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  • l'humanité
    introduction aux tendances

La tendance à l'inégalité

L'inégalité constructrice

 Don Quichotte et Sancho PansaL'inégalité, l'équité, l'égalité

"C'est en un sens à force d'étudier l'homme que nous nous sommes mis hors d'état de le connaître". Jean-Jacques rousseau

Il faut de tout pour faire un monde. Un de nos vieux adages* l'affirme intelligemment. Nous pouvons ajouter "de tout et de tous", la diversité humaine étant en effet, un des moteurs de construction de l'humanité.

*des financiers, des directeurs, des architectes, des entrepreneurs, des maçons et des manœuvres sont par exemple nécessaires pour élaborer un édifice.

L'inégalité d'aptitude est donc un des grands ressorts de l'évolution. C'est sur cette inégalité de forme, que la société humaine établie son inégalité de traitement. L'inégalité de traitement fait donc également parti des moteurs de l'évolution. Mais si une certaine inégalité de traitement est effectivement motrice, son accroissement est un des freins du progrès humaine.

Quand les écarts entre riches et pauvres augmente, nous reculons vers le monde primate. Quand les écarts entre riches et pauvres diminuent, nous avançons vers l'humain accompli.

Le principe des inégalités humaines n'est pas le résultat de l'opération du Saint Esprit. Il trouve sa substance dans le grand fleuve des organisations animales. C'est me semble t-il, la suggestion proposée par Charles Darwin dans l'évolution des espèces. Il s'agit donc d'un processus d'origine naturelle. Seulement notre espèce se détache progressivement des mœurs de la nature pour s'affirmer au contraire dans les valeurs de la culture. Et au cours de cette évolution, l'homme à découvert la valeur « surnaturelle » d'égalité.

L'égalité est une valeur "sur-naturelle".

En effet, le principe d'égalité s'oppose radicalement aux règles en vigueurs chez les autres primates. C'est une création typique de la culture humaine et son évolution est constante dans notre histoire. Si nos dirigeants étaient pleinement conscients du sens de notre progression, ils travailleraient naturellement à l'égalité. Ils tâcheraient, durant leurs mandats, de faire évoluer (peu à peu) tous les aspects de cette valeurs suprême.

Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Sous l'impulsion du néo libéralisme, les leaders augmentent au contraire les écarts entre êtres humains. Et ce mécanisme pose un véritable problème de régression à notre société. Pour le bien de la planète et la survie du libéralisme (un libéralisme théoriquement profitable à tous), nous devrons comprendre ce recul ponctuel.

L'humanité devra donc apprendre à repérer les tendances* qui favorisent l'expansion des inégalités.

* Ces pulsions exaltées par le marché néo libéral à travers les médias, comme la compétitions féroce, la vénalité, la compulsivité, le culte du pouvoir etc.

Une analyse fine permettra de comprendre pourquoi ces instincts travaillent sans cesse à la restauration de nouvelles aristocraties. Pourquoi ces forces primaires conduisent à une sorte de recul vers le primate. Nous éclairerons alors l'impact des valeurs insufflées par le marché et leur implication dans le désenchantement du monde, la tristesse, le chaos et la souffrance, endurées par les plus vulnérables d'entre nous.

an 2001

le nihilisme

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Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est un comédien et dramaturge français, né en 1622 à Paris,  mort en 1673

Un homme attaqué par trois autres, ? La partie est trop inégale
Molière