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Virus et humanité

Les langages invisibles

tom price, 'Meltdown Chair'Des béotiens à l’œuvre

La vraie philosophie consiste à suivre la diversité et la variété d'une chose à travers les époques. Emmanuel Kant

La vie est bien plus subtile que ne le montre ses phénomènes et nous sommes encore loin d'avoir déchiffré toutes ses énigmes.

Par exemple, l'implication du virus dans l'évolution humaine, fait partie des mystères à résoudre. L'univers du virus est bien entendu inquiétant. Sa présence doit être combattue partout où cela s'avère nécessaire. Mais nous devons en même analyser le sens de cette entité biologique. Nous devons regarder sa raison d'être et son véritable champ d'action. Dans le contexte naturel, son influence sur le monde animal semble relativement limité. Il aide au renforcement des défenses immunitaires et permet aux espèces, de se maintenir en bonne santé. Au niveau de l'humanité, il travaille sur beaucoup d'autres plans.

Des influences multiples

Quand un virus ravageur comme la peste, ou Ebola aujourd'hui, s'attaque à un endroit de l'humanité, sa possible contagion met en danger l'espèce toute entière.

  • Il nous oblige donc, dans un premier temps, à faire corps contre lui. A développer notre cohésion sociale et à améliorer notre système d'entraide.
  • Devant ses qualités expansionnistes, l'humanité doit faire preuve d'intelligence et d'organisation. Le virus participe donc à l'amélioration de nos capacités de réaction et d'autodiscipline.
  • Par son adaptabilité et sa complexité, il nous oblige à étendre notre compréhension du monde vivant.
  • Le virus n'attaque pas n'importe quand ni n'importe où. Le choléra, par exemple, profite essentiellement de la très grande pauvreté. Sa logique nous impose donc une certaine réflexion quand au sort que les élites réservent à certains de leurs congénères.
  • Le virus étant sans frontières, il nous enjoint à développer nos qualités de solidarité et de mutualité...
  • Le virus pouvant atteindre chacun d'entre nous, il stimule nos qualités d'empathie. Il nous engage à l'amour du prochain, à la compassion envers ceux qui en sont touché.

Son réveil régulier aujourd'hui dans les prisons, les bidonvilles, les lieux de guerre, éclaire ces zones abandonnées et surtout les mécanismes qui poussent des société à abandonner ses nécessiteux. Sa menace d'expansion, oblige les dirigeants* a améliorer ces endroits silencieux et souffrants de la société. La surdité et l’égoïsme de certains puissants maintiendraient vraisemblablement ces territoires dans cet état d'abandon, s'ils n'avaient pas peur des conséquences sur leur santé ou leur image (c'est d'ailleurs ce qu'il se passe quand les médias ne s’intéressent pas suffisamment à ces zones de souffrance).

Comprendre et guérir

Avant d'être vaincu (provisoirement) par l'occident, le choléra, nous a « obligé » à améliorer les conditions de vie des plus pauvres. Il a donc travaillé à l'égalité des conditions. Vu sous cet angle, son commandement majeur n'est pas celui qu'on croit. Il nous demande certes, de « découvrir un vaccin », mais d'abord « d'améliorer le sort de nos congénères en souffrance ». La société doit, bien entendu, distribuer son énergie vers les deux activités. Elle a le devoir d'améliorer le sort de ses congénères et de découvrir des vaccins. Il est donc nécessaire de comprendre le sens du virus tout en recherchant des molécules de parade. Un système qui favoriserait la découverte de vaccins tout en maintenant les zones favorables à l'expansion du virus, seraient pour le moins pervers.

L'égoïsme : virus des virus

Perverse surdité

virusAveugles aux messages

La société actuelle me semble t-il, s’intéresse très peu à la signification sociale ou spirituelle du virus. Elle le traite de façon mécanique sans lui accorder de sens profond. Elle place la plus grande partie de son énergie à le détruire et beaucoup moins à éliminer les facteurs de sa survie (pauvreté, détresse, abandon d'une certaine partie de la population).

Dans ces cas-là, le virus reprend spontanément de l'effet. Cet état de fait est d'ailleurs parfaitement matérialisé aujourd'hui. Vietnam, Madagascar, Chine, Botswana, Kenya, Brésil, Bolivie, Pérou, voient renaître des virus oubliés. Toute la partie du monde maltraitée par cet ultra libéralisme tout-puissant, envoie ses symptômes à l'humanité.

Du bien devenant mal

L'évolution humaine est une chose extrêmement complexe. Le bien que l'on pense y faire, augmente parfois le mal que l'on voudrait traiter. C'est le cas par exemple des O.N.G. lorsqu'elles soignent les effets sans appuyer suffisamment sur les causes. Lorsqu'elles réparent (tant bien que mal) les dégâts du néolibéralisme sans critiquer avec virulence ses mauvaises conduites pour les neutraliser. Sans critiquer avec acharnement la politique prédatrice et guerrière de nos leaders en partie responsables de la recrudescence scandaleuse de ces zones d'inhumanité.

Autre exemple:

La tuberculose, apprend-on des quelques journaux encore percutants (ici entre autres le monde diplomatique) a repris du service dans les prisons russes.

Le taux d'incarcération en forte hausse et l'effondrement du système de santé publique russe ont nourri ce fléau - tout comme les conseils des experts du « rapport coût-efficacité ». [...] Avant l'ère des antibiotiques, la tuberculose constituait la première cause de mortalité pénitentiaire dans bien des pays. Ainsi, au milieu du XIXe siècle, tenait-on la « consomption » pour responsable de 80 % des décès dans les prisons des États-Unis. Aujourd'hui encore, les prisonniers demeurent beaucoup plus menacés que le reste de la population. Des taux de contamination de cinq à dix fois supérieurs à la moyenne nationale y sont chose courante, tandis que des flambées au sein des prisons peuvent rapidement décupler cet écart. Paul Farmer le monde diplomatique.

Mais de quoi meurent les prisonniers russes ?

De la tuberculose ou de l'égoïsme inconscient ?
De la tuberculose ou de la sécheresse de leur gouvernement et de l'occident qui a participé au pillage de ce nouveau pays ?
Du virus ou de la légèreté des médias* qui minimisent ces fait ?

A mon sens, nous vaincrons le virus quand la conscience humaine sera apte à saisir le sens de la création. Quand elle aura les moyens de se conformer à ce sens.

début des années 2000

 

le langage du sida

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Morihei Ueshiba

Si tu vaincs un ennemi, il sera toujours ton ennemi. Si tu convaincs un ennemi, il deviendra ton ami. Morihei Ueshiba