Différence et discrimination L'inégalité construit l'égalité Les progrès de l'égalité dans de l'humanité
L'inégalité de forme au sein de l'égalité de fond.
En ce qui concerne l'évolution de l'humanité, tout comme un battement de cil de ce coté-ci de la terre dit-on, peut provoquer une tempête de l'autre coté, tout les êtres humains qui en ont fait, en font et en feront parti, revêtent la même importance fondamentale.
Qui peut dire par exemple, d'un être humain qu'une partie de notre société encore bien imparfaite et ignorante de la complexité, considère parfois comme "inutiles", "méprisables" ou "sans intérêts", (le délinquant, le toxicomane, le sans papier, le SDF etc.) qu'il n'est pas l’ancêtre d'un être humain qui contribuera de façon décisive à l'évolution de l'humanité future, comme ce fût le cas des ancêtres de Martin Luther King, traités en bétail, et qui sont à l'origine de l'homme qui obligea l'Amérique à en finir avec cette honteuse ségrégation légale ...
Le "travail" qu'accomplissent invisiblement les soit-disant "inutiles", est bien plus important qu'on ne l'imagine. Ils agissent sur l'évolution des grandes valeurs humaines (entraide, tolérance, bienveillance, amour, etc.), socle et fondement de notre espèce. Les grandes religions semblent d'ailleurs l'avoir compris depuis longtemps en faisant de l'égalité de fond entre individus, le socle spirituelle sur lequel repose l'humanité.
L'individu dans l'humanité
En ce qui concerne la construction de la société humaine, nous sommes tous égaux. Nous offrons tous, notre existence toute entière à l'évolution de l'humanité. L'utilisation des différences de valeurs entre êtres humains est la carotte illusoire de l'action et le l'effet des pathologies narcissiques (je vaux mieux que lui).
Mais donc, si l'individu est fondamental et doit être considéré comme tel pour bénéficier de la même dignité et respect, cet individu ne peut représenter le fondement de l'humanité. A lui seul un être humain ne peut ni apparaître ni survivre ni assurer de descendance sur terre.
L'humanité dans son ensemble, avec tout ceux qu'elle comporte, est donc notre fondement. Pour l'homme, l'humanité est l’œuvre la plus importante et cette œuvre que représente notre espèce, est le fruit de la diversité (diversité de ses individus, de ses groupes et de ses communautés).
Nous en avons définitivement pris conscience à Nuremberg en faisant du génocide (la tentative d'assassinat d'un groupe humain), le plus haut degré de nos crimes.
Toute existence humaine est donc destinée au final à faire progresser l'identité supérieure qu'est « l'humanité ». Chaque être humain y voue consciemment ou inconsciemment, par le bien ou par le mal, la totalité de son existence.
Chaque existence humaine est donc fondamentale et égale pour cette tâche supérieure.
L'inégalité de forme comme moteur.
Fondamentalement, tous les hommes sont égaux. Seulement, pour évoluer, l'humanité a besoin d'inégalités de forme. Notre espèce a besoin que ses individus soient psychiquement et physiquement différents pour élaborer son monde. Des hommes inégaux en « force », en « intelligence », en « sagesse », en « beauté », etc., (et accessoirement se sentant supérieur ou inférieur à leur voisin, supérieur ou inférieur à un tel ou un tel).
Ces inégalités individuelles, sont un des plus puissants moteurs d'activité dont l'évolution dispose, mais ce n'est qu'un appât à progrès humain. Les diverses inégalités
Inégalités physiques et psychiques.
Petit, grand, fort, faible, rapide, lent, intelligent, idiot, émotionnel, rationnel, analytique, synthétique, leader, suiveur, doux, dur, honnête, malhonnête ... Ces différences sont nécessaires pour nous élaborer.
Il faut des architectes, des maçons, des promoteurs, des
terrassiers, des contremaîtres, des urbanistes, des banquiers, des menuisiers ... pour réaliser une maison.
Inégalités sociales, il faut des riches et des moins riches pour activer l'activité humaine (mais dans la logique de l'évolution, cet écart doit régresser et non pas se creuser) ... Inégalités de désirs, de morales, d'éthiques, d'idées, d'opinions, ou de comportements. Elles sont une nécessité pour construire notre monde. Inégalité d'appartenance, d'attachement (familles, clans, communautés, partis, ethnies, nations, tribus) ...
Elles sont, ou ont été, nécessaires à notre progression.
Égalité,humaine fondamentale
Nous construisons tous l'humanité
Fugitives qualités
Toutes ces inégalités de potentiels et d'appartenances sont indispensables pour nous construire. Mais elle sont de simples instruments. Elles sont variables, temporelles et secondaires. Nos qualités vont et viennent en fonction des lieux et du temps. Les qualités d'un businessman, s'écroulent dans un monastère. Elles perdent tout leur sens dans les derniers moments de leur existence.
La plupart des groupes auquel nous appartenons aujourd'hui (qu'ils soient de classe, sociaux, régionaux, nationaux, communautaires) n'existaient pas il y a 20 000 ans et auront disparus dans 20 000 ans, noyés dans une identité supérieure.
La logique de l'égalité de traitementLes inégalités de formes constituent l'habillage de notre égalité de fond. Et l'égalité de fond, appelle l'égalité de traitement comme un juste prolongement de cette réalité fondamentale.
Nous n'en sommes pas encore là . L'homme utilise encore les inégalités physiques, intellectuelles et d'appartenances, pour traiter inégalement l'homme (inégalité d'attention, d’intérêt, de valorisation, de rétributions, de conditions de vie, inégalité devant la justice etc.).
Mais l'avenir comprendra et rectifiera cette injustice fondamentale.
La différence est une ressource de l'homme
Naturellement, les inégalités de traitement, de soin, d'attention, sont encore une nécessité pour construire l'humanité.
Pourtant, tout esprit conscient saisit le caractère monstrueux des écarts énormes de traitement entre les individus. Il faut d'ailleurs tout le brouhaha télévisuel pour nous faire admettre cette infamie (et c'est pour asservir et déconnecter du peuple si le marché, en s'accaparant les médias, à offert des salaires indécents à certains de ses grands présentateurs et journalistes).
2001
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