzé profite de sa position pour abuser ses subalternes (dérober par exemple, ce que possède un dominé). Une fois au sommet de la hiérarchie, son instinct l'oblige à thésauriser l'ensemble des privilèges. Mais dans la nature, ce type de réaction est nécessaire à la survie du groupe.
2001
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