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  • liberté

De l'inconscience à la conscience

Le nihilisme un moteur d'action

Salvdor Dali Peintre Catalan et Français

Du narcissisme comme moteur

L'humanité ne peut s'élaborer autrement que comme elle s'élabore.

Le sentiment d'être maître à bord du vaisseau que constitue l'aventure humaine (à l'opposé du fatalisme et d'un certain nihilisme en découlant) est un dopant pour le progrès technique et social du monde. De grandes choses se sont accomplies en son nom et nous lui devons sans doute une grande partie de la joie et de l'optimisme enfantin qui rends parfois si agréable la vie des hommes.

Mais c'est également la source d’un orgueil forcené. C'est un des facteurs de nos évolutions antagonistes et violentes et du rationalisme borné à l'origine des pires absurdités (la marchandisation actuelle de l'humanité en est un parfait exemple).

Si le monde est bien déterminé comme nous le pensons sur la mecaniqueuniverselle, théoriquement, le fatalisme serait la posture la plus logique pour évoluer. Il serait plus logique d'aimer le monde tel qu'il advient au lieu de le désirer à notre convenance comme le suggèrent les stoïciens et Spinoza.

Seulement, le monde humain est encore à construire. Il à encore besoin de progrès. Et le progrès réclame, par certains cotés, de lutter contre la fatalité, de ne pas supporter le monde tel qu'il est pour avoir l'énergie de le modifier. L'idéal serait alors peut-être une sorte de fatalisme éclairé... Comprendre et accepter la finalité de notre espèce, et s'y conformer avec vitalité.

La logique du sentiment de toute puissance

Évidemment, cette suffisance occidentale obéit à une logique (même si celle-ci ne nous saute pas aux yeux).

Par exemple, s'imaginant les maîtres du monde sans avoir de comptes à rendre à aucune instance divine, le marché actuel agit un peu sans foi ni loi. Faiblement moral mais grandement assoiffé de marges bénéficiaires, il participe ou entretient la mise en esclavage des classes les plus pauvres dans les pays émergents.

Cette attitude sourde et forcenée du marché, fait effectivement courir un danger à l'humanité toute entière. Elle maltraite une quantité considérable d'êtres humains et génère de graves problèmes qu'auront à résoudre nos descendants.

Mais l'évolution humaine retire également sa substance du « négatif ». Les excès de l'homme, enfantent et fédèrent des forces d'opposition universelles qu'il serait difficile de constituer sans cela (l'ONU, l'Unesco, le TPI, aujourd'hui des mouvements comme attac et l'alter mondialisme se sont instituer en s'opposant au pire).

A sa façon, la surdité du marché contribue donc à l'universalisation de l'humanité. Elle force les humains des différentes communautés à se réunir, à tisser des liens et des amitiés pour s'y opposer. Elle motive les réflexions pour y trouver des alternatives.

L'égoïsme, un moteur d'unité.

lao tseu sur un buffleSeulement, même si la construction orgueilleuse et insensée du monde a un sens, même si cette évolution à tâtons et à court terme est inscrite dans une logique qui nous dépasse, la critique et la lutte sont également des nécessités, elles font également partie de la destinée.

Ce progrès motivé par l'instinct semble aujourd'hui de plus en plus dépassé. Non seulement ce type d'évolution est humainement critiquable, mais il l'est également du point de vue pratique. En effet, ce système (se disant en quête d'efficacité) est beaucoup moins efficace qu'un progrès réalisé dans le calme, la sérénité, la mutualité, le respect, la conscience universelle. (C'est ce type d'évolution me semble-t-il, qui est souhaité par les mouvements, appelés à tord anti mondialiste).

 

2002

 

paradoxe

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photo du colisée

Tout comme l'homme est inéluctablement destiné à mourir et dispose de plusieurs itinéraires pour y parvenir, l'humanité est inéluctablement destinée à atteindre sa perfection (la béatitude) et dispose de plusieurs chemins pour l'atteindre.

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